Llhum 231 marchand mill correction

Stéphane Marchand LLHUM correction de l'explication de texte n John Stuart Mill De la liberté La seule raison légitime que puisse avoir une communauté civilisée d'user de la force contre un de ses membres contre sa propre volonté est d'empêcher que du mal ne soit fait à autrui Le contraindre pour son propre bien physique ou moral ne fournit pas une justi ?cation su ?sante On ne peut pas l'obliger ni à agir ni à s'abstenir d'agir sous prétexte que cela serait meilleur pour lui ou le rendrait plus heureux parce que dans l'opinion des autres il serait sage ou même juste d'agir ainsi Ce sont là de bonnes raisons pour lui faire des remontrances ou le raisonner ou le persuader ou le supplier mais ni pour le contraindre ni pour le punir au cas o? il agirait autrement La contrainte n'est justi ?ée que si l'on estime que la conduite dont on désire le détourner risque de nuire à quelqu'un d'autre Le seul aspect de la conduite d'un individu qui soit du ressort de la société est celui qui concerne autrui Quant à l'aspect qui le concerne simplement lui-même son indépendance est en droit absolue L'individu est souverain sur lui-même son propre corps et son propre esprit John Stuart Mill De la liberté Dans quelle mesure un Etat policé peut-il contraindre les individus être heureux De quel droit un Etat pourrait-il prétendre régenter ce qui est de l'ordre de ma vie privée ou de mon intimité D'un côté nous comprenons bien que l'Etat cherche à dé ?nir non seulement des règles de vie commune entre les hommes mais aussi un ensemble de prescriptions qui permettent d'amener chaque homme à son propre accomplissement le respect ou l'estime de soi la prudence comme s'il avait comme on dit charge d'? mes ? D'un autre côté on peut se demander quelle est la légitimité d'une telle position paternaliste ? car l'analogie que l'on fait entre l'Etat et la structure familiale est une fausse analogie Les citoyens ?? tout du moins ceux d'un Etat civilisé ?? ne peuvent être considérés comme des mineurs ? et la relation d'obligation entretenue entre un citoyen et ses lois n'est pas une relation d'éducation Peut-on pour autant considérer que la morale n'est pas du ressort du politique Et si l'Etat ne cherche pas à émanciper ses citoyens quelle est alors sa t? che Telles sont les questions auxquelles tente de répondre notre texte de J Stuart Mill dans cet extrait du De la liberté Après avoir formulé son célèbre principe de non-nuisance ? la seule raison su ?sante une justi ?cation su ?sante ? Mill procède à la distinction radicale entre ce qui relève de la morale et ce qui relève de la politique On ne peut pas l'obliger à quelqu'un d'autre ? en ?n il dé ?nit l'indépendance absolue ? de l'individu en principe politique I Le principe de non-nuisance Le fondement de la contrainte légitime Le texte de Stuart Mill cherche à dé ?nir dans

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