CERCLE LYONNAIS D'EGYPTOLOGIE VICTOR LORET BULLETIN N° 4 LYON - 1990 COMPOSITIO

CERCLE LYONNAIS D'EGYPTOLOGIE VICTOR LORET BULLETIN N° 4 LYON - 1990 COMPOSITION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION Membres d'honneur M. Michel Cusin, Président de l'Université Lumière - Lyon 2 M. André Escarra, Administrateur de L'Université Lumière - Lyon 2 Membres fondateurs M. Jean-Claude Goyon, Professeur d'Egyptologie à l'Université Lumière - Lyon 2, Directeur de l'Institut Victor Loret M. Marc Gabolde, égyptologue Mlle Catherine Huet, égyptologue Mme Chantai Sambin, égyptologue Président M. Roland Mourer, conservateur-adjoint au Musée Guimet d'Histoire Naturelle Vice-président M. Jean-Claude Kuhn TVésorière Mme Dominique Nave Secrétaire Mme Mireille Doulat Membres Mme Michèle Cheimette, Mme Sylvia Couchoud, Mme Annie Garapon, Mlle Germaine Toeg COMITE DE LECTURE M. Jean-Claude Goyon, M. Roland Mourer, M. Jean-Luc Chappaz, Mlle Germaine Toeg I S S N 0990-5952 CERCLE LYONNAIS D'EGYPTOLOGIE VICTOR LORET BULLETIN N° 4 SOMMAIRE - En guise d'éditorial par Roland Mourer p. 2 - Une lettre inédite de Jean-François Champollion à la Bibliothèque de l'Académie de Lyon par Marc Gabolde p. 6 - Les oiseaux marqueurs du temps par Dimitri Meeks p. 37 - Le début des connaissances mathématiques en Egypte au troisième millénaire par Sylvia Couchoud p. 53 - Israël est né en Egypte, ou de Bethléem à Karnak par Jacques Cazaux p. 58 - Nécrologie p. 74 - Bibliographie sommaire p. 75 - Programme 1990-1991 p. 78 EN GUISE D'ÉDITORIAL Le 19 juin dernier s'est tenue notre Assemblée générale annuelle. Ce type de réunion, voulu par le législateur, constitue normalement un temps fort, particulièrement privilégié, dans la vie d'une association. C'est le moment, en effet, où est proposé à l'ensemble des adhérents le bilan de l'activité du Bureau dont les membres choisis dans le Conseil d'Administration, lui- même élu par l'Assemblée, ont reçu par là l'investiture officielle de l'Association. C'est à la suite de ce bilan que l'action du Conseil est jugée, aboutissant logiquement à sa reconduction ou à son changement. C'est pour que cette logique, gage évident d'une vie associative pleine- ment assumée par tous, puisse se réaliser que la participation du plus grand nombre est attendue lors de ces assemblées. Une assemblée générale devrait donc induire chez les adhérents une prise de conscience des enjeux de la communauté et, partant, la participation la plus massive des membres. Comme la démocratie, la vie d'une association est l'affaire de tous. Quoique dite et redite, cette évidence ne semble toujours pas bien comprise. A cet égard, l'assemblée du 19 juin a été l'illustration regrettable à la fois de la désaffection des adhérents pour la vie du Cercle et de l'incompréhen- sion des intérêts communs de la part de certains. Un tel comportement reste d'autant plus inattendu qu'il émane de personnes ayant appartenu et participé à l'activité du Bureau, même si elles l'ont quitté à une date récente. Comment peut-on désapprouver et appeler à désapprouver une activité dont tout le monde apprécie le résultat positif ? Qu'on en juge : augmenta- tion du nombre des adhérents (en 1989 : 229, en 1990 : 295); qualité des conférences délivrées (7 pour l'exercice écoulé); un voyage en Egypte de 12 jours pour 40 personnes avec croisière sur le Nil, visite de tous les sites pha- raoniques majeurs entre Le Caire et Assouan, 3 sons et lumières et enfin, une visite de 5 heures à Karnak, durée privilégiée jamais offerte par aucune agence touristique de voyage; visites des musées lyonnais et 2 excursions, l'une à Genève pour les collections égyptiennes et l'exposition "Les Kellia" du Musée d'Art et d'Histoire, l'autre à Marseille pour les collections égyp- tiennes et l'exposition "L'Egypte des millénaires obscurs" du Musée de la Vieille Charité; un bulletin en constante progression et dont la jeune renom- mée s'étend de plus en plus dans les milieux égyptologiques (échanges avec la Société d'Egyptologie de Genève et avec la section Egyptologie du Collège de France); une activité d'enseignement elle aussi en régulière aug- -2- mentation, à travers la Formation Continue de l'Université Lyon 2 (en 1988- 89 : 20 heures d'enseignement; en 1989-90 : 90 heures; et à la rentrée 1990- 91 : 100 heures); enfin, une aide à la recherche marquée cette année par l'at- tribution d'une première bourse de voyage à destination de Paris au bénéfice d'un jeune égyptologue étranger en thèse à Lyon, à l'Institut Victor Loret, puis d'une seconde bourse pour un autre égyptologue participant au Colloque international d'Egyptologie au château de Lord Carnarvon à Highclere, en Angleterre, et par l'achat de 15 livres d'égyptologie pour la bibliothèque Victor Loret. Qu'il existe des dissensions à l'intérieur d'un Bureau qui, comme tout groupe humain, rassemble des individualités et des tempéraments différents, n'a rien d'exceptionnel. Mais il reste que faire oeuvre commune procède d'un choix librement consenti avec comme corollaire de sa participation la volon- té de faire effort sur soi pour se mettre au diapason commun. Ceci suppose également la claire conscience qu'être membre du Bureau c'est assumer devant le Cercle une réelle responsabilité : celle de ses devoirs. Et le moindre de ceux-ci est de finir ce qu'on a commencé. La charge - car c'en est une et elle nécessite désintéressement, disponibilité de son temps et de son énergie et aussi modestie - que reçoivent les membres du Conseil d'Administration, et n'oublions pas qu'ils l'ont briguée et donc acceptée, leur fait un devoir de la mener à son terme ou au moins au terme du mandat reçu. Assumer sa fonction jusqu'au bout n'est certes pas la solution de facilité, mais c'est, en tout cas, assumer pleinement sa responsabilité. Qu'on me permette ici de rendre un hommage mérité à tous ceux qui avec moi ont travaillé jusqu'au ternie de leur mandat. Peu spectaculaire mais néanmoins efficace, leur part dans la réalisation des objectifs du Cercle a été détenninante. Quoique tardive, c'est sans doute la prise de conscience de cette réalité par ceux-là mêmes qui la contestaient en début de séance, qui explique le vote final massif des membres de l'Assemblée pour la reconduc- tion du Conseil d'Administration tel qu'il se présentait. Si un tel retourne- ment de situation souligne l'incohérence de certaines oppositions de départ, il révèle aussi la fragilité d'une association dont les membres, par légèreté, négligence voire oubli, ne participent pas assez à la vie communautaire. Il ne suffit pas de déléguer ses pouvoirs pour estimer avoir rempli son rôle de membre; il faut aussi soutenir l'action de ceux à qui l'on a fait confiance et en particulier, par une présence assidue et active aux assemblées générales. Là encore, il faut savoir prendre ses responsabilités. Le Cercle lyonnais d'Egyptologie est encore jeune, à peine trois ans d'existence, mais son développement relativement rapide - 300 membres - -3- ne doit pas faire oublier que le succès se construit jour après jour, par des efforts soutenus des uns et des autres. Certes, le Cercle bénéficie d'appuis considérables sans lesquels il n'aurait, vraisemblablement, pu être ce qu'il est. Et je pense ici au Président de l'Université Lumière-Lyon 2, Monsieur Michel Cusin, dont la bienveillante sympathie permet à notre association de tenir ses assises et ses conférences dans les locaux de l'Université. Je pense aussi au Directeur de l'Institut d'Egyptologie, le Professeur Jean-Claude Goyon, qui soutient activement nos activités. Ces liens profonds avec l'Université sont une des originalités de notre association et si ce label uni- versitaire constitue aux yeux du public une garantie de qualité, il implique aussi pour nous le devoir de veiller au respect de cette exigence. C'est donc sous la responsabilité scientifique du Directeur de l'Institut d'Egyptologie que le Cercle s'est vu attribuer un enseignement d'égyptologie dans le cadre de la Formation Continue et de l'Université Tous Ages de l'Université Lyon 2. Il ne saurait être question pour le Cercle de compromettre de tels engage- ments. Là aussi, les responsabilités doivent être assumées et avec d'autant plus de rigueur que cet enseignement s'est élargi. Les projets d'avenir ne manquent pas et le Conseil d'Administration nou- vellement élu s'efforcera de les réaliser dans le même esprit qu'hier. Cependant, l'expérience déjà acquise fait de plus en plus apparaître l'inadé- quation de certains éléments de notre cadre structurel aux besoins actuels du Cercle. Elaborés dans l'enthousiasme des débuts, et, il faut l'avouer aussi, dans une relative inexpérience, nos statuts présentent certaines lacunes qui constituent aujourd'hui des freins au dynamisme de notre association. Ce sera donc une des préoccupations du Bureau d'étudier ces projets de modifi- cations pour les soumettre comme le veut la loi, à une assemblée générale extraordinaire. Tout le programme, maintenant bien établi, de conférences et de visites de musées sera reconduit Cette année, la référence à Champollion posée en ouverture de programme, et qu'on notera aussi dans ce bulletin, marque ainsi notre participation à la commémoration du grand égyptologue. L'excursion à Turin, prévue en 1991, pour visiter le Musée d'Egyptologie, l'un des plus importants d'Europe, confirme par ailleurs notre volonté d'ouvrir davantage le Cercle à l'égyptologie européenne. Dans ce même ordre d'idées, fort du succès de son premier voyage orga- nisé en Egypte en février dernier, le Cercle propose de nouveau le même périple en octobre et un second, cette fois

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  • Publié le Oct 12, 2021
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