(Tq, i = iims§^ •^-.il ' HISTOIUE GÉlNÉHALi: l)|] PAIî: > LE CABINET ni: s MANU

(Tq, i = iims§^ •^-.il ' HISTOIUE GÉlNÉHALi: l)|] PAIî: > LE CABINET ni: s MANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE IMPÉRIALE KTi;i)h Stll LA lOiniATIO', DK CE W.l'in COMI'RFNANT LES ÉLÉME\TS D'UNE IIISTOiriC lu: LA (.ALLUinAPUlE DE LA MINL\TinE, DE LA RELItRE, ET DU COMME.tCE DES LIVRES À l'\rilS AV^^T L'tXVENTIOX DE L'IMI'niMEDiE l'Ai! LÉOPOLD DELISLE MEMUr.E DE L'IÎSSTITLT OIM.IOTI'KCAinR W DKPAltTKUrNT DES MAMUSCHITS DE I. A R I B 1. lOTII ÈO IJ i: IMPlip.lAI.K TOME 1 PARIS IMPRIMERIE IMPÉRIALE M DCCC LXVIII e. HISTOIRE GÉNÉRALE DE PARIS COLLECTION DE DOCUMENTS AVEC L'APPROBATION DE L'EMPEREUli EARON rilUSSMAINN, SKNATEl'l, l'IU.n-r DE LA SEINE ET PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DU CONSEIL MUMC IPAI. LE CABINET DES MANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE IMPÉRIALE TOUS DROITS RESERVES HISTOIRE GEM:r, \LE T)E PVRIS LE CABINET DES MANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE IMPÉRIALE KTUDE SLU LA FOIIMATIO.'V DE CE Dl'l'OT CO^IPRENANT LES ÉLÉMENTS D'U.NE UISTOIRE DE LA CALLIGUM'IIIE l>E LA MIMATURE, DE LA RELIl'RE, ET DU COMMERCE DES LIVRES À l'AlllS AVANT L'INVENTION DE L'IMPRIMERIE PAR LÉOPOLD DELISLE MEMBRE DE L'INSTITLT BIBLIUTII fîCAIRE AU UÉPAHTEMEXT DES MANUSCRITS DE 1, A iî I B L 1 TU KlH' K 1 M P É II I 4 L E TOME I PARIS IMPRIMERIE IMPÉRIALE M DCCC LWIII 7 98 t.l AVANT-PROPOS. Les collections du de'partement des Manuscrits de la Bibliothèque impé- riale sont le plus solide fondement des études (jui ont pour objet l'histoire, la lilt('rature et les arts du moyen âge. 11 importe donc de savoir quand et (îomnieiit eUes se sont formées, quels en sont la composition et le classoineiit, par quelle voie on y peut trouver les documents dont on a besoin. Ainsi l'a compris la Ville de Paris, lorsqu'elle a résolu de faire levivre fous les souvenirs de son glorieux passé. Voulant tout d'abord se rendre un comj)te exact des richesses entassées dans notre plus grand d('pôt littéraire, la Ville de Paris a libéralement pris sous ses auspices des recherches qui , tout en présentant un intérêt g('ii('ral, ont pour elle l'avantage particulier de mettre en lumière lune des raisons ])0ur lesquelles, depuis le xn'^ siècle jusqu'à nos jours, la capitale de la France a exercé une influence si considérable sur le progrès et la diffusion des connaissances humaines. En effet, au moyen âge, l'histoire des collections de manuscrits ajipar- tenant à la Bibliothèque impériale se confondra souvent avec l'histoire des ateliers parisiens d'où sortaient non-seulement ces livres d'étude que dévo- raient les maîtres et les écoliers de presque toutes les universités de l'Europe, mais encore ces beaux volumes enluminés qui charmaient les loisirs de la noblesse et de la haute bourgeoisie dans tous les j)ays où régnait la lan;;iii' française. Dans les temps modernes, nous verrons les collections parisiennes fournir un aliment inépuisable à la curiosité des philologues, des historiens et des antiquaires; de telle sorte que raconter la formation du Cabinet des manuscrits de la Bibliotliè([ue impériale, ce sera [jresquc faire 1 histoire in- tellectuelle de Paris et du monde savant, depuis les sinqiles détails ijui se MI, AVANT-PROPOS. ratliu-lionl à la lahricalioii iiialiTii'llc du livre, jiis([u"aiiv pins liaiilcs (|ik's- lidiis (le j)i-o|)oiul(''raiu'o lillt'rain'. (jiii ont loujours on \o privih'jjo de |)as- siomior les Parisiens. (Jn'il mo soit donc permis de remercier ici M. le Pn'l'el de la Seine, (|ni. sur 1(^ rapport de la Sous-Commission des Travaux liistoriquos, a hien voulu donner à cet ouvrafje une j)lace dans la {jrande collection de lllis- toire ge'nérale de Paris, dont il est le fondateur. M. le baron Haussmann, sous iadministration du(|uel linslruclion publique a reçu à Paris une si puissante impulsion, apprécie à sa juste valeur le rôle que les livres jouent dans la vie de la cité. On lui saura gré d'avoir mis au rang des premières |)ublications nuinicipales l'étude des plus anciens livres de Paris, rassemblés pour la plupart à la Bibliothèque impériale. La reconnaissance du monde savant sera d autant plus vive qu'un travail de ce genre, complément de catalogues dont l'achèvement se poursuit avec la plus louable activité, est attendu depuis plus longtemps. En effet, iutilité d une histoire du Cabinet des manuscrits de Paris fut entrevue dès le commencement du xviii'' siècle. Jean Boivin, encouragé par labbé Bignon, fit à ce sujet des recherches fort étendues, dont il entretint à plusieurs reprises lAcadémie des Inscrij)tions''', et qu'il était sur le point d'achever quand la mort vint le frapper, le aç) octobre 1726. Les recherches de Boivin ont servi de base aux deux seules publications qui aient jusfju'à présent fait connaître, avec quelques détails, Ihistoire de notre grande Bi- bliothèque : la première est le Mémoire historique sur la Bibliothèque du Roy, (jui fut rédigé par l'abbé .Jourdain, l'un des secrétaires de Bignon, et publié en lySc) comme préface du premier volume du Catalogne des livres imprimez de la Bibliothèque du Roij : la seconde forme un petit volume in-i8, intitulé Essai Jnstonquc sur la Biblwtlièque du Roi et sur chacun des dcputs qui la com- posent, avec la description des bâtimens et des objets les plus curieux à voir dans ces diffe'rens dépots (Paris, 1782). Liiiilcur. nommé Le Prince, était attaché à la Bibliothèque en qualité d inspecteur chargé de veiller au re- ' \oyez les Mémoires de l'Académie des Inscriplions , I, Histvirc, 3io; II, Ggo; V, Histoire, 35 o et 3â!t. AVAM-PUOl'OS. n coiiviviiiciil (les o\t'iii|il;iirfs dus \)nr los libraires^"'. Une nouvelle e'dition de son livre a |(ai'u en iS-^G, pai' les soins d(; M. Louis Paris. Les |)ul)licali(ins de lalthé Jourdain et do Lo Prince sont de siiîi|d('s résu- més, dans lesquels les savants et les curieux cherchent vainement des rensei- }',-nenients qu'ils ont parl'ois le [)lus grand intérêt à obtenir. Ces résumés onl, en outre, le grave inconvénient de s'arrêter, le premier à 1 année 1788, le second à l'année 17S0. Le travail de Boivin, bien pr(''rérable à celui de ses abn-viateurs, n'est cependant pas en état de voir le jour. L'auteur n'y a pas mis la dernière main, et la seule copie que nous en connaissions est très- incomplète'"-'; d'ailleurs, l'ouvrage ne va pas au delà du commencement du wni"' siècle. L'histoire de la Bibliothèque reste dotic à faire : j'ai cru. sans tro|) de présom[>tion , pouvoii' en traiter une partie, qui se rattache inti- mement à mes fonctions aussi bien qu'à mes ('tudes de prédilection. En entreprenant ce travail, je me suis proposé un double but : dune part, j'ai recherché l'origine de nos collections et la manière dont elles se sont dévelop[)('es: d'autre part, j'ai exposé l'état actuel de ces mêmes collec- tions et les classifications (jul leur ont été appliquées. J'ai accordé une large place à l'histoire des anciennes bibliothèques dont nous avons recueilli des débris plus ou moins considérables, et je n ai pas craint de m'étendre quelquefois sur les travaux et les habitudes des savants ou des amateurs à qui nous devons une partie de nos richesses, et dont le nom est si souvent prononcé, sans éveiller les souvenirs de reconnaissance auxquels ils ont des droits si bien acquis. Je suis loin cependant d'avoir épuisé la matière. J'ai laissé aux hellénistes et aux ori(!ntalistes le soin d étu- '"' Biographie universelle, Supplément, article placer dans les pièces justificatives de son livre. I,K Prince. — Lettre de M. Taillandier et pièce au- .l'igiinie aussi ce que sont devenues les notes de tlientique de 178-2, publiées dans la Correspou- Boivin sur les manuscrits des rois de iNaples; mais dance littéraire, I, 36 et i3:'.. j'ai élé assez heureux pour acquérir une copie de ''' Cette copie, aujourd'hui n° -j-j,");! du loiids ces notes qui a figuré, en février 1868, sur le français, est entrée en septembre i864 au dépar- Catalogue des curiosités hihliograplMpics . . . . cnm- tement des Manuscrits; elle avait jusqu'alors élé posant la bibliothèque de M. de La Roche, n. 817. conservée au département des Imprimés. Quelques Tout porte à croire que des notes de lîoivin, an- notes se rattachant au travail de Boivin sont insérées jourd'hui perdues ou égarées , ont beaucou)) servi dans les manuscrits latins gSOS, 17179 et 1717^- à Van Praet, notamment pour ses Iravauv sur la On a perdu les traces de l'histoire des manuscrits bibliothèque de Louis de Bruges et sur les livres grecs composée en latin et cpie l'auteur devail de Pi'lrarque. X AVANT-PnOl'OS. (litM' los ori{jiiii\>i du Toiids {fivc cl cellos dos fonds onciiljiux. Ce (|ui m a siirtoiil pn'ocoupé. t's( 1 liisloin^ dos uiamiscnls lalins ot français. Pour nMn|)lir |)lus eonscionciousonicnt mon projjnunino, j ai oonimonco |)ar exaniinor, lun aprôs lantro. tous nos manuscrits lalins ot la plupart de nos manuscrits français; je suis ensuite revenu à plusieurs reprises sur tous ceux que, dans mon premier examen, j'avais notés comme dignes d'une étude plus appro- fondie. Je sais que, maljjréces précautions, jai dii laisser échapper beaucoiq» de circonstances qui notaient [)as à dédaigner. Les particularités les plus indifTérentos au premier abord sont j)arfois colles qui nous révèlent l'origine première et les vicissitudes des manuscrits les plus précieux. Quand uploads/s1/ delisle-lecabinetdesmanu01deliuoft.pdf

  • 35
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Jui 30, 2022
  • Catégorie Administration
  • Langue French
  • Taille du fichier 37.8112MB