Processio et explicatio chez jean scot et nicolas de cues
Carlo Riccati Processio ? et explicatio ? chez Jean Scot et Nicolas de Cues In École pratique des hautes études Section des sciences religieuses Annuaire Tome - pp - Citer ce document Cite this document Riccati Carlo Processio ? et explicatio ? chez Jean Scot et Nicolas de Cues In École pratique des hautes études Section des sciences religieuses Annuaire Tome - pp - doi ephe http www persee fr web revues home prescript article ephe - num C PROCESSIO ? ET EXPLICATIO ? CHEZ JEAN SCOT ET NICOLAS DE CUES par Carlo Riccati Diplôme préparé sous la direction de M René Roques Date janvier Dans cette recherche on s'est proposé de mettre en évidence les correspondances entre Jean Scot et Nicolas de Cues sur le problème de la création Il est frappant et jusqu'ici on l'a peu souligné de trouver au début et à la ?n du Moyen Age deux positions spéculatives qui suivent une démarche commune dans leurs présupposés dans leurs développements et dans leurs conclusions Une même doctrine de la création appara? t ainsi chez les deux auteurs comme procession ? processif chez Jean Scot et comme explication ? explicatio chez Nicolas de Cues Tout d'abord la création est vue comme théophanie Pour Érigène toute créature est une théophanie pour le Cusain le monde est l'appari tiodne Dieu La doctrine de la théophanie comporte deux traits fonda mentaux d'un côté la création n'est que manifestation de Dieu de l'autre Dieu reste en lui-même insaisissable Dans la création selon Érigène Dieu seul se fait essence de tout essentiel omnium bien qu'il reste en lui-même suressentiel et qu'il soit le rien par excellence par rapport à tout ce qui est Le Cusain à son tour présente Dieu comme l'in ?nité au-delà de tout mais une in ?nité qui appara? t comme quiddité ? absolue de tout quidditas absoluta omnium se donnant son image ?nie dans la créature Chez Jean Scot aussi bien que chez Nicolas de Cues cette première prise de position ouvre la voie à plusieurs considérations La création appara? t comme une sorte de passage de l'unité de la simplicité absol ue à la multiplicité et à la variété des êtres Ce qu'illustre l'image néoplatonicienne et pseudo-dionysienne du rayonnement de la monade ou du centre qui donne naissance aux nombres et aux rayons c'est-àdire aux divers ordres créés Cette image va s'enrichir encore l'éloignement de la source signi ?e que l'être devient composé soumis à la divi sion moins simple moins semblable à sa cause c'est la condition C empirique qui est dite par l'Érigène et par le Cusain accidentelle composée corruptible Au contraire la nature spirituelle reste simple proche de la simplicité divine rattachée à l'unité divine Cependant en général toute réalité a sa signi ?cation ontologique dans l'économie du processus de di ?usion de ux de procession ? d' explication ? Même si l'on insiste comme Jean Scot à di ?érence de Nicolas de Cues sur la condition déchue de l'ordre empirique néan moins cet
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- Publié le Apv 14, 2021
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
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