1 Victor Simon Du sixième sens à la quatrième dimension 2 Préface La connaissan

1 Victor Simon Du sixième sens à la quatrième dimension 2 Préface La connaissance de l'esprit humain est un problème étudié de toute antiquité, et sa solution complète n'est pas encore terminée. Il n'est plus contesté aujourd'hui que les anciens plaçaient, en tête de toutes sciences, celle de la connaissance de « soi-même », ainsi que de chaque être, puisque l'identité n'existe pas dans la nature. Ne nous étonnons pas qu'après son bel ouvrage « Reviendra-t-il ? » notre grand et consciencieux ami Victor Simon, né psychologue, possédant des facultés, des capacités dont l'évidence ne peut plus être discutée, nous présente maintenant une nouvelle étude qui s'apparente à celles que les Maîtres d'un passé lointain nous ont léguées en partie. Si je dis « en partie », c'est pour rappeler une fois de plus que les hommes — certains hommes néfastes — ont sauvagement procédé à la destruction ; de temples, d'églises, de monuments et de bibliothèques qui renfermaient des vestiges précieux, voire même des preuves de l'antique Sagesse. Quoi qu'il en soit, reparler de psychologie dans une époque où notre planète traverse des remous sociaux dangereux, n'est pas chose superflue. L'éducation psychologique demeure rudimentaire et, en tout cas, dépourvue de méthode étudiée. Personne ne conteste que la psychologie soit une science difficile à appliquer, étant donné qu'une question se pose devant tout être humain raisonnable : Où est la vérité ? Où est l'erreur ? C'est qu'en effet il importe d'aimer le vrai pour le vrai, et de repousser le faux : sur cette base, chacun de nous doit s'efforcer de rechercher les correspondances entre tous les systèmes philosophiques, dans l'espoir d'une sage synthèse. Et c'est dans cet esprit que le peintre- médium, amené à traduire les pensées dont il est animé, nous apporte ses connaissances, innées ou acquises, latentes ou révélées, particulières ou générales et, cela, avec la sincérité que tout lecteur a dû reconnaître dans son précédent livre. En vrai psychologue, en spiritualiste sincère, notre ami vibre d'une façon anticipée, plus complète, que maints autres hommes : il ressent avec une sensibilité non dépourvue de raison, celle-ci conservant le dernier mot. Il possède à la fois la connaissance des passions humaines et des états d'âme qui lui permettent d'observer la vie dans tous les plans, visibles et invisibles. Tout psychologue véritable ne doit-il pas être doublé d'un artiste et d'un philosophe ? Il voit clair en lui-même et dans les autres, et se place courageusement devant les vérités éternelles. Cela ne peut toutefois se réaliser qu'en s'évadant des traditions et des dogmatismes désuets, et en cheminant attentivement dans la voie scientifique, dont nul n'oserait discuter la grandeur, l'intérêt et la nécessité. Mais, surtout, ne soyons pas à priori ironistes, sceptiques, pessimismes, négateurs : chassons le doute et reconnaissons en toute loyauté que les sciences psychiques pénètrent peu à peu dans les frontières de la science, dont les limites n'ont encore jamais été définies par personne. Tous les travaux qui aident la vérité à se faire jour sont dignes d'être honorés. La science ne s'est-elle pas trouvée contrainte, en suite de découvertes récentes, d'abandonner, en physique notamment, dos principes, des critères antérieurement indiscutés ? Ne reconnaît-on pas, aujourd'hui, que tout est « vibration » — corpuscules et ondes, ondes et corpuscules invisibles — et que l'adage « Natura non facit saltus » des temps moyenâgeux, était faux ? La nature est discontinue en elle-même. Tout est mouvement et vibration, et la gamme infinie des vibrations présente des lacunes que la science espère combler et se prépare à combler. Pasteur n'a-t-il pas dit que la notion de l'Infini est la plus positive de toutes ? Ne commence-t-on pas à reconnaître que ce qu'on appelait « surnaturel », même contraire à la raison, n'est pas précisément contraire à la nature, mais seulement « au-dessus d'elle », comme son nom l'indique ? Qui oserait affirmer, de nos jours, que la « Nature » nous est intégralement connue ? Que ses lois sont définitivement cataloguées ? — Personne. 3 L'Au-delà n'est plus une formule imaginaire... Einstein a, par son génie, abordé la quatrième dimension, après avoir exposé ses vues transcendantes sur la « Relativité ». Les forces de la pensée, les forces vitales ne sont plus ignorées : on en poursuit l'étude, dans maints laboratoires. De son côté, le spiritualisme, qui ne délimite pas le domaine du rationnel et du merveilleux, du connaissable et de l'inconnaissable, concevait déjà la quatrième dimension. Pour le spiritualiste, le psychologue, le psychiste, le spirite — les noms importent peu — la raison humaine conçoit et admet l'évolution spirituelle. Qui, en notre époque d'extension scientifique, peut s'arroger le droit de fixer les limites du connaissable et du possible ? Les faits soi-disant « merveilleux » observés de nos jours, en tous pays, dans les sciences psychiques, métaphysiques et autres — qu'on est en train de redécouvrir — tendent à la conciliation de !a foi et de la raison. Positivistes, scientistes, rationalistes, naturalistes, matérialistes sont actuellement perplexes, car ils ont échoué. La vie est évolutive et progressive, et ils ne le savaient pas ! Qui est-on ? Où va-t-on ? Où doit-on aller ? Maints penseurs, dont les pensées reposent sur le souci moral, se replient en eux-mêmes et s'écartent de la trépidation, de la fébrilité, de l'agitation insolente des temps actuels. Les lumières de la psychologie les aident à suivre inlassablement leurs intimes espoirs, et ils s'enthousiasment, de temps à autre, à la pensée; sinon à l'assurance d'une Justice supérieure immanente, guidant l'évolution de leur « Moi », de leur « Moi intérieur ». Oui, le spiritualiste utilise sa pensée, s'attache à bien penser, pour bien penser, pour bien agir, pour se bien connaître, déceler ses facultés intimes, élever ses sentiments, demeurer modeste, appliquer l'altruisme, répandre la confiance et se réjouir d'avoir acquis la connaissance de la grande Doctrine de la Survie et des vies successives, à travers les univers illimités. Le nouvel ouvrage que nous apporte le Directeur de « Forces Spirituelles » aborde tout cet immense domaine de la psychologie, du psychisme, du spiritualisme et même du spiritisme. La poésie du livre vous entraîne vers des sphères que, seuls, les grands et méritants favorisés ont atteint jusqu'ici : elle y conduit le lecteur ! Malgré cela, Victor Simon demeure les pieds sur terre, et, les bras tendus vers l'humanité, il lui demande de dominer la substance de chercher en soi l'étincelle de vie qui s'y trouve et peut l'éclairer, sinon l'illuminer. Vous voulez, ami lecteur, sortir des misères qui vous entourent ou qui se présentent à vos pensées mouvantes ? Lisez et relisez ce beau livre de prose enflammée et de poésie profonde. Maints passages vous aideront à chasser les nuages qui viennent parfois assombrir vos images et, de plus, vous cachent l'horizon où vous attend l'espérance et, sans doute, la joie de vivre. Oui, il y a dans l'œuvre nouvelle de ce spiritualiste éclairé et désintéressé, tout un poème sur le passé, sur le présent et sur l'avenir. Chacun peut et doit y puiser des enseignements, des lumières même, capables de rasséréner les inquiets qui s'ignorent, les incrédules qui ne connaissent pas leur âme si puissante et, aussi, bien des croyants consciencieux qui désirent apaiser leur soif de justice. Le sixième sens sommeille en chacun de nous : à nous d'y faire patiemment appel. Quant à la quatrième dimension qui, sur notre planète, s'explique malaisément, elle doit quelque jour nous apparaître compréhensible et nous convaincre de l'existence réelle d'autres humanités, évoluant sans cesse au sein de la conscience cosmique que, dans notre état présent, nous appelons Dieu ! Eugène Vanlaton 4 A mon Maître, Quand tu vins, de ton souffle, éveiller mes pensées, jetant de doux reflets sur mon âme anxieuse, j'ignorais la beauté de ton noble enseignement. Il me fallut chercher, secouer le passé, puis gravir pas à pas les obstacles escarpés me séparant de toi. Je n’ai guère tout franchi... La route est tellement longue et ton âme si grande que je reste étonné à chaque révélation ! Te souviens-tu de ton premier conseil ? C'était tellement nouveau pour moi que mille questions jaillissaient spontanément dès que ton aile radieuse me frôlait. Ta caresse lumineuse me berçait de projets et ton langage nimbé me laissait stupéfait. Insipide et pressant, je voulais tout savoir. C'est alors que, sagement, tu me fis cette réponse qui, depuis, m'illumine quand je sonde un problème qui paraît insoluble et me fait trébucher : « Trop de clarté en un jour ne pourrait qu'égarer ta raison ». Comme c'était vrai ! Il me fallut vingt ans pour, connaître l'alphabet où s'épèlent les mots d'un langage sacré, où le son disparaît pour faire place aux clartés qui font jaillir en nous les premières vérités. Depuis, tu es venu, fidèle à mon appel, secouant la rosée de tes ailes étoilées sur la sombre amertume qui, parfois, m'emportait. Et même quand je pleurais derrière les barbelés, tu passais lentement, te voilant par respect pour la douleur qui paie. Tu voulais te uploads/Philosophie/ du-sixieme-sens-a-la-quatrieme-dimension.pdf

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