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eXutym**re (EÏùïion, 9 c N? 8100. çj (D(D^II3»©®Sa5S jPAm '^ V/ revues par B. c. x>. Livre 1. Livre 2 . Livre 3 . Livre 4 . Paris . izi3. Pari 5 . azi6-i7ii? Pa nia ... ..... 1222. Pa PI5 . 1Z30. AUGENER Ltd. LONDON UNIVERSITY OF TORONTO ffOV 4 196S EDWARD JOHNSON MU5SC L1BRARY PREFACE. François Couperin (1668- 1733) est, dans l'histoire musicale, le premier grand compositeur ayant écrit Spécialement et uniquement pour le clavecin. Les maîtres illustres, qui précédèrent Couperin— Merulo, Frescobaldi et beaucoup d'autres—s'occupaient autant de l'orgue que du harpsicorde ; tandis que Couperin, quoique maître dans les deux instruments, écrivait seulement pour ce dernier. Par conséquent il doit être considéré comme le précurseur de l'art moderne du Piano. Scarlatti, Haendel et Bach sont au nombre de ses élèves. Couperin édita lui-même ses œuvres de clavecin à Paris en quatre volumes. Le premier volume parut en 1713, le second en 1716-1717, le troisième en 1722 et le quatrième en 1730. Cette édition, en grand in-folio et gravée sur cuivre, fut considérée comme le plus beau spécimen de musique imprimée de l'époque. Cependant quoique corrigée avec beaucoup de soin par l'auteur lui-même, elle n'est pas entièrement exempte d'erreurs. Les manuscrits de Couperin ont ceci de particulier, que pour donner toute l'expression possible à ses idées il marque avec une scrupuleuse précision tous les moindres signes et tous les agréments en vogue à cette époque. De là, une apparence plus compliquée que celle de tout autre compositeur contemporain : aussi une édition nouvelle présentait une grande difficulté, car elle ne pouvait avoir sa valeur complète qu'à la condition de reproduire tous ces minutieux détails. En effet une édition imparfaite et défectueuse des ouvrages de Couperin fut publiée il y a quelque temps à Paris. Cette circonstance surtout me fit concevoir le projet de rédiger de concert avec Johannes Brahms une édition absolument exacte, identique à l'original, ayant l'avantage de restituer à l'ancien maître sa physionomie primitive, pour la prerhière fois depuis l'édition publiée par lui-même. Grâce à ce travail, " Couperin le grand " peut maintenant être compris et apprécié à sa valeur réelle par notre public musical. Pour la reproduction exacte des agréments, de nouveaux types ont été confectionnés, correspondant précisément aux signes de Couperin. Malgré cela, l'original ne suffisait pas absolument comme modèle à la nouvelle édition : car Couperin n'employait pas moins de cinq clés différentes : P K i**- fc=^= à chaque instant. De plus, il s'y trouve toute sorte d'abréviations et de signes de répétition, d'indications de plusieurs manières d'exécuter la même mélodie, mais aucune basse fondamentale etc., ce qui rend l'édition originale peu intelligible aux pianistes modernes. Pour ces diverses causes la nouvelle édition dût donc subir une correction des plus consciencieuses comme netteté, comme perfection et comme simplicité. Au résumé la nouvelle édition mérite, plus même que la magnifique édition originale, d'être considérée comme le reflet le plus exact des idées de l'auteur. Le seul petit manque de clarté existant encore, concerne la valeur des notes pointées, car Couperin ne met jamais deux points. Toutes les fois, qu'il se trouve un second point dans la musique, il faut le considérer comme une addition postérieure. Mais quelquefois il reste douteux si le point employé par le maître doit dénoter un double point et si par conséquent les trois notes suivantes doivent être jouées comme triolets ou non. Ainsi l'exemple suivant J . J J J J . J J | J peut être interprété parfaitement de deux manières : J J J J J I J J I J ou J l I 3 I I 1 1 Au lieu de changer la notation de Couperin nous préférons confier la détermination de la • • » m m J ' J p ' é valeur des notes à la discrétion du pianiste, nous conformant ainsi à la liberté assez large <^s ^y <l u ' était accordée anciennement aux exécutants pour la manière de dire les petites phrases d'agrément. Il semble donc à l'éditeur qu'il doive plutôt conserver intact le texte de l'original, afin que l'artiste l'interprète d'après ses propres lumières. Les inscriptions explicatives (souvent assez singulières) ainsi que d'autres observations ajoutées dans l'original ont pour la plupart été copiées d'après les expressions mêmes du maître, pour conserver à l'œuvre son aspect primitif. Le 3ème volume, publié en 1722 renferme des remarques écrites par Couperin sur plusieures de ces pièces : ces remarques seront également trouvées à leur place. Page 34 et 83 l'auteur renvoie l'exécutant des "pièces croisées," à la préface, expliquant que ces morceaux doivent être joués sur deux claviers, c. à. d. sur un clavecin à deux claviers, ou à défaut, la basse serait jouée une octave plus bas, ou bien la partie aiguë une octave plus haut. Le compositeur recommande aussi d'exécuter avec deux Flûtes, Hautbois, Violons, Altos, ou autres instruments à une seule voix, ses pièces en forme de duos ; nouvelle preuve de la multiplicité des modes d'interprétation de cette musique et de la possibilité de l'exécuter de diverses façons. Couperin ne réunissait pas ses morceaux en forme de " Suites" selon l'usage de la plupart de ses contem- porains, mais il les réunissait en collections plus larges, intitulées "Ordres." Ainsi les 4 volumes contiennent en totalité vinj?tsept ' Ordres," numérotés régulièrement. L'influence des compositions de Couperin fut tout aussi puissante que celle de Corelli sur l'art de son époque, surtout sur les esprits des contemporains plus jeunes que le maître français: Haendel et Bach. Cette influence fut encore augmentée par une Méthode de clavecin, nommée "L'Art de toucher le clavecin," et publiée par Couperin en 1717, dont il parle à plusieures reprises dans ces pièces. Cette Méthode est le premier ouvrage publié dans ce genre, ouvrage d'une importance restée encore aussi grande que celle des œuvres dont elle renferme des commentaires pleins d'intérêt. Bergedorf près Hambourg, Fr. CHRYSANDER. le 1er Novembre, 1888. Printed in England PREFACE. François Coxiftrin (1668-1733) is the first great composer for the pianoforte known in the history of musîc. The eminent mnsters who preceded him— Merulo, Prescobaldi and many others—applied their art quite as much to the organ as to the harpsichord ; whereas Couperin, though he played both instruments, wrote for the latter only. He stands, therefore, at the commencement of the modem âge, and must be regarded as clearing the way for a new art. Among his younger contemporaries and in part his pupils were Scarlatti, Handel and Bach. Couperin published his four books of pianoforte works at Paris under his own name as publisher. The first appeared in 1713, the second in 1716-1717, the third in 1722, and the fourth in 1730. This édition in large folio was engraved on copper, and formed the most beautiful spécimen of printed music of that period. The press was corrected with great care by the author, yet is not entirely free from errors. Couperin's mode of writing music is very peculiar. It was his constant aim to set down the music with the greatest possible fulness exactly as he played it on his instrument. Even the manifold embellishments are most accurately indicated. Ail this gives to his music-writing a more technical appearance than that of any other master of the period. For this reason, moreover, the engraving of this music, if accurately done, is excessively difficult. But an édition which did not reproduce the original signs exactly in ail détail would be worthless for the knowledge of Couperin's art. Such a worthless, faulty and likewise very incomplète édition of Couperin's works appeared some time ago at Paris. This it was which mainly induced me, in comraon with Johannes Brahms, to produce a really complète and faithful édition, which, for the first time since the original édition prepared by Couperin himself, should introduce the old master again in his true form to the musical public of the présent âge. " Couperin le Grand " can now again be easily understood by every one and estimated at his full value. To exhibit the various ornaments as clearly as the author himself noted them, new stamps hâve been eut, corresponding exactly to Couperin's signs. But it is not possible in ail cases to take the original édition as a pattern for the modem one. Couperin writes his music in no less than five clefs : % If which are perpetually alternating. At the same time he employs ail possible abbreviations and indications of répétition, and gives various modes of executing the same melody, but without addition of the ground-bass, &c. ; so that his édition is positively illegible to a modem player. In thèse points it was necessary to improve the old édition throughout in accordance with the présent demands of clearness, completeness and simplicity. Thus the présent édition exhibits the composer's intentions far more clearly than the splendid original one did. The sole slight want of clearness which still remains is in the value of the dotted notes. Couperin never puts two dots uploads/s3/ couperin-p-59-61-pdf.pdf

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