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Photos : DR Photo : NewPress LUNDI 26 NOVEMBRE 2018 - 18 RABI'OU AL-AWWAL 1440 - N° 8572 PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 ANNIVERSAIRE DE LA RÉVOLUTION ALGÉRIENNE Réflexion sur les enseignements de l’historique Congrès de la Soummam Contribution Par Aïssa Kasmi (P . 8 et 9) ENQUÊTES BÂCLÉES ET TORTURE L’image ternie de la Gendarmerie nationale RENCONTRE GOUVERNEMENT-WALIS La déconcentration à l’ordre du jour l La nouvelle approche voulue par les pouvoirs publics pour la gestion des affaires locales est apparemment bien en marche si l’on se réfère aux toutes récentes déclarations du ministre de l’Intérieur, d’abord, et d’autres hauts commis de l’Etat, ensuite, dont Abderrahmane Sidini, l’inspecteur général du ministère de l’Intérieur, qui était d’ailleurs de passage à la rédaction de la Chaîne 3, hier, pour donner un peu plus de détails sur la projetée politique de «déconcentration de prérogatives au niveau régional». IL DÉSIGNE MOAD BOUCHAREB À LA TÊTE D’UNE INSTANCE DIRIGEANTE DU STATU QUO AU RÉCHAUFFEMENT Bouteflika dissout toutes les structures du FLN Comment l’axe Alger-Moscou s’est mis en place PAGE 5 PAGE 4 PAGE 4 Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l Coup de théâtre : Abdelaziz Bouteflika a procédé, hier, à la surprise générale, non pas à la désignation d’un remplaçant ou d’un intérimaire au poste de secrétaire général du Front de libération nationale qu’occupait Djamel Ould-Abbès, mais à la dissolution de l’ensemble des structures et instances dirigeantes du parti, issues du 10e congrès de juin 2015. Depuis hier, le FLN est confié à une «instance dirigeante» présidée par le président de l’Assemblée, Moad Bouchareb. PAGE 3 Bouakkaz, Dob et Houari Boukhors en liberté provisoire l Des chants de victoire ont, une nouvelle fois, retenti hier aux portes du tribunal d’Alger : les derniers détenus dans l’affaire dite de «cybercriminalité», ayant entraîné l’arrestation de journalistes, comédien, footballeur et présentateur TV, ont été libérés. Le dossier peut-il, cependant, être considéré comme étant clos ? P P Le dessin de Karim c Oui : 73,96% Non : 16,57% Sans opinion : 9,47% NON Sans opinion OUI Un jour, un sondage Résultat Avez-vous suivi le mot d’ordre lancé à travers les réseaux sociaux et qui appelle au boycott de la banane ? Pensez-vous que le ministère du Commerce devrait fermer le site de la Safex pour sa totale réhabilitation ? On affirme que le ministre de la Santé a convié les professeurs chefs de service On affirme que le ministre de la Santé a convié les professeurs chefs de service à une réunion qui n’a duré que… 10 minutes. à une réunion qui n’a duré que… 10 minutes. Il leur a juste annoncé la fin de mandat des commissions des Il leur a juste annoncé la fin de mandat des commissions des experts. experts. Certains professeurs, notamment ceux venus des wilayas éloi Certains professeurs, notamment ceux venus des wilayas éloi- - gnées, se demandent pourquoi le ministre ne s’est pas contenté gnées, se demandent pourquoi le ministre ne s’est pas contenté d’un simple courrier pour leur communiquer cette information. d’un simple courrier pour leur communiquer cette information. ERISCOOP ERISCOOP Lundi 26 novembre 2018 - Page 2 Soirperiscoop@yahoo.fr Réunion bouclée en … 10 minutes Ça s’agite Selon des sources, les boutiques Selon des sources, les boutiques du nouvel aéroport international du nouvel aéroport international d’Alger seront cédées moyen d’Alger seront cédées moyen - - nant un loyer mensuel qui nant un loyer mensuel qui dépassera les 1 500 000,00 DA. dépassera les 1 500 000,00 DA. Les réseaux sociaux s’agitent Les réseaux sociaux s’agitent déjà par rapport à cette infor déjà par rapport à cette infor- - mation et certains se posent la mation et certains se posent la question : combien question : combien coûtera le café ? coûtera le café ? DIGOUTAGE Par Arris Touffan Par Arris Touffan Il a l'air plus que têtu, E m m a n u e l Macron. Plus têtu même que de Gaulle, qui a fini par plier devant la volonté popu- laire. Lui, Macron, droit dans ses bottes, il voit les choses brûler mais il persiste que ce sont les gens, ceux-là qui cassent, qui n'ont rien com- pris. Si ce n'est pas jouer aux boutefeux ça, c'est quoi alors ? A. T. digoutagesoir@yahoo.fr digoutagesoir@yahoo.fr Boutefeux Affaire «Bamako- Alger» L’affaire de la filière de L’affaire de la filière de cocaïne dite «Bamako- cocaïne dite «Bamako- Alger» sera jugée en Alger» sera jugée en appel aujourd’hui. A appel aujourd’hui. A rappeler que parmi les rappeler que parmi les accusés figure le accusés figure le chanteur Réda Sika. chanteur Réda Sika. S O I T D I T E N PA S S A N T S O I T D I T E N PA S S A N T Eligible à l’exportation O n a souvent tendance à croire que tout ce qui tend à développer le pays se pense à Alger, la capitale, et nulle part ailleurs. On aurait tort, bien entendu, de s’en tenir à une réalité aussi peu fiable et de renoncer aux faits qui se démarquent de la tendance à ne s’inté- resser qu’à ce qui fait frémir le sérail. Il arrive, lorsque l’on parcours un papier plutôt plaisant, que l’on tombe sur une information inattendue. Dans un article traitant d’exportation de lentisque vers la Hollande, publié il y a quelques semaines par Le Soir d’Algérie, on apprend que 125 000 per- sonnes avaient, par exemple, fui leurs hameaux durant la décennie rouge. Les chiffres avancés concernaient, selon le correspondant de presse, les seules années 90, mais l’article en ques- tion ne disait pas si le nombre de déraci- nés concernait la seule région de Jijel ou l’ensemble du territoire. Puisque c’est de lentisque qu’il était question, de repeu- plement de douars désertés et de créa- tion d’emplois pour encourager le retour d’habitants qui avaient tout abandonné pour échapper à la barbarie terroriste, peut-être ne s’agissait-il que de la seule région de Jijel. Est-ce que les projets conclus par l’administration locale et les emplois qu’elle projette de créer en vue de ladite exportation vont favoriser un retour ou, à défaut, sédentariser ceux qui ont choisi de rester ? Quoique très inté- ressante, l’information qui renseigne sur la volonté de dynamiser des structures régionales en mal de partenaires locaux ou extérieurs, on ne comprend pas pour- quoi ce n’est pas cette nouvelle pourtant réjouissante qui retient l’attention. Pourquoi faire une fixation sur ce que sont devenus les milliers de personnes, qui avaient déserté leurs localités pour fuir le danger et dont on ne sait pas si la fameuse réconciliation adoptée pour faire revenir la paix a permis ou pas de repeupler les villages abandonnés. Elles sont tellement embarrassantes ces infor- mations qui, au lieu de nous réconforter, nous renvoient à des blessures non encore cicatrisées. Comme celle portant sur l’exportation d’un produit naturel vers des contrées moins soumises à l’exode et au renoncement. M. B. Par Malika Boussouf malikaboussouf@yahoo.fr Le Soir d’Algérie Lundi 26 novembre 2018 - PAGE3 Actualité E-Santé, carte Chifa et avions-taxis Dans une actualité nationale qui manque désespéré- ment de mordant, il y a, par intermittence, des choses qui surgissent comme «ces êtres étranges, venus d’une autre planète… » Des choses qu’on croyait donc tellement loin de notre univers en panne chro- nique d’innovation qu’elles susci- tent l’intérêt, ou, dans une moindre mesure, attirent l’attention. Tenez, ces derniers jours, il est question de «e-santé». Passé l’effet surprise et la curiosité d’«en savoir plus» sur la question, l’Algérien ordinaire se remet de ses émotions pour appréhender la nouveauté dans son quotidien. Il commence alors par poser les questions dont il ne peut pas faire l’économie. D’abord celle-ci, puisqu’il n’est jamais à court de raisons d’être sceptique : avons-nous déjà un système de santé publique «normal» pour pou- voir envisager ce qui se fait de plus innovant dans le monde ? Comme il n’aurait pas formulé l’in- terrogation s’il n’avait pas déjà la réponse, il passe sans transition à la question suivante. Comme en plus d’être un incurable sceptique, il est aussi un suspicieux patenté, il se demande si cette histoire de e-santé ne cache pas quelque chose qui va encore accentuer sa douleur en la matière. On l’aura vite saisi, sans qu’il nous fasse un dessin : est-ce que ce «truc» n’est pas une fenêtre ouverte sur la pri- vatisation qui, d’avoir été diaboli- sée depuis toujours, a fini par s’installer comme le cauchemar de la majorité ? Et pourquoi on ven- drait les hôpitaux dans un pays où l’Etat gère encore des hôtels ? C’est un autre débat ? D’accord, il passe alors à d’autres questions, puisqu’il en reste encore beaucoup et pas des moindres. En voilà quelques-unes : comment peut-on organiser l’ensemble des activités dans la santé alors qu’on n’a pas réussi, plus d’une décennie après son lancement, à banaliser l’usage de la «carte uploads/s1/ journal-le-soir-dalgerie-26-11-2018.pdf

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  • Publié le Dec 02, 2021
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