132 cent trente-deux Unité 1 - Lieux dits Piste 1 - Leçon 1. Activité 1 Max Ste

132 cent trente-deux Unité 1 - Lieux dits Piste 1 - Leçon 1. Activité 1 Max Stein, enregistrement au parc de la Petite-Italie à Montréal. Piste 2 - Leçon 1. Activité 2 l l Journaliste : Bonjour Claire. l l Claire : Bonjour. l l Journaliste : Vous êtes greeter à Quimper depuis près de deux ans. Qu’est-ce que vous choisissez de montrer aux voyageurs ou vacanciers qui viennent visiter la ville ? l l Claire : En fait, les parcours que je propose sont des parcours gourmands, des balades dégustation, si vous préférez. La Bretagne compte parmi les régions de France qui sont connues pour leur cuisine. Alors, selon les préférences gastronomiques des visiteurs, on fait soit un parcours salé, soit un parcours sucré. On se promène dans la ville en s’arrêtant pour goûter des spécialités locales. l l Journaliste : Lequel des deux a le plus de succès ? l l Claire : Le parcours sucré. En général, je donne rendez-vous aux visiteurs sur la place au Beurre où, comme je leur explique, on vendait autrefois le beurre d’hiver, très très salé. Aujourd’hui, c’est le paradis des crêperies. Du coup, l’odeur de beurre est restée. On commence donc notre dégustation par une crêpe beurre-sucre, au caramel ou à la confiture, pour bien apprécier la finesse de la pâte. l l Journaliste : Ça commence bien. l l Claire : Ça, c’est juste pour les mettre en appétit. Parce qu’après, je les emmène dans une boutique de la rue Kéréon qui propose des macarons assez incroyables : à la noix de coco, à la figue et même au beurre salé. l l Journaliste : J’en ai déjà l’eau à la bouche. l l Claire : Pour notre troisième escale, dans le centre, on passe par une pâtisserie qui fait d’excellents gâteaux. Donc là, ils peuvent s’acheter, au choix, un kouign-amann ou un gâteau breton aux pruneaux. l l Journaliste : Les deux, c’est pas possible ? l l Claire : Si, bien sûr, mais c’est très lourd ! « Kouign-amann » en breton, ça veut dire « gâteau au beurre ». Je vous laisse imaginer la quantité de beurre qu’il faut pour le préparer. Et le gâteau breton, c’est pas non plus ce qu’on fait de plus léger comme dessert. Donc, à mon avis, c’est l’un ou l’autre, il faut choisir. Sinon, ils peuvent aussi en prendre un de chaque et se les partager, ou alors les garder pour le lendemain – ça se garde très bien. l l Journaliste : Vous ne goûtez que des spécialités bretonnes pendant la visite ? l l Claire : Oui, à part les macarons, qui sont parisiens d’origine, je ne fais goûter que des desserts typiquement bretons. On finit par la visite d’une biscuiterie au bord du fleuve. Là, s’ils ont encore faim, ils peuvent acheter des produits du coin. En dehors des classiques comme les palets bretons ou galettes sucrées, il y a des crakous aux noisettes à tomber par terre. Piste 3 - Leçon 2. Activité 2 l l Présentatrice : Cités dérivées vous emmène aujourd’hui dans la capitale libanaise, où un bâtiment à l’histoire mouvementée deviendra bientôt le musée de la mémoire de la ville. À Beyrouth, Karim Haddad. l l Karim Haddad : Surnommé la « maison jaune », l’immeuble Barakat est un des lieux emblématiques de la ville. Ce grand bâtiment ocre, dont la façade porte encore les marques de la guerre civile, a échappé à la démolition durant la période dite de « la Reconstruction ». l l Présentatrice : Il n’a donc pas été rasé. l l Karim Haddad : Non, et c’est heureux car cet immeuble possède une architecture unique, qui fait la part belle au vide et à la lumière, sans oublier son cachet art déco. Il a été habité par des familles pendant cinquante ans, dont les Barakat qui en étaient propriétaires. Il abritait aussi un cabinet de dentiste et plusieurs boutiques au rez-de-chaussée, entre autres un salon de coiffure. l l Présentatrice : Jusqu’à ce que la guerre éclate... l l Karim Haddad : Tout à fait. L’immeuble est situé à un carrefour, sur l’une des lignes qui divisent la ville. Cela en faisait un endroit très exposé donc dangereux. Il devient alors un repaire de snipers qui se cachent entre ses murs pour assassiner les passants. En quinze ans, la guerre a fait plus de 150 000 morts, dont beaucoup sont tombés sous les balles des francs-tireurs. l l Présentatrice : C’est ce passé tragique qui fait de la Maison jaune l’endroit idéal pour ouvrir un musée de la mémoire. l l Karim Haddad : Rebaptisé « Beit Beirut » – c’est-à-dire la maison de Beyrouth –, l’immeuble appartient désormais à la municipalité. Les travaux touchent à leur fin et le musée de l’histoire de la ville est sur le point d’ouvrir ses portes. En plus des espaces d’exposition, les habitants pourront y trouver une médiathèque, un observatoire urbain, un auditorium et même un restaurant. l l Présentatrice : Et on ira le visiter avec grand plaisir. Merci Karim Haddad ! Piste 4 - Leçon 3. Activité 2 l l Témoignage 1 : Je m’appelle Emma et je voudrais crier mon amour pour toi, Saint-Ursanne. J’ai toujours été sous ton charme. Déjà, quand j’étais toute petite, je disais sans arrêt à mes parents qu’on habitait le plus beau village de Suisse. Traverser tes ponts en marchant toujours sur les mêmes pierres, retrouver mes potes devant tes ruines tous les dimanches… Ça peut paraître banal ou ennuyeux de vivre dans un bled à la campagne, n’empêche que ça me crèverait le cœur d’aller vivre en ville. Savoir que je peux prendre mon VTT quand je veux et m’aventurer sur tes chemins que je connais comme ma poche, ah, c’est le bonheur ! l l Témoignage 2 : Allô allô, alors moi, c’est Robin et je profite de ce message pour partager ma haine pour l’arrêt de bus en bas de chez moi. Avec tes affiches arrachées, tous les chewing-gums collés sur ton banc et ta poubelle dégueulasse, tu me donnes le cafard. Même si c’est bien pratique que tu sois juste sur le trottoir d’en face, je préfèrerais ne pas te voir depuis la fenêtre de ma chambre. En fait, je ne peux pas te sentir. Je dois quand même admettre que, à cause de toi ou grâce à toi, j’ai trouvé la motivation pour m’inscrire pour passer mon permis de conduire ! Merci l’arrêt 250B ! n n Témoignage 3 : Allô bonjour, moi, c’est Sofiane et j’appelle pour parler de mon meilleur ennemi : le quartier dans lequel j’ai grandi, dans la Médina de Marrakech. Il y a les jours où je te hais : les jours où tes rues sont tellement pleines de gens, il y a tellement de vendeurs et de touristes qu’on ne peut plus passer. Les jours où la poussière et la chaleur m’oppressent. Les jours où les mobylettes et les pétards me cassent les oreilles, où j’ai juste envie qu’on me laisse marcher tranquille. Ces jours-là, je ne peux pas te voir. Et puis il y a les jours où je t’adore. Tes rues sentent le café, les fruits mûrs et les crêpes mille-trous. Ta musique et tes voix me rendent tout joyeux. J’ai l’impression d’être amoureux. Je me sens bien plus chez moi dans tes ruelles que dans n’importe quelle grande avenue de n’importe quelle ville du monde. Ça fait dix-huit ans que je t’habite et je découvre encore en toi des endroits secrets, des détails que je n’avais jamais remarqués. Mon quartier, je t’ai dans la peau : je ne peux pas te supporter et je ne pourrais pas vivre ailleurs. Transcriptions 133 cent trente-trois Piste 5 - Phonétique 1. On est trop BIEN ici ! 2. On est trop bien ici ! 3. On est troooooop bieeeeen ici. 4. On est trop bien, ici. Unité 2 - Mémoires vives Piste 6 - Leçon 1. Activité 2 n n Enseignante : On va maintenant écouter l’exposé de Rita et Néo sur… sur quoi déjà ? l l Rita : Sur la formation des souvenirs. n n Enseignante : Allez-y, on vous écoute. l l Rita : Alors nous, on s’est intéressés au processus de mémorisation. Comment les informations peuvent se transformer en souvenirs dans le cerveau. Dans un premier temps, on va décrire ce processus et, par la suite, on vous parlera des facteurs, des éléments qui jouent un rôle très important dans la mémorisation. l l Néo : D’abord, il faut que l’information arrive au cerveau. Les rêves, les pensées, les images mentales y sont déjà. Mais dans les cas où le stimulus vient de l’extérieur, ce sont les sens et les circuits de la mémoire perceptive qui le captent et le transforment immédiatement en information, comme vous pouvez le voir sur le schéma. Si je dis à Rita que je m’appelle Néo, l’information va passer par ses oreilles et, de uploads/s3/ 132-141-aplus5-sbk-transcription.pdf

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