Réparation et entretien des véhicules automobiles L’Institut national de recher
Réparation et entretien des véhicules automobiles L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) Dans le domaine de la prévention des risques professionnels, l’INRS est un organisme scientifique et technique qui travaille, au plan institutionnel, avec la CNAMTS, les CRAM-CGSS et plus ponctuellement pour les services de l’État ainsi que pour tout autre organisme s’occupant de prévention des risques professionnels. Il développe un ensemble de savoir-faire pluridisciplinaires qu’il met à la disposition de tous ceux qui, en entreprise, sont chargés de la prévention : chef d’entreprise, médecin du travail, CHSCT, salariés. Face à la complexité des problèmes, l’Institut dispose de compétences scientifiques, techniques et médicales couvrant une très grande variété de disciplines, toutes au service de la maîtrise des risques professionnels. Ainsi, l’INRS élabore et diffuse des documents intéressant l’hygiène et la sécurité du travail : publications (périodiques ou non), affiches, audiovisuels, site Internet… Les publications de l’INRS sont distribuées par les CRAM. Pour les obtenir, adressez-vous au service prévention de la Caisse régionale ou de la Caisse générale de votre circonscription, dont l’adresse est mentionnée en fin de brochure. L’INRS est une association sans but lucratif (loi 1901) constituée sous l’égide de la CNAMTS et soumise au contrôle financier de l’État. Géré par un conseil d’administration constitué à parité d’un collège représentant les employeurs et d’un collège représentant les salariés, il est présidé alternativement par un représentant de chacun des deux collèges. Son financement est assuré en quasi- totalité par le Fonds national de prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles. Les Caisses régionales d’assurance maladie (CRAM) et Caisses générales de sécurité sociale (CGSS) Les Caisses régionales d’assurance maladie et les Caisses générales de sécurité sociale disposent, pour participer à la diminution des risques professionnels dans leur région, d’un service prévention composé d’ingénieurs-conseils et de contrôleurs de sécurité. Spécifiquement formés aux disciplines de la prévention des risques professionnels et s’appuyant sur l’expérience quotidienne de l’entreprise, ils sont en mesure de conseiller et, sous certaines conditions, de soutenir les acteurs de l’entreprise (direction, médecin du travail, CHSCT, etc.) dans la mise en œuvre des démarches et outils de prévention les mieux adaptés à chaque situation. Ils assurent la mise à disposition de tous les documents édités par l’INRS. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’INRS, de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite. Il en est de même pour la traduction, l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la reproduction, par un art ou un procédé quelconque (article L. 122-4 du code de la propriété intellectuelle). La violation des droits d’auteur constitue une contrefaçon punie d’un emprisonnement de trois ans et d’une amende de 300 000 euros (article L. 335-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle). © INRS, 2008. Photos INRS et AFORPA. Réparation et entretien des véhicules automobiles ED 755 janvier 2008 Auteurs Claude Guillemin, INRS. Mise à jour 2007 : Henri Lupin et collaborateurs INRS. Cette brochure a été réalisée après consultation des syndicats professionnels et nous remercions le CCFA, le CFBP , le CNPA et la FNA de leur participation et l’AFORPA pour la mise à disposition de ses locaux et élèves pour les photos. INTRODUCTION 5 1 GÉNÉRALITÉS 6 1.1 Règles générales d’hygiène 6 1.2 Circulation. État des sols 8 1.3 Incendie. Explosion 9 1.4 Installations et matériels électriques 11 1.5 Bruit 13 1.6 Produits dangereux 16 2 TRAVAUX GÉNÉRAUX D’ATELIER 22 2.1 Levage et manutention 22 2.1.1 Manutentions manuelles 22 2.1.2 Manutentions mécaniques 23 2.1.2.1 Ponts élévateurs 23 2.1.2.2 Chariots automoteurs 24 2.1.2.3 Crics. Chandelles 25 2.2 Outils et outillages 26 2.3 Machines et appareils spéciaux 28 2.3.1 Règles générales 28 2.3.2 Appareils spéciaux 28 2.3.3 Meules et machines à meuler 29 2.3.4 Circuit d’air comprimé. Compresseur. Soufflette 30 2.4 Soudage 32 3 TRAVAUX SPÉCIFIQUES DIVERS 36 3.1 Mise en œuvre de fluides sous haute pression 36 3.2 Lavage. Nettoyage. Dégraissage 37 3.3 Fosses de visite 39 3.4 Préparation et peinture des véhicules 41 3.5 Accumulateurs au plomb 46 3.6 Réparation et entretien des garnitures de frein 47 3.7 Interventions sur véhicules au GPL 50 3.8 Interventions sur véhicules au GNV 52 3.9 Interventions sur véhicules équipés de coussins gonflables de sécurité et de prétendeurs (ou prétensionneurs) de ceinture (système airbag) 52 4 LISTE DE CONTRÔLE 54 SOMMAIRE Cette brochure est destinée à aider les employeurs et responsables d’ateliers de réparation et d’entretien des véhicules automobiles à prendre des mesures préventives, afin d’améliorer la sécurité dans leur établissement. Cette profession, étant constituée de très nombreuses entreprises de petite taille, les responsables, dans leur grande majorité, doivent assurer seuls les diverses fonctions de l’entreprise et ne peuvent donc pas toujours mettre en place une organisation efficace de la prévention. Or, les risques sont nombreux et très variés, aussi il en résulte un taux de fréquence des accidents supérieur à la moyenne nationale. De plus, au-delà des réglementations qui s'imposent aux employeurs, le « combat » pour l'amélioration de la sécurité et des conditions de travail des salariés rejoint et renforce celui de la qualité du travail et de la productivité. Ainsi, pour améliorer la performance globale de l'entreprise dans l'environnement réglementaire, social et concurrentiel actuel, il est essentiel de maîtriser les risques et leur coût induit. En outre, au jour où de très nombreux chefs d'entreprises s'apprêtent à passer la main, nous rappelons qu'une entreprise qui respecte les concepts d'hygiène et de sécurité sera plus facilement valorisable lors des négociations de vente. D'autre part, pour améliorer les conditions de santé et de sécurité au travail au sein des entreprises, celles-ci peuvent obtenir, sous certaines conditions, une aide financière en signant un contrat de prévention avec leur Caisse régionale d'assurance maladie (CRAM) ou leur Caisse générale de sécurité sociale (CGSS). STATISTIQUES 1. RÉPARTITION 60 000 entreprises employant 335 000 salariés dont 92 % d’entre elles ont moins de 10 personnes. 2. ÉVOLUTION • Effectifs : aujourd'hui 40% des artisans de la branche de la distribution et des services de l'automobile ont plus de 50 ans. Les départs à la retraite sont donc particulièrement nombreux. • Entreprises : la complexité croissante des véhicules, des outils et des techniques de réparation contraint aujourd'hui le réparateur à disposer d'un équipement minimum supérieur au petit outillage d'autrefois et implique une élévation des niveaux de formation. Le professionnel pour être compétitif et assurer au client le sérieux indispensable à la sécurité doit ainsi s'adapter constamment à l'évolution technique du secteur. 3. PRÉVENTION D’après les statistiques de la CNAMTS, au cours des trois dernières années, le taux de fréquence dans ce secteur d’activité recule légèrement pour s’établir à 28,03 en 2006. Il reste supérieur au taux moyen, tous secteurs confondus de la métallurgie (24,7 en 2006). En 2006, on a enregistré près de 14 700 accidents avec arrêt de travail soit 1 accident pour 20 salariés alors que la moyenne nationale, tous secteurs confondus, est de 1 accident pour 23 salariés. 5 INTRODUCTION OÙ SE PROCURER - les textes officiels : Journal officiel, 26 rue Desaix 75727 Paris cedex 15 tél 01 40 58 75 00 - les normes : AFNOR, 11 avenue de Pressensé 93571 Saint-Denis La Plaine cedex tél 01 41 62 76 44 - les publications INRS : auprès de votre CRAM ou CGSS (adresses en fin de brochure) 1.1 RÈGLES GÉNÉRALES D’HYGIÈNE Le respect des règles d’hygiène est un facteur important de sécurité. Le Code du travail prévoit notamment : a) Nettoyage régulier des locaux de travail et annexes. b) Installations sanitaires dans un local aéré, chauffé et isolé des locaux de travail et de stockage (fig. 1). En outre, les savons d’atelier mis à la disposition du personnel pour le nettoyage des mains doivent être conformes aux normes françaises NF T73-101 et 73-102. c) Aération des locaux : • les règles de ventilation à respecter sont définies par l’article R. 4222-6 du code du travail • dans un atelier avec ventilation mécanique, le débit minimal d’air neuf par occupant ne doit pas être inférieur à 60 m3 par heure. d) Chauffage : choisir des systèmes de chauffage non susceptibles d’enflammer d’éventuelles atmosphères inflammables. Par exemple : • chauffage central à eau, • réacteur thermo-catalytique (fig. 2). Les locaux doivent être maintenus fermés et chauffés de façon à garantir une température convenable. Aujourd'hui, de nombreux dispositifs permettent d'assurer les impératifs commerciaux et le confort des salariés. e) Éclairage conçu et réalisé de manière à éviter : • des accidents au poste de travail et lors des déplacements, • la fatigue visuelle et des affections de la vue (voir tableau ci-contre). Le niveau d’éclairement doit être déterminé en fonction de la nature de l’activité réelle de travail des personnes et en fonction de leurs besoins physiologiques. VALEURS D’ÉCLAIREMENT SUIVANT LES LOCAUX Espaces et locaux concernés Circulations extérieures (entrées, cours, allées) Aires de travail extérieures (ex. quais) Circulations intérieures (couloirs, escaliers) Vestiaires, sanitaires Ateliers où les tâches ne nécessitent pas de perception de détails Locaux affectés à des tâches nécessitant la perception de détails Bureaux (administratifs, secrétariat) Dont uploads/s1/ ed755-2-pdf.pdf
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- Publié le Dec 05, 2021
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