Unam Sanctam Wha Due sr ke Be Aga —— YVES CONGAR VRAIE ET FAUSSE REFORME DANS L

Unam Sanctam Wha Due sr ke Be Aga —— YVES CONGAR VRAIE ET FAUSSE REFORME DANS L’EGLISE 1969 alt i, ra 4 hg ves . a Me! ie ers sa 4 ae Be a nt > sey ye re a ia th sich ited eae # te PSS Dae tnd iy f “ i 7 p : f i? ie f ae . j F. ». 3 >» . ; x r a j \ ; < ~% - wt M mii pe * ie e Pp } ve 4 - j if at 7 ] * * ae Bia ie = ~ = ay . 3 ie +4. * < fo ° « - ae "or } P 4 : fc: F ie pee we - m ate > 4 oe . : =, i se | 22 with ih ineetiom. 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P. ny Gy VRAIE ET FAUSSE REFORME DANS L’EGLISE » 2° édition revue et corrigée : : A : § de “7 : m7 3] i weRNCIS SEM pss ~ i LES EDITIONS DU CERF 29, Boulevard Latour-Maubourg PARIS - VIle 1968 PREFACE DE LA SECONDE EDITION Le livre dont nous présentons une seconde édition « revue et corrigée » est sorti des Presses en novembre 1950. De bien des fagons, il trahit sa date de naissance : pas seulement par la documentation mise en ceuvre mais par le climat ecclésial et théologique et, plus profondément, par la problématique elle- méme. Sous tous ces aspects, la situation présente n’est pas celle des années 47-50. Ce n’est pas trop grave pour la docu- mentation: on peut la mettre 4 jour. Nous nous y sommes efforcé de notre mieux. Il reste le climat ecclésial et la pro- blématique. Entre 1947, date d’une premiére rédaction de ce livre, et 1950, VEglise était, en France principalement, en pleine re- cherche de formes d’activité pastorale adaptées a la prise de conscience qu’elle avait faite de la vraie situation du champ de son apostolat. Certaines initiatives inquiétaient les milieux romains. Le grand pape que fut Pie XII n’était certes pas op- posé a tout changement mais il voulait en garder le contrdle assez strict et méme l’initiative. De plus, s’il pratiquait, dans le domaine interne des réalités catholiques, certaines ouvertu- res réformistes (exégése, liturgie), il gardait une mesure d’une extréme prudence dans les domaines ow les catholiques pou- vaient se trouver au contact des «autres». Enfin, au plan théologique, il se montrait non seulement soucieux de garder un contréle rigoureux, mais sensible a V’inquiétude que sou- levaient certaines méthodes de recherche : l’encyclique Humani generis est du 12 aoit 1950. Est-ce une illusion? I] nous semble qu’en 1947-50, les re- cherches théologiques et pastorales se poursuivaient encore, de notre part, dans le cadre des réalités traditionnelles d’Eglise et a partir d’elles: on voulait les adapter aux situations nou- velles révélées par les enquétes et par l’expérience ; on ne les Ae en ene ree Se ee ee ee Se ed 8 Vraie et fausse réforme dans l’Eglise mettait nullement en cause elles-mémes. II s’agissait principa- lement d’adaptations apostoliques et la papauté en reconnaissait volontiers le principe '. Chez nous, la distinction faite par E. Mounier et, en somme, par J. Maritain, entre christianisme et «monde chrétien », fournissait assez bien le cadre intellectuel dans lequel pouvaient s’inscrire et se formuler les aspirations réformistes. Il s’agissait de libérer l’Evangile de formes socio- logiques, pastorales, liturgiques, plus ou moins désuétes, pour lui rendre toutes ses chances dans un monde qui appelait de nouvelles formes, de nouvelles expressions, l’invention de nou- velles structures. Un climat ecclésial nouveau a été créé par Jean XXIII en moins de quelques semaines, puis par le Concile *. L’ouverture la plus large est venue d’en haut. Du coup, des forces de ré- novation qui avaient peine 4 déboucher a lair libre peuvent se déployer. Les timides exemples de réformes qu’on peut trouver mentionnés dans notre texte de 1950° sont largement dépassés ! Ce qui se passe en ce moment est bien, quant a son positif, ce que nous appelions de nos veeux, mais distance prodigieuse- ment ce qu’on pouvait espérer en 1950. Réforme liturgique encore en plein mouvement, institution de conseils presbytéraux et pastoraux (avec participation de laics), restauration de ce qu’on peut appeler la vie conciliaire de l’Eglise (Synode des évéques, Conférences épiscopales, synodes diocésains, etc.), en- couragements donnés a la recherche dans le domaine des scien- ces religieuses, recherche et commencement de mise en place d’un nouveau régime dans la formation des clercs, etc. Dans 1. Témoin ces déclarations de Pie XII, caractéristiques d’un programme d@adaptation: «Le Corps mystique du Christ, a l’instar des membres physiques qui le composent, ne vit pas et ne se meut pas dans |’abstrait en dehors des conditions constamment changeantes de temps et de lieu; il n’est et ne peut étre séparé du monde qui l’entoure ; il est toujours de son siécle, il avance avec lui jour aprés jour, d’heure en heure, en adaptant continuellement ses maniéres et son attitude a celles de la société au milieu de laquelle il doit agir». (Pre XII, discours au Séminaire d’Anagni, 29 avril 1949: Discorsi e Radiomessaggi XI, p. 50 et R. RouQuETTE in Etudes, avril 1951, p. 68). 2. Nous nous sommes demandé si Jean XXIII avait lu Vraie et fausse réforme. La réponse nous est venue un jour d’un Missionnaire qui nous a spontanément rapporté ceci: en 1952, rendant visite 4 Mgr Roncalli, a la Nonciature de Paris, il le trouva en train de lire ce livre, dans les marges duquel il avait donné des coups de crayon (cet exemplaire existe sans doute encore). Mgr Roncalli dit a son visiteur: « Une réforme de l’Eglise, est- ce possible ? » 3. Nous nous étions intentionnellement abstenu de dresser ou méme de suggérer un programme concret de réformes, afin de demeurer au plan dune étude théologique (nourrie d’histoire) de la nature et des conditions d’une vraie réforme dans |’ Eglise. Nouvelle préface 9 lensemble et malgré quelques accidents malheureux, les théo- logiens jouissent d’une normale liberté de recherche et d’expres- sion. Mais surtout, deux grands faits marquent déja et mar- queront de plus en plus le climat de la vie ecclésiale : une ecclé- siologie du Peuple de Dieu ; l’cecuménisme. Nous n’avons pas fini de dérouler les conséquences des dé- marches ecclésiologiques faites par Vatican II: dépassement d’une ecclésiologie de pure « hiérarchiologie » et dénonciation du juridisme (non, bien sir, ignorance du Droit!) ; primauté donnée a l’ontologie de grace a base sacramentelle, a l’exis- tence chrétienne ou baptismale comme telle par rapport aux situations occupées dans la société-Eglise ; conception aposto- lique, non principalement rituelle, du sacerdoce, et place de la Parole, de la catéchése ; reconnaissance des charismes et de la variété des ministéres, etc. Quant a l’ceecuménisme, on peut dire qu’il est devenu ou est en voie de devenir une dimension qui accompagne toute la vie de l’Eglise, méme sa vie la plus interne‘. Cela entraine et entrainera évidemment des réinter- rogations, des ouvertures ou élargissements dont on ne peut présentement mesurer ni l’ampleur ni la profondeur. Ainsi se noue par l’autre bout le lien que, dés le début, nous avions percu et souligné entre cecuménisme et réformisme: les ré- formes ne sont pas seulement une requéte, une sorte de préa- lable de ’cecuménisme, elles se nourrissent aussi de lui. Si le climat ecclésial est neuf, la problématique s’est égale- ment renouvelée. Plus par addition et approfondissement que par substitution de données totalement inédites aux données anciennes. Les questions demeurent des questions d’adaptation, mais elles sont devenues plus radicales non seulement parce qu’elles sont plus dures, plus exigentes et plus urgentes, mais parce qu’elles se posent aujourd’hui au niveau uploads/s3/ vraie-et-fausse-reforme-dans-l-x27-eglise-yves-congar.pdf

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