^^w ^^^mk OEUVRES DE DESCARTES CORRESPONDANCE II Mars i638 — Décembre 1639 M. D

^^w ^^^mk OEUVRES DE DESCARTES CORRESPONDANCE II Mars i638 — Décembre 1639 M. Darboux, de l'Académie des Sciences, doyen de la Faculté des Sciences de l' Université de Paris, et M. Boutroux, de l'Académie des Sciences Morales et Politiques, professeur d'histoire de la philosophie moderne à la Sorbonne, ont suivi l'impression de cette publication en qualité de commissaires responsables. Hen£:< OEUVRES DE DESCARTES PUBLIÉES PAR Charles ADAM & Paul TANNERY sous LES AUSPICES DU MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE CORRESPONDANCE II Mars i638 — Décembre lôBg PARIS LÉOPOLD cerf, IMPRIMEUR-ÉDITEUR 12, RUE SAINTE- ANNE, 12 1898 7^ AVERTISSEMENT (4 o En terminant VIntroduction en tête du premier volume de cette édition, M. Charles Adam annonçait (dans \e post-scrip- tum, p. Lxxviii) que le second volume renfermerait un Aver- tissement, où j'exposerais le résultat de nouvelles recherches sur la consistance de la collection (dite de La Hire) des lettres de Descartes autrefois conservées dans les Archives de l'Aca- démie des Sciences. Lorsque, il y a cinq ans, j'ai abordé cette question dans le préambule de la brochure : La Correspondance de Descartes dans les inédits du fonds Libri, étudiée pour l'histoire des mathématiques (Paris, Gauthier-Villars , iSgS, pages i à i6), j'ai établi que cette collection de La Hire comprenait 83 numé- ros, dont deux doubles, soit 85 pièces, tandis qu'on n'en re- trouve que 77 dans le relevé fait, sous la Révolution, par dom Poirier, et reproduit par M. Léopold Delisle dans son Cata- logue des Manuscrits des fonds Libri et Barrois (Paris, Cham- pion, i888). Dans VIntroduction du premier volume (p. u à lxi), M. Charles Adam a repris ma démonstration en la dévelop- pant ; il a, de plus, exactement déterminé la correspondance entre le numérotage de La Hire et celui de dom Poirier (daAs les limites où cette correspondance peut être sûrement étabhe aujourd'hui); il a également indiqué où se trouvent maintenant les 55 pièces qui pourront être utilisées pour la présente édi- tion, et enfin ce que l'on sait, soit sur la date, soit sur la cor- VI Avertissement. respondance avec l'édition de Clerselier, pour les 3o autres pièces qui ont certainement fait partie de la collection dispersée par Libri. Mais le lecteur a pu juger par lui-même que les conclusions ainsi posées par mon collaborateur et par moi ne sauraient être absolument valables en ce qui concerne le nombre total des pièces de la collection La Hire. En effet, s'il est incontestable que, pour les pièces portant un numéro simple, ce nombre était exactement de 83, nous ne savons point si, en outre de celles marquées « 9 seconde » et « 10 seconde », il n'y en avait pas d'autres, marquées de même d'un numéro double (ou même non numérotées), et par suite nous ignorons, en fait, combien de pièces au juste ont été exclues du classe- ment de dom Poirier, comme incomplètes ou fragmentaires. Divers indices, que j'exposerai plus loin, me conduisent à penser qu'il y a eu au moins trois et peut-être quatre pièces rentrant dans cette catégorie, et ne figurant pas p^rmi celles qui sont énumérées, comme à retrouver, dans VIntroduction du premier volume de cette édition (pages lx et lxi). Mais avant d'aborder cette discussion, je crois qu'il ne sera pas sans intérêt de faire connaître les recherches que j'ai poursuivies pour es- sayer d'établir, par un document précis, le nombre des pièces exclues du classement de dom Poirier. Nous savons, en effet, que ces pièces existaient dans la collection au moment de la Révolution, et qu'elles ont continué à y être conservées jus- qu'aux vols de Libri, puisque six (n°' de la Hire : 2, 6, 10'*^', i3, 18 et 78) ont été retrouvées, et que les cinq premières figurent précisément parmi celles que Libri a vendues à lord Ashburnham, et qui, grâce à M.Léopold Delisle,sont rentrées à la Bibliothèque Nationale (MS. fr. n. a. 5 160). On ne peut donc mettre en doute que, si les pièces en ques- tion n'ont pas été cataloguées par dom Poirier, elles n'aient cependant passé par ses mains. S'il y a eu un inventaire fait à ce moment, leur nombre a dû par suite, semble-t-il, être au moins noté, d'autant que leur importance était, en général, Avertissement. vu tout à fait comparable à celle de la plupart des lettres entières, seules cataloguées par dom Poirier. Or j'ai constaté qu'un inventaire avait été dressé; si malheu- reusement je n'ai pu le retrouver, tout espoir à cet égard ne doit pas être définitivement perdu, et le compte rendu des recherches que j'ai faites, peut, pour l'avenir, fournir quelques indications utiles. INVENTAIRE DE VICQ D'AZYR ET POIRIER. Dans l'ordre d'idées que je viens d'exposer, j'ai tout 'd'a- bord examiné les manuscrits de la Bibliothèque Nationale, fr. 20842, 20843 et 20844, qui renferment les papiers de dom Poirier. En dehors de la minute du classement des 77 lettres de Des- cartes qu'il a cataloguées, je n'ai retrouvé, sur ce classement, que deux documents contenus, de même que cette minute, dans le manuscrit fr. 20848. Le premier (f° 121) est le brouillon sur lequel a été établie la minute. Dans ce brouillon, les lettres sont inscrites, avec leurs dates, dans un ordre un peu différent, les numéros défini- tifs n'ayant été mis qu'après coup. L'ordre de ces numéros est le suivant : 2, 4, 3, 5, i3, 14, 6 à 12, i5 à 20, i, 21 à 61, 65, 62 à 64, 66 à 77. Aucune note n'indique l'existence de pièces non classées ; au contraire, on en trouve une mentionnant deux lettres de Fer- mat à Christian Huygens '. I. Probablement des copies des deux lettres connues, qui se trouvent à Leyde. Ces copies n'existent plus aux Archives de l'Institut, et doivent avoir été volées par Libri. Correspondance. II. " VIII Avertissement. La seule remarque, relative aux lettres de Descartes, qui se trouve sur ce brouillon et qui n'ait pas été reproduite sur la minute, est qu'il y aurait une lettre double, portant pour sa partie française le n" 5o, et pour sa partie latine, le n° 5t ; d'autre part le n° 52 est donné comme étant une copie du n" 5 1 . La minute indique seulement que le n" 5i et le n" 52 repré- sentent une même lettre latine ', l'un d'eux étant l'autographe de Descartes, l'autre une copie. Il s'agit d'une lettre à Mersenne du io avril 1646. La partie française est la lettre Clers., III, xciii ; la partie latine est la lettre Clers., \\\, xciv (critique de VAristarchits Samius de Roberval;. Or la copie de cette partie latine 'faite par Mer- senne et adressée à Mylon) est actuellement à la Bibliothèque Nationale; mais elle porte le n° 5i, et non pas le n" 52 indi- qué par le brouillon de dom Poirier. Sa cote dans la collection La Hire est 35 C ; c'était donc la Sq* pièce de cette collection (84— 35 = 59), tandis que l'Exemplaire de l'Institut marque la 60' lettre de La Hire comme étant l'original, et la 58' comme correspondant à la partie française. L'ordre était donc le sui- vant : 58, partie française; 5q, copie de la partie latine; 60, autographe de la partie latine. Cette dernière partie était donc bien séparée de la première; lo s du classement fait sous la Révolution, on eut l'intention de l'en rapprocher, puisqu'elles avaient fait partie du même envoi : mais, probablement par inadvertance, on numérota en réalité les trois lettres dans le même ordre (5o, 5i, 52 . Quant au second document que nous offre le MS. fr. 20843, c'est, au début, un extrait des procès-verbaux des séances de la Commission temporaire des Arts, pendant l'année 1794, avec I. C'est par erreur que, sur les tableaux p. lvii et lxi de V Introduction du premier volume, la lettre 60 de La Hire, 52 de Poirier a été marquée comme correspondant à Clerselier. III, xr v, c'est-à-dire au texte français de la lettre III, xciv. et non à cette dernière lettre. Le texte français est une version de Clerselier, qui ne représente nullement une m-nute de Des- cartes. Avertissement. ix renvois aux folios du registre original. Ce registre est aujour- d'hui conservé aux Archives Nationales, sous la cote F'^* — 7, ainsi que les suivants, 8 à i3, donnant les procès-verbaux des séances jusqu'à l'an IX. Dans l'extrait qu'il a fait de ces pro- cès-verbaux, Poirier semble avoir voulu conserver trace des travaux auxquels il avait personnellement pris part. La Commission temporaire des Arts fut instituée par décret de la Ct>nvention du 28 frimaire an II (18 décembre jygS) ; ce décret supprimait la commission des Monuments dont Poirier faisait partie; sa nomination à celle des Arts est en date du 25 pluviôse an II (i3 février 1794). Les séances commencèrent le 10 ventôse an II (28 février). On lit dans le registre des procès-verbaux : 5 floréal an II (24 avril 1794) : « Les Citoyens Vicq d'Azir et » Poirier sont chargés de faire l'examen uploads/s1/ descartes-oeuvres-vol-2-at-correspondance-mars-1638-decembre-1639.pdf

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  • Publié le Mar 24, 2022
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