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: Digilized by Google •VlTf HfËSl Digitized by Google Digitized by Google Digitized by Google •.V\V«V ^ E S S A I S SUR L'HISTOIRE. DES BELLES LETTRES, DES SIENCÈS ET DES ARTS. Par M. juviNEL DE CaRLINCAS, TOME IL A LYON, Chez les i' ue r t s D l t hain, XoilYSétc uoa M. DCC. XL IX. Avec Apprd.ition A Privilège du RqI Digitized by Google Digitized by Goôgle r ^ • A B L E DES CHAPITRES ; DU TOME, SE CO N D. - ^ yf Edccine. Pag. i 1V*Anatomie. Chirurgie. • 55 Botanique. ' J ^ Chimie. - • - 1 ' 8o Mathématiques'. •• Arithmétique & Algèbre. : Géométrie. IOO •' io8 Cofmographie x Agronomie. i.?.8 Géographie. 187 Art de la Navigation. 205 Optique , Catoptriqm.} Dioptrique. 224 GUomonique. 258 Horlogéographïé.. *47 Méchanique. * 262 Hydrojtatique & Hydraulique. * 7 î> Muftque~ îoo Fortification. 3 51 - Architecture. ü* Fin de k Table des Chapitres. T^OJ. IL S \ V*’ FAUTES A CORRIGER, et Additions AU TOME SECOND P Ag. 68. lig. 14. quand il a décri : lifez. , quand il a décrit. P. 1 j 3. lig. 1 z. après , & les Seleucides, ajoutez. : Aracus , né en Cilicie fous le régné de Ptolomée Philadelphe , fît un Poème fur l’Aftronomie , & au •... ^ ; jugement de Quintilien , il tira de fora -• , fujet tout ce qu’on en pouvoir atten- dre. P. 188. lig. 1 7. qu’avoient fm\is:lifez. , qu’avoient fuivi. P. z 75. lig. 13. en une feui : lifez. , en une feule. P . 333. lig. dernière , aux Citât ion/y Derofe : lifez. , Berofe. v ESSAIS DigitizecJ by Google I. DES BELLES LETTRES „ des Siences 3 &- des Arts. MEDECINE. EtteSience a deux objets fort importans : la confervation de la lanté , & fon rétabliflèment quand on Ta perdue. Le régi- me de vie que la Médecine prefait , Tm . //. A Digitized by Google i Essais sur l’Histoire j. —- remplit le premier point : le deuxième ^ i i n d e e ' confifte dans la connoiilànce des mala- dies (c’eft ce qu’on appelle Patologie ) , dans la connoiflànce des Remèdes & dans leur application , ce qui eft du reflort de la Pharmacie. L’un & l’autre objet ne tend qu’à l’obfervation des loix que Dieu a établies pour les fondions du corps , & l’Art dont il s’agit con- duit le Médecin à l’obfervation de cés - loix (f ). Les Egy* Les Savans demeurent d’accord que ^•nt les in° ^cs Egyptiens ont inventé la Médecine : Tentées, en effet i tout fémbloit les porter à cette étude , ta férénité de Pair , la pureté du ciel , 8c l’ardeur du loleil , qui rendoit ^«rmi eux \a. Nature & forte „ & féconde. Une femme inventa la Médecine en Egypte , félon Manethon cité par Eufébe : mais Hérodote & Diodore donnent à cet- te Sience une origine plus illuftre. Nous apprenons de ces Hiftoriens qu’Orus, fils d’Ofiris & d’Iûs j & le dernier des Dieux qui regnerent en Egypte , étoit habile dans l’Art de la Médecine , & qu’avec ce talent il fe rendit célébré , & combla l’Univers de fés bienfaits (g). ( f ) Médecine théologique , Paris 1731, % ( g ) C’cft l’Apollon des Grecs. Digitized by Goo^ CES BELLES LeTTRESj&C. f Ëlculape j un des fils de Menés , com- t '.g pofa fix livres fur la Médecine (-h) : il ^ i 1 E N D s E“ regnoit à Memphis pendant que Ton frere Mercure regnoit à Thêbes ( i ) : ainfi , ce fut dans ce petit Roïaume que cet Arc prit naiflànce. La reconnoiflance de ce Peuple pour un fi grand bienfait , fit re- garder ces fix livres d’Efculape comme des livres divins , Sc il les donna en gar- de aux Piètres j ce qui prouve qu’ils exerçoient feuls la Médecine : mais ils partagèrent de telle forte leurs fondions, que chaque maladie eut fon Médecin particulier ( k ) : par une conduite fi Pa- ge ils évitoient la jaloufie , & ils fè ren- doient plus habiles dans leur métier. Du refte la manière de traiter les malades ne dépendoit pas du caprice des Méde- cins. Ils étoient obligés de s’en tenir aux règles confignées dans les livres facrés: en les fuivant ils ne répondoient point du fuccès : mais ils en étoient refponfa- bles , s’ils n’obfervoient pas ces règles , & leur inobfervation étoit punie de mort. Si cette loi réprimoit la témérité des charlatans , elle mettoit obftacle aux ( h ) Clem. Alex • Strom. 6. ( i ) Marshum Chron. Cnn. Ægyptinc. ( k ) Herodot. Hijlorinr. lib. i.- Ai] Digitized by Google M e’d e- Xl N E. Les Ifraë ktcs. 4 Essais sur l'Histoire nouvelles découvertes , & à la perfec- tion de l'Art. Ces règles étoient les oblervations qu'on avoit faites fur la nature des dif- ferentes maladies , & fur ce qui eft fa- vorable ou contraire à leur guérifon. Cette pratique n’étoit pas particulière aux Egyptiens. Hérodote ( 1 ) & Strabon ( m ) remarquent que les Babyloniens expo- foient les malades à la vùë des paftàns, pour s'informer d'eux s'ils n’avoient point été attaqués d'un mal pareil , & pour /avoir par quels remèdes ils en avoient été guéris. Ainfi la Médecine dans la /a- ge Antiquité étoit une Sience expéri- mentale , & nullement lyftématique. Que les Prêtres chez les Ifraëlites pra- tiquaient la Médecine , ainfi que chez les Egyptiens , je n'en veux pas d’autre preuve que la fonction qui leur étoit { iropre de féparer les Lépreux , de juger es autres impuretés légales , & de ré- gler la manière des purifications : tout cela fait une partie bien confidérable de la Médecine. Il eft parlé de Médecins dans le dernier chapitre de la Geiiefe (n) ( 1 ) Lib. i. ctp. 197. ( m ) Lib. 1 6. ( n ) Verfcc z. •> Digitized by Google j BES BELLES LETTRES, &C. J lorfque Jofeph fit embaumer le corps de — 1 ion pere Jacob : mais il eft clair qu'en M e’ d cette occafion il le fervit des Egyptiens. c 1 N E ‘ D'autres textes de l'Ecriture ( o ) font plusdécififs à l'égard des ifraëlites. Afa, Roi de Juda , attaqué de la goutte, eft: blâmé (p) d'avoir mis toute fa con- fiance dans l’Art des Médecins i: un paf- fage de l'Exode ( q ) marque allez que parmi ce peuple la Médecine & la Chi- rurgie n'étoient point des profitions diftinguées. On peut même croire que les Hebreux appelloient des Chirugiens pour la Circoncifion , comme les Juifs en ont encore qui font exercés à cette opération, & qu’ils nomment Moled ( r ). Sous les Alîamonéens , & du tems de J. C. les Juifs s’adonnoient à la Méde- cine : l'Eccléfiaftique veut qu'on honore ceux qui s’y appliquent : il releve la connoilïance des Simples , & la compo- fition des Remèdes (s). Dans l’Evan- gile ( t ) il eft dit que l’Hémorroïltè .avoir beaucoup fouffert entre les mains ( o ) Ff. 87. v. II. lfa. cap. $yv. 7. ( p ) Paralip. lib. u. cap. 16. v. il. ( q ) Cap. 11. v. 1 9. ( r ) Fleury Mœurs des Ifraëlites, pag, 160. ( s ) Cap. z8. ,*i\ 1. ÜTfeq. ( t ) Marc. cap. y. v. 16. Lac. cap. 8. v. 43. A •• • Digitized by Google € Essais sur i/HisTdiRi — de plusieurs Médecins , & confumé tout M e’ d e- fon bien en médicamens. Delà on peut c 1 * inférer que les Médecins fe mêloient auflî de la Pharmacie : ce n’eft que dans les derniers tems que ces différentes par- ties ont été exercées féparément. Les Perfes. - La Médecine fut toujours cultivée -dans la :Perfe. Le grand Cyrus menoit avec lui à l’armée un certain nombre de Médecins & il avoit trouvé cette cou- tume établie parmi les Généraux (v). Darius , fils d’Hyftafpe { x ) , & le jeune Cyrus ( y’) en ufoient de même. Il eft vrai que Darius n’avoit à fa Cour que des Médecins Egyptiens , parce qu’ils pafloient pour les plus habiles. Les Grecs. Les Grecs des tems héroïques ne fai- -foient confifter la Médecine que dans Part de panfer les plaies par des Remè- des topiques (z) : la frugalité exem- toit des maladies , & difpenfoit de prefr- crire aucun régime. Efculape ( a ) illu de Lacédémon & de Sparte , & qui vi- voit du tems de la Guerre deTroïe, T v ) Xenoph. Cyrop. Lib. n v ~ . ( x ) Herodot. .> ( y ) De Exped. C.yr. lib. j. : uploads/s1/ essais-sur-l-x27-histoire-des-belles-lettres-des-sciences-amp-des-arts-par-m-juvenel-de-carlencas.pdf

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  • Publié le Jui 16, 2021
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