École des Beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire Concours d’entrée 2020 Épreuve de

École des Beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire Concours d’entrée 2020 Épreuve de culture générale Choisir 1 sujet parmi les 2 sujets suivants : Sujet 1 : Texte libre sur le tableau de Philip Guston : A Day's Work et le commentaire de Philip Roth : "Pour Philip Guston la peinture est un tribunal qui a tous les roles à la fois : juge, avocat, victime et bourreau". Philip Guston, A Day's Work, 1970, 198 X 279 cm. Sujet 2 : S'il est difficile, voire impossible de décrire ce qu'est l'art (oublions les dictionnaires ou autres définitions toujours incomplètes), pourriez-vous relater puis analyser une expérience toute personnelle d'une rencontre avec l'art. Pour ce travail, merci de privilégier une rencontre avec une œuvre d'art contemporain. Ne restez pas dans le général, partez précisément de l’œuvre en question. Et posez-vous la question (à vous en propre, et pas en général) : qu'est-ce que l'art me fait, est-ce de l'ordre du pur plaisir, est-ce qu'il m'enseigne quelque chose, me dit quelque chose ? Concours d’entrée 2019 Épreuve de culture générale du jeudi 25 avril 2019 Sujet 1 : 1. David Hammons, In the Hood, 1993, capuche de sweatshirt avec cordon. 2. Gustave Courbet, Le Désespéré (autoportrait), 1843-1845, huile sur toile, 45 x 54cm. Vous engagerez une réflexion personnelle et argumentée à partir des deux œuvres proposées. En fonction de votre sensibilité, vous etes libres de vous appuyer plus particulièrement sur l’une ou l’autre, de les confronter, d’établir des relations possibles, ou encore de développer un motif en extrapolant. La forme du texte est également à votre initiative. Sujet 2 : Exprimez et développez de manière créative votre point de vue personnel sur un événement : exposition d’art contemporain ou ancien, concert, pièce de théâtre, danse…, visité ou vécu par vous récemment dans des lieux professionnels dévolus à l’art et à la culture, en précisant le titre de l’événement et le lieu où vous l’avez vécu. Concours d'entrée 2019 Épreuve écrite culture générale mercredi 24 avril 2019 Sujet 1 En vous basant sur les travaux de Christian Marclay et de Bertrand Planes, vous parlerez de l'expérience du temps et de la durée dans l'art. Propriété de l'artiste Propriété de l'artiste Christian Marclay, The Clock (2010). Séquence vidéo en boucle de 24h, consistant en un montage de scènes de films de cinéma et de télévision qui montrent des horloges et des montres. La diffusion du film est synchronisée avec l'heure réelle. Bertrand Planes, Life Clock #3 (2015). Horloge dont le mécanisme est ralenti 61320 fois afin que l’aiguille des heures effectue un tour de cadran non pas en 12h mais en 84 ans, soit l’espérance de vie à la naissance des femmes nées l’année de la création de l’œuvre. La version 3 de cette pièce à la différence de Life Clock #2 (2011) est caractérisée par ses subdivisions basées sur notre perception de temps qui semble s’accélérer avec l’âge. http://www.bertrandplanes.com/life-clock/ Sujet 2 À partir de l'aphorisme d'Alfred Korzybski1 : « Une carte n'est pas le territoire qu'elle représente », ainsi que des exemples qui vous viennent à l'esprit, vous rédigerez un texte libre. 1 Philosophe et scientifique, fondateur de la sémantique générale (une logique de pensée basée sur les mathématiques et la physique du tournant du XIXe et du XXe siècles). Concours d’entrée 2019 Épreuve de culture générale mardi 23 avril 2019 Sujet 1 Vous engagerez une réflexion personnelle et argumentée à partir de l'œuvre proposée. En fonction de votre sensibilité, vous êtes libre de proposer une analyse ou de développer un motif en extrapolant à partir d'une approche personnelle. La forme du texte est également à votre initiative. Le cercle imaginaire, Mohammed Bourouissa, série Périphérique, 2005-2009. «Comme je viens d’une cité, dit l’artiste, c’est une manière de penser que je connais, mais mon travail porte davantage sur le pouvoir et les rapports de force. J’essaie de composer des images et de réfléchir à la représentation et aux stéréotypes. (...) Je ne suis pas un militant, ce que je cherche, c’est l’art » (Mohamed Bourouissa cité par Brigitte Ollier, in « Visions périphériques », Libération, 4 nov. 2008). Sujet 2 Développez une approche personnelle d'une exposition qui vous a suffisamment marqué pour que vous soyez ici à postuler en école d'art. Entre "article de critique d'art" et sensibilité personnelle, n'hésitez-pas à décrire précisément certaines pièces et à les rapprocher de votre connaissance de la scène de l'art contemporain. Concours d’entrée 2018 – Mardi 17 avril Sujet 1 Vous engagerez une réflexion personnelle et argumentée à partir des deux œuvres proposées. En fonction de votre sensibilité, vous êtes libres de vous appuyer plus particulièrement sur l’une ou l’autre, de les confronter, d’établir des relations possibles, ou encore de développer un motif en extrapolant. La forme du texte est également à votre initiative. Théodore Géricault (1791-1824), Le Radeau de la Méduse , Salon de 1819. Huile sur toile. H. 491 L. 716 cm. Arrivée de migrants sur les côtes de l'île de Lesbos, le 16 novembre 2015. Photo : Sergey Ponomarev/The New York Times, Prix Pulitzer 2016 (prix de photojournalisme). Sujet 2 " Le beau est fait d'un élément éternel, invariable, dont la quantité est excessivement difficile à déterminer, et d'un élément relatif, circonstanciel, qui sera, si l'on veut, tour à tour ou tout ensemble, l'époque, la mode, la morale, la passion. " Charles Baudelaire A partir de votre approche personnelle de la création contemporaine, tant dans vos connaissances acquises que d ans vos expériences sensibles, vous commenterez cette fameuse citation de Charles Baudelaire, extraite de son ouvrage intitulé Le peintre de la vie moderne, 1863. Soyez clair, concis, précis dans vos idées, et référencez votre développement (exemples d'expositions vues, d'oeuvres étudiées, de pensées d'auteurs, etc.) Sujet 3 1 page recto/verso maximum Vous écrirez un texte libre à partir de cette image. Concours d’entrée 2018 mercredi 18 avril 2018 Sujet 1 Commentaires de la citation et des deux tableaux de Malévitch : « Je peux souffrir comme {Giordano} Bruno. Mais mes formes resteront, comme sont restées les preuves de Bruno ». Kasimir Malevicth. De quoi nous informe ce propos de Malevicth en regard des deux œuvres réalisées en 1915 et 1933-1931 ? Kasimir Malevitch, Croix [noire], 1915 Huile sur toile 80 x 80 cm Kasimir Malevitch, Sensation du danger, (L' homme qui court), 1930 - 1931. Huile sur toile. 79 x 65 cm. Sujet 2: Vous engagerez une réflexion personnelle et argumentée à partir des deux œuvres proposées. Vous êtes libres de vous appuyer plus particulièrement sur l’une ou l’autre, de les confronter, d’établir des relations possibles, ou encore de développer un motif en extrapolant. La forme du texte est également à votre initiative. Gustave Courbet, La Source du Lison, 1864. Huile sur toile, 91 x 73 cm. Collection privée. - John Stezaker, Mask VII, 2005, Photographie et collage (carte postale), Collection particulière. Sujet 3 Commentaires du tableau de Manet et du poème de Baudelaire : La rue Mosnier aux drapeaux de Édouard Manet, 1878, h/l, 65,5 x 81 cm Les sept vieillards de Charles Baudelaire. À Victor Hugo. Fourmillante cité, cité pleine de rêves, Où le spectre en plein jour raccroche le passant ! Les mystères partout coulent comme des sèves Dans les canaux étroits du colosse puissant. Un matin, cependant que dans la triste rue Les maisons, dont la brume allongeait la hauteur, Simulaient les deux quais d'une rivière accrue, Et que, décor semblable à l'âme de l'acteur, Un brouillard sale et jaune inondait tout l'espace, Je suivais, roidissant mes nerfs comme un héros Et discutant avec mon âme déjà lasse, Le faubourg secoué par les lourds tombereaux. Tout à coup, un vieillard dont les guenilles jaunes Imitaient la couleur de ce ciel pluvieux, Et dont l'aspect aurait fait pleuvoir les aumônes, Sans la méchanceté qui luisait dans ses yeux, M'apparut. On eût dit sa prunelle trempée Dans le fiel ; son regard aiguisait les frimas, Et sa barbe à longs poils, roide comme une épée Se projetait, pareille à celle de Judas. Il n'était pas voûté, mais cassé, son échine Faisant avec sa jambe un parfait angle droit, Si bien que son bâton, parachevant sa mine, Lui donnait la tournure et le pas maladroit D'un quadrupède infirme ou d'un Juif à trois pattes. Dans la neige et la boue il allait s'empêtrant, Comme s'il écrasait des morts sous ses savates, Hostile à l'univers plutôt qu'indifférent. Son pareil le suivait : barbe, œil, dos, bâton, loques, Nul trait ne distinguait, du même enfer venu, Ce jumeau centenaire, et ces spectres baroques Marchaient du même pas vers un but inconnu. À quel complot infâme étais-je donc en butte, Ou quel méchant hasard ainsi m'humiliait ? Car je comptai sept fois, de minute en minute, Ce sinistre vieillard qui se multipliait ! Que celui-là qui rit de mon inquiétude, Et qui n'est pas saisi d'un frisson fraternel, Songe bien que malgré tant de décrépitude Ces sept monstres hideux avaient l'air éternel ! Aurais-je, sans mourir, contemplé le huitième, Sosie inexorable, ironique et fatal, Dégoûtant Phénix, fils et père de uploads/s3/ annales-concours-entre-e-e-preuve-culture-ge-ne-rale 1 .pdf

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