LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 18 septembre 2013 N°6975 - Vingt-troisième

LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 18 septembre 2013 N°6975 - Vingt-troisième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1€. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com 13 $. . . . IS IS IS IS IS IS IS IS IS ISSN SN SN SN SN SN SN SN SN SN SN SN SN SN SN SN SN SN N : 111 11 11 11 11 11 11 11 11 11 1 11 11 11 1 11 11 1 11 11 11 11 11 1 11 11 11 11 11 11 11 1 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 1 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 111- 1- 1- 1- 1 03 03 333 33 33 - htt tt tt tt tt tt t tt t ttp: p: p: p: : p: p: p: p: :// // // // //ww ww ww. w. w l el el el lwa wa wa ata ta ta ta ta ta ta tan. n. n. n. n. n. n. n co co co co com 1 ■ Les raisons qui ont motivé le départ de certains ministres et la nomination d’autres restent pour le moins obscures pour l’opinion ■ Le changement à la tête des départements de l’Agriculture et de l’Industrie risque de stopper l’élan des plans d’action lancés dans ces secteurs. ● La grève lancée par le Syndicat des journalistes tunisiens a été largement suivie. La majorité des rédactions s’y sont ralliées. Seules les chaînes TV et les sites proches d’Ennahdha ont brisé le mot d’ordre. L ’ancien chef de gouvernement et candidat potentiel à la prochaine présidentielle réagit dans une déclaration aux dernières décisions prises par le pouvoir. Il réitère que l’Etat algérien est bien installé dans la dérive et la déliquescence, et appelle à la mobilisation de tous pour impulser le changement. L e développement des réserves d’hydrocar- bures non conventionnels a franchi un nou- veau pas après l’adoption de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, en janvier dernier. Hier, dans une allocution lue en son nom par son conseiller Ahmed Mechraoui, le ministre de l’Energie et des Mines, Y oucef Y ousfi , a annoncé que le sec- teur avait identifi é des périmètres pour l’explo- ration de «shales gas» et que la demande a été faite aux autorités pour obtenir les autorisations requises pour le lancement des projets. (Suite page 7) Lies Sahar L e premier numéro du supplément Etudiant, ébauché et réalisé par une équipe de jeunes journalistes, vient étoffer la gamme des suppléments hebdomadaires qu’El Watan consacre à des segments spécifi ques de la vie nationale. Il est vrai qu’il manquait à notre journal de se rapprocher des universitaires et de s’intégrer au plus près de la vie estudiantine. Chaque mercredi, ce sera chose faite. Aujourd’hui, une plongée en apnée dans les diffi cultés qu’ils rencontrent à l’orée de la nouvelle année d’enseignement. ■ Dans une déclaration, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi , a annoncé que son département a identifi é des périmètres pour l’exploration des shales gas. La grande misère des cités U LIRE L’ARTICLE DE MOURAD SELLAMI EN PAGE 11 LIRE LES ARTICLES DE LYES MECHTI, AKLI REZOUALI, MADJID MAKEDHI ET SALIMA TLEMÇANI EN PAGES 2, 3 ET 4 LIRE LA DÉCLARATION EN PAGE 2 RETROUVEZ VOTRE SUPPLÉMENT ÉTUDIANT EN PAGES 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19 ET 21 DES DEMANDES INTRODUITES POUR L’EXPLORATION GRÈVE RÉUSSIE DES MÉDIAS EN TUNISIE GAZ DE SCHISTE LA CLASSE POLITIQUE SE MOBILISE POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION CHOIX DES NOUVEAUX MINISTRES QUEL SORT POUR LES RÉFORMES ENGAGÉES ? PHOTO :AFP PUBLICITÉ El Watan PHOTO : SAMI K. DÉCLARATION D’AHMED BENBITOUR ANCIEN CHEF DE GOUVERNEMENT «UNISSONS NOS FORCES, BRISONS LE SILENCE» SUPPLÉMENT ÉTUDIANT L a rencontre tripartite qui doit se tenir à la fin du mois en cours est censée tenir lieu de grand-messe de l’industrie. Du moins selon les annonces officielles, réitérées à satiété ces quelques derniers mois. A la clé, promet-on, une vaste stratégie, déjà toute prête, pour industrialiser l’Algérie, relancer quelques segments viables de son écono- mie hors hydrocarbures et ouvrir la voie à des partenariats public-privé de sorte à faire naître de nouvelles entités de production. En tout, avance-t-on du côté des organisations patronales conviées à la messe de Djenane El Mithak, ce sont quelque 94 propositions et donc autant de démarches qui sont conçues par le gouvernement pour relancer l’investissement et l’industrie nationale, de préférence avant que le gonflement des importations ne vienne à remettre définitivement en cause la bonne tenue des indicateurs macroéconomiques du pays. Que d’intentions louables ! Sauf que, avant même que toute cette nouvelle stratégie soit officiellement dévoilée et avalisée par le par- tenaire social et le patronat, le ministre, qui en faisait campagne depuis quelque mois, est sou- dainement remplacé par un autre. Sans égard aucun aux quelques agendas ou échéances économiques importantes ni surtout aux impé- ratifs de visibilité qui conditionnent les choix des investisseurs. De ce point de vue, des communautés d’affaires étrangères s’interrogent déjà sur la conduite à tenir face à un pouvoir politique qui annonce l’ouverture de tant de chantiers économiques, mais dont l’édifice institutionnel reste aussi instable et flou que les critères qui président aux choix des hommes qui le représentent. Pour le cas de l’industrie et de la nouvelle politique qui devrait être mise en œuvre en vue de sa relance, le gouvernement a annoncé, entre autres dé- marches, une série de mesures pour améliorer le climat des investissements. Est-il vraiment besoin d’entendre quelque chose à l’économie pour savoir qu’aucun climat ne peut être propice aux affaires sans une stabilité avérée des institu- tions, des lois et des politiques économiques ? Plan de relance de l’industrie, projets d’inves- tissement avec des partenaires étrangers dans l’automobile, la pharmacie, la pétrochimie… autant de chantiers mis pendant un temps sous la responsabilité d’un ministre pour être ino- pinément confiés à un autre, avant même d’en finaliser les négociations et d’en fixer les objec- tifs et les échéances. Les changements récur- rents de ministres, les remaniements incongrus et les pérégrinations de personnels politiques d’un département ministériel à un autre ne sont guère faits pour donner un signal favorable aux investisseurs. Presque encore nouveau, le gou- vernement Sellal vient tout juste d’être rénové et devra sans doute être changé à nouveau dans quelques mois. Etant donné qu’en Algérie, l’Etat demeure un acteur économique majeur, un potentiel investisseur étranger est donc réduit à être balancé d’un interlocuteur à un autre et même à revoir à chaque fois les termes de ses projets ; de même que les feuilles de route économiques sont à chaque fois réinitialisées. Au bout, une absence totale de lisibilité et de cohérence, des annonces de stratégies d’indus- trialisation et de diversification économique auxquelles personne, ou presque, n’accorde de crédit et, au grand dam des générations futures, un confinement sempiternel du pays dans un modèle économique précaire de rente pétro- lière. Akli Rezouali El Watan - Mercredi 18 septembre 2013 - 2 L ’ A C T U A L I T É DÉCLARATION D’AHMED BENBITOUR, ANCIEN CHEF DE GOUVERNEMENT L’industrie otage de l’instabilité CHANGEMENTS RÉCURRENTS DE MINISTRES «Unissons nos forces, brisons le silence» N ous avons pris connaissance des dernières décisions prises par le pouvoir en place. Nous aimerions rappeler à cette occasion que nous avons, dès le début de la décennie écoulée, prévu que l’Etat algérien dérivera vers la défaillance entre 2001 et 2010. Il dérivera vers la déliquescence entre 2011 et 2020. Aujourd’hui, l’Etat algérien répond à tous les critères scientifiques de défaillance. Il est bien installé dans la dérive vers la déliquescence. Le pays persistera, alors, dans la situation de non-gouvernance avec la forte probabilité de vivre en même temps la violence sociale et la violence terroriste. C’est alors la trappe de misère permanente et la porte ouverte à la dislocation de l’unité nationale et le danger sur l’unité du territoire. C’est pour faire face à ces dérives, qui étaient prévisibles hier et qui sont visibles aujourd’hui, que nous n’avons cessé d’appeler à un chan- gement pacifique de tout le système de gouvernance et non se conten- ter du changement des personnes. Il y va sérieusement de l’avenir de la nation ! Nous avons proposé de faire de l’élection présidentielle de 2014 la porte ouverte pour le changement du système de gouvernance pour une Algérie de paix, de justice et de prospérité. Les changements opérés récemment dans les structures de l’institution militaire vont- elles dans ce sens ? A voir l’avenir autrement, notre armée doit jouer un rôle de partenaire avec la société pour avancer ensemble vers la modernité et la sécurité institutionnelle. Sa mission, dans cette phase cruciale, n’est pas de reproduire le passé et consacrer le statu quo, mais plutôt de «démilitariser» les esprits et contribuer, avec d’autres acteurs politiques, économiques, intellectuels ainsi que les médias, à un engagement irréversible du pays dans la voie démocratique qui, à uploads/s1/ el-watan-du-18-09-2013.pdf

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  • Publié le Aoû 02, 2022
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