Rm07 larrere 41 56 Commerce et ?nances dans les Pensées Questions de méthode Le problème des Pensées est d ? abord celui de leur unité Celle-ci ne peut être saisie au niveau global ce que l ? on appelle Pensées n ? est que l ? ensemble des fragments regro

Commerce et ?nances dans les Pensées Questions de méthode Le problème des Pensées est d ? abord celui de leur unité Celle-ci ne peut être saisie au niveau global ce que l ? on appelle Pensées n ? est que l ? ensemble des fragments regroupés sous ce titre avec tout ce que cette unité peut avoir d ? arbitraire On est dans l ? accumulation ou la juxtaposition Nul dessein ne vient organiser de l ? intérieur les fragments ainsi réunis pour en faire une ?uvre Le ?l chronologique d ? autre part que pourrait indiquer la succession des fragments ainsi réunis du n ? au n ?? ?? ? ? est trop mince et trop incertain pour que l ? on puisse se livrer à la reconstruction d ? une genèse La lecture des Pensées inclinerait plutôt à écarter une telle démarche à voir Montesquieu à des dates diverses souvent éloignées reprendre certains fragments pour les mettre dans les Lois ? ou dans les Romains ? on se dit que sa pensée ne se prête peut-être pas à une étude génétique Mais l ? unité ne se saisit pas mieux au niveau élémentaire celui du fragment isolé Certains de ces fragments méritent leur appellation de pensée au sens de l ? expression brève d ? une idée par exemple sous la forme d ? une maxime qui condensant un jugement en quelques phrases ou en quelques mots peut être lue ?? et méditée ?? isolément Mais le cas n ? est pas très fréquent Pour la plupart ces fragments de longueur très inégale et au découpage incertain souvent dû à la transcription et discutable ne constituent pas des unités réellement isolables La solution semble alors de procéder à des regroupements transversaux en choisissant un thème comme ici celui des ?nances et du commerce Plus la catégorie est extérieure plus le regroupement risque d ? être arbi- ?? ?? ? ?? CREVUE MONTESQUIEU N ? traire c ? est pourquoi nous préférons ne pas rechercher ce qu ? il en est de l ? économie chez Montesquieu car le mot ne prend véritablement son sens actuel que dans la seconde moitié du XVIIIe siècle après Montesquieu Les termes de commerce et de ?nances plus descriptifs s ? appliquent mieux à sa ré exion Mais le regroupement ainsi e ?ectué n ? est pas complètement satisfaisant rien ne garantit qu ? il sera exhaustif ce serait préjuger conna? tre ce que l ? on recherche ni que les fragments ainsi réunis auront véritablement une unité le risque d ? interprétations arbitraires ou subjectives est grand Il est donc préférable de lire les Pensées ou telle thématique recomposée dans les Pensées en se référant aux ?uvres publiées sur l ? unité et la cohérence desquelles il est possible de s ? appuyer C ? est d ? ailleurs comme cela que les Pensées sont lues généralement non comme une ?uvre indépendante ou à part entière mais en regard des ?uvres publiées

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