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1 MEDIA INFORMATIONS 2022 www.artpassions.ch | @artpassionsmag | @revuesuisse | @artpassions CONCEPT TARGET CONCEPT Artpassions is unquestionably the most beautiful art magazine published in Switzerland, with an international perspective. The magazine investigates the artistic current events under all its forms: plastic arts, cinema, photography, but also music, architecture, design… Quarterly publication, Artpassions gives the floor, in every number, to a personality recognized in its domain, which maintains us of its tastes and his artistic course. Private collectors reveal their treasures, strangers of the general public. Unpublished themes, treated by experts or commented by writers, are emphasized by a luxurious iconography. Artpassions: About 80 pages on white half-matt coated paper, sewn, square back, the brilliant and rhythmical layout of which hangs on the reader. TARGET Artpassions is the magazine of the art lovers, the managers and the creators, active city-dwellers were implied in the economic life. Been used to the excellence, their high purchasing power, their attachment in the patrimonial brands and their curiosity for the novelty, make a readership of 1st choice for our announce Artpassions is also the reference meeting of the actors of the world of the art: professionals, gallery owners, antique dealers or managers of museums, as much as architects, designers and collectors. READERSHIP Age: from 30 years Distribution: 52 % women and 48 % men PUBLISHER SAM SA – Cour de Saint-Pierre 5 – CH-1204 Geneva Tel: + 41 (0) 22 700 13 80 admin@samcommunication.ch 2 www.artpassions.ch | @artpassionsmag | @revuesuisse | @artpassions ENTRETIEN AVEC BORIS WASTIAU S’il s’est d’abord rêvé en américaniste, Boris Wastiau est devenu, par le hasard heureux d’une bourse, anthropologue spécialisé du continent africain. Au terme de plusieurs années passées au musée de Tervuren, en Belgique, il rejoint en 2007 l’équipe du MEG de Genève, dont il prend les rênes deux ans plus tard. Rencontre avec ce directeur de musée passionnant et passionné. BORIS WASTIAU ITINÉRAIRE D’UN ANTHROPOLOGUE DÉCOMPLEXÉ Propos recueillis par Bérénice Geoffroy-Schneiter ENTRETIEN Rencontrer Philippe Sollers est toujours une joie. Personne n’est plus attentif ni plus généreux. Parler de sa passion pour les arts ? Il est d’accord ! Rendez-vous dans son bureau chez Gallimard. Aux murs, des reproductions de tableaux de Picasso, un poème chinois calligraphié, la peinture d’un cavalier par Giuseppe Castiglione, ce jésuite italien fou de Chine. Sur son bureau, une carte postale représentant le jeune fils de Manet en canotier ; des objets, un lingam indien, un petit éléphant en ivoire, un gros dé noir, et un DVD sur « le Nouveau », son dernier roman paru chez Gallimard. Près de la fenêtre ouverte, qui donne sur une terrasse et des fleurs, des portraits de Joyce et de Voltaire sur une étagère. Et puis des livres, des livres partout, toute une bibliothèque… « Pour savoir écrire, il faut savoir lire, et pour savoir lire, il faut savoir vivre ». Cette phrase de Guy Debord, que Philippe Sollers aime citer, a valeur de preuve. Encore faut-il comprendre ce dont il s’agit, de l’intérieur. Qu’il parle de peinture, de musique ou de littérature, c’est toujours en artiste que Sollers entre en conversation avec les aventuriers de la vie que sont les peintres, musiciens et écrivains avec lesquels il a choisi de voyager dans le nouvel espace-temps de l’Infini. Mais d’abord, une précision. Selon l’étymologie, Sollers, pseudonyme que le jeune Philippe Joyaux a trouvé dans le dictionnaire Gaffiot au moment où il publie, encore mineur, son premier roman, « Une curieuse solitude », vient de « solus » et « ars ». Autrement dit, « tout entier art ». Signé Sollers. Avec deux « l ». Est-ce assez clair ? PHILIPPE SOLLERS LE VOYAGEUR DU TEMPS À TRAVERS LES ARTS Propos recueillis par Patricia Boyer de Latour ENTRETIEN 17 16 ARTPASSIONS 59 /septembre 2019 ARTPASSIONS 59 /septembre 2019 ENTRETIEN AVEC PHILIPPE SOLLERS PHOTOGRAPHIE FRANCESCA MANTOVANI © GALLIMARD ul besoin d’être client de la Banque SYZ pour apercevoir par la porte d’entrée Felix the Cat (2013) de l’artiste britannique Mark Leckey, une sculpture gonflable géante de dix mètres de hauteur qui a déjà surplombé l’entrée du Salon d’art contemporain artgenève en 2018 et campé à l’intérieur de la Fondation Louis Vuitton à Paris le printemps suivant. Felix the Cat fut, rappelons-le, en 1928, l’un des premiers personnages animés a avoir été diffusé à la télévision an- glaise NBC lors des essais initiaux de transmission. Sorti de son cartoon créé en 1919, debout, les pattes sur les hanches et le sourire bienveillant, le félin réserve ici un accueil aussi sympathique que surprenant dans le contexte d’une telle institution. Adossé contre deux étages au fond de l’atrium, il semble avoir été pensé expressément pour cette architecture, incitant en effet le visiteur à lever le regard et à constater que l’accrochage des œuvres se poursuit sur les différents niveaux de la banque. Détrompez-vous, la col- lection Syz préexistait au lieu et non le contraire. Il ne s’agit en aucun cas d’une collection pensée pour « décorer » les bureaux, mais d’une collection familiale mise à la disposition des usagers de la banque. En réalité, ce n’est qu’un tiers de cette dernière qui est accroché dans le bâtiment situé le long du Rhône, le reste des joyaux partage la sphère privée des collectionneurs Syz, dans leur maison, ou est parfois prêté pour des expositions à l’international. SUR SOL JAUNE Constituée d’abord d’œuvres emblématiques des années quatre-vingts, la collection Syz s’est enrichie avec le temps sans jamais privilégier un médium, un courant, une culture ou une géographie – bien qu’artistes américains, européens et suisses tiennent le haut du pavé. Tentative aujourd’hui aboutie de re- transcrire le récit des chapitres de l’art de ces quarante dernières années à travers des œuvres charnières, l’ensemble composé au total d’un millier de pièces comprend aussi bien des installations, des sculptures, des photographies que des peintures. Ni musée ni centre d’art, l’espace qui lui est réservé dans la cité de Calvin n’est pas ouvert au public quand bien même il est situé en plein centre-ville au premier numé- ro du quai des Bergues, dans un ancien bâtiment datant de 1908. Grâce à sa récente rénovation s’y dé- ploie une dynamique singulière résultant d’un équilibre étudié entre une circulation aérée et un sol jaune éclatant. Plus de deux cents places de travail sont réparties sur une surface de trois mille six cents mètres carrés, dont deux tiers occupés par des bureaux ornés d’œuvres pour la plupart XXL faisant naître des dialogues aussi puissants visuellement que conceptuellement. Entre le rez-de-chaussée dédié à la sculp- ture et à la récupération – avec des pièces de Wade Guyton, Richard Artschwager ou Isa Genzken – et le dernier étage conquis par la peinture figurative, les salles de réunion du premier sont toutes baptisées par le nom d’un ou d’une artiste de la collection – Cindy Sherman, John Baldessari, Günther Förg ou Rosemarie Trockel – et chacune d’elles renferme des accrochages emblématiques des pratiques de l’art contemporain. N 60 ARTPASSIONS 59 /septembre 2019 COLLECTIONNER LE PRÉSENT Traversés par un large puits de lumière central donnant sur un vaste atrium, les six étages du nouveau bâtiment investi par la Banque privée SYZ à Genève réunissent quelque trois cents œuvres d’art et pièces de mobilier design. Initiée dans les années quatre-vingts aux États-Unis et gérée depuis 2009 par Nicolas Trembley, la collection d’Eric et Suzanne Syz s’offre aux employés et aux clients de l’établissement financier comme un généreux environnement d’art contemporain. Karine Tissot Isa Genzken Schauspieler, 2013 Mannequin, tabouret, chaussures, perruque, bois, tissu, plastique, métal Dimensions variables Cosima von Bonin Killer Whale with Long Eyelashes 2 (School desk version), 2018 Bois, verre métallique, bouteille, tissu, 140 x 120 x 119 cm Mark Leckey Inflatable Felix, 2014 Technique mixte 1000 x 500 x 500 cm © Annik Wetter Photographie Courtesy The Syz Collection 45 ar exemple les nuages. Des formes où « intérieur, extérieur, haut, bas, ici, là, aujourd’hui, de- main se mélangent, se tissent, se dénouent ». La tête dans les nuages, ses plus proches complices naturels, Jean Arp rejoint la cohorte des nébulosités symboliques ou décoratives, oniriques ou menaçantes, baroques ou romantiques qui, de Mantegna à Caspar David Friedrich, de Tiepolo à Hodler ou d’Anish Kapoor à Olafur Eliasson, font les beaux ciels de l’histoire de l’art. Dans Jours ef- feuillés (Gallimard 1966), le poète dada en fait même une métaphore de l’acte créateur : « Celui qui veut abattre un nuage avec des flèches épuisera en vain ses flèches. Beaucoup de sculpteurs ressemblent à ces étranges chasseurs. Voilà ce qu’il faut faire : on charme un nuage avec un air de violon sur un tambour ou un air de tambour sur un violon. Alors il n’y a pas long que le nuage descende, qu’il se prélasse de bonheur par terre et qu’enfin, rempli de complaisance, il se pétrifie. C’est ainsi qu’en un tournemain, le sculpteur réalise la plus belle des sculptures. » CHERCHER LA SYNTHÈSE DES ARTS Charmeur de nuages et maraudeur de hasard, Arp n’a pas réservé ses talents uploads/s3/ ap-kitmedia-2022-uk.pdf
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- Publié le Apv 30, 2021
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