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Musique de film Les relations qu'entretiennent sons et images au cinéma Musique

Musique de film Les relations qu'entretiennent sons et images au cinéma Musique = Art du son (organiser les sons) Partie du cours: 1- Aspect historique 2- Aspect technique La réalité des sons au cinéma reste fictive pour des raisons artisitiques ou techniques. Elles sont artificielles. Evolutions techniques et utilisations musicales Cinéma muet (1891-96 / 1926-27) [Passage de quelques films parlant mais majoritairement muet]. → des situations hétéroclites – musique jouée devant la salle – musique jouée dans la salle – L'exemple: Orgue Wurltzer (Anti bruit parasite, voir la vidéo) – Atténuer la perception du bruit des projecteurs – Atténuer la perception des bruits de l'extérieur – Musique sur les tournages [ Exemple: Griffith- intolérance- 1917] Des relations musiques et images instables – Improvisation ou jeu de morceaux connus – Adaptation de leur musique à ce qu'ils voyaient. – Sélectionner des musiques orchestrales préexistantes – Conception de receuils spécialisés (incidentaux: Suggestions of music: 1909) – Utilisation de Cue sheets (feuillets rédigé par réalisateur et envoyé en amont sur les lieux de diffusiuons). Accompagné par des catalogues de musiques. – Conception de catalogue de musique : Ex Max Winkler (300compos) – Batteur servant aussi de bruiteur. – Musiques originales [seulement 1% crée pour un film] (ou/voir Pastich = recopier une musique) (pastich → faire à la manière de..) The Artist – Michel Hazanovicius – 2011 – Musique : Ludovic Bource – > carton : paroles écrites y sont disposées. Le mime du faux, pour donner l'impression d'entendre un cri par l'acteur muet, sans pour autant qu'il y est de son. Mise en abime de la salle qui réagit, malgrè une musique majoritairement présente (que l'on entend) superposé sur cette scène filmée en mode silencieuse, le paradoxe de la parole muette donne cette fausse impression envers le visionneur. (plus les pauses = jeu d'acteur fait tout l'abime) D'un son synchronisé à un son spécialisé : le cinéma sonorisé – Le Kinétoscope d'Edison 1891 – 1894, Annabelle's Butterfly Dance – Le cinématographe – 1895 par les frères Lumière. – Le phonophone – 1895 Demeny – Gaumont Tournage avec phonoscène de Alice Guy – 1920 Reprise des recherches pour mieux synchroniser musique et image. – 1924, Son entrainé par une bande perforée : Son optique synchronisé. – 26-27 – Le Vitaphone – Warner Bros (pour le moment cela sera plusieurs bobines de 10minutes.) [L'idée est de synchroniser deux phonographes et faire plancher deux ingenieur pour que les moteurs se synchronisent. 70 à 33 tours moteur (ils se ralentissent donc la synchronisation est possible mais le support devient plus fragile). Vitesse de rotation va rendre la chose très musicale mais être aussi une contrainte. ] Le chanteur de jazz – 1927 – 1930-31 : Possibilité de couper la musique indépendamment de l'image. – 1932 : Séparation des dialogues ; bruits et muisque sur des pistes séparés. (Avenu donc du doublage qui pourra être placé via une autre piste) King Kong : Cooper et Schoendsack – 1933 – Année 70 : apparition et utilisation de synthétiseur Blade Runner – Ridley Scott – 1982 – musique : Vangelis. – 1975 : Dolby stéréo. Les incidences musicales Du temps du cinéma muet Musique originale – Problème économique – Des montages évolutifs. – Un salaire faible Michel Maurice Lévy – 4e partie du film d'Abel Gance – La dixième symphonie - 1918. – Découpage musical Charlie Chaplin – The Adventurer - 1917 – Style Avant 1927 – Avec diffusion sonore enregistrée – Pas de synchronisation ni de transposition intrumentale réaliste de ce qui était vu à l'écran. La grève – Eisenstein – 1924 – Le son montré à l'écran Murnau – Le dernier des hommes – scène rêverie – 1925 Au temps des 1ères synchronisation Autour de 1927 (ou temps du Vitaphone) – Musique parfois liée à ce qui est évoquée à l'écran Napoléon – Abei Gance – 1927 – Diffucultés techniques de sonorité (du son lié ) au vitaphone. – Suppression du haubois – Peu de flûte ; idem pour les timbales et percussions. – Voix de soprano aigre donc peu utilisée. Le chanteur de jazz – 1927 – Producteur : Warner Bros – Réalisateur : Alan Crosland – Musique : Louis Silvers – Acteur principal : Al Jolson D'après la nouvelle The day of alonement – Samson Raphaelson – Alternance de cartons et de moments musicaux – un seul moment parlé: monologue de Jackie Robinowz (Al Jolson) – Synopsis : fils d'un rabbin qui veut devenir musicien de jazz – 1er extrait : monologue; Playback. – 2e extrait : début du film Du temps du cinéma parlant : Années 30: – Traitement musical du bruit par accumulation Love me tonight - Rouben Mamoulian – 1932 - Musique : Richard Rodgers Préoccupation des relations entre bruitage et musique le testament du docteur mabuse – Fritz Lang- 1933- Musique : Hans Erdman – Prolongement aujourd’hui La La Land - Damien Chazelle - 2016 - Musique: Justin Hurwitz – Films de bagnes Je suis un évadé - Mervyn Le Roy – 1932 – Tap dance (claquette) Lullaby of Broadway - Excerpt - Busby Berkeley – 1933 – Prolongement aujourd’hui The artist - Michel Hazanavicius – 2011- Musique : Ludovic Bource – La synchrèse Silly symphonies - Walt Disney – 1935 - bébés d’eau (mickey mouses = mélange de son musical) – The birthday party mickey mouse - Walt Disney – 1931 1975: dolby stéréo (envoyer son via plusieurs enceinte...) – Spectre musical élargi – Dynamique plus importante – + de contrastes musicaux – Richesse des timbres Apocalypse now - Francis Ford Coppola – 1979 Scène des hélicoptères – Musique : Richard Wagner - La chevauchée des Walkyries Walter Munch - monteur – superpose 6 couches sonores : – Thème de la chevauchée des Walkyries – Dialogues et cris – Bruits des pales d’hélicoptères (créés au synthétiseur) – Explosions : artillerie, grenades, mortiers… – Petites armes à feu – Bruits de bottes et autres bruits Le bruitage au cinéma une affaire de choix : (Prise de son des ambiances sonores) – Le lieu – Le matériel – La problématique des plans sonores – Plan panoramique – Plan moyen – Plans serrés – Plans macros – Association entre plan sonore et plan visuel – Stratégies de prises de sons – Image sonore, une affaire de recomposition – Travail du son et illusion – Dialogues : sons directs ou post synchronisation – Dialogues : sons directs ou post synchronisation Le redoutable – Michel Hazanavicius – 2017 (scène au cinéma) Sur les images du Film Jeanne d’Arc – Drayer - 1927 – Dialogues : sons directs ou post synchronisation La classe américaine - Michel Hazanavicius, Dominique Mézerette -1993 – Bruitages : son direct ou post synchronisation avec bruiteurs Donner l’illusion de la réalité – Bruitages : son direct ou post synchronisation avec bruiteurs Donner l’illusion de la réalité Faire exister un élément en renforçant sa présence sonore – Bruitages : son direct ou post synchronisation avec bruiteurs Donner l’illusion de la réalité Le redoutable – Michel Hazanavicius – 2017 (scène du travelling)) Le bruitage au cinéma une affaire de choix Comment les bruitages peuvent-ils participer à la narration dans un film? Le fabuleux destin d’Amélie Poulain - Jean-Pierre Jeunet – 2001 Pitch: Amélie Poulain qui veut faire le bien autour d’elle a décidé d’écrire une lettre tant attendue par la concierge de son immeuble, à la place d’un ancien amour. 1 er extrait: (qui apparaît en 2e position dans le film) Pitch2: Amélie Poulain qui veut faire le bien autour d’elle a décidé d’écrire une lettre tant attendue par la concierge de son immeuble, à la place d’un ancien amour. 2 e extrait: (qui apparaît en 1ère position dans le film) Analyse de la place des sons dans un extrait de film Get out - Jordan Peele – 2017 Musique : Michael Abels Pitch: Maintenant que Chris et sa copine Rose vont rencontrer leurs parents respectifs, elle l'invite dans la résidence secondaire de sa famille pour un week-end. D'abord Chris comprend que le comportement un peu étrange de la famille de Rose est lié au fait qu'il est noir et qu'elle est blanche. Cependant, il découvre que la vérité est bien plus dérangeante. Analyse de la place des sons dans un extrait de film Le redoutable – Michel Hazanavicius – 2017 (scène de la manif) Le travail de mixage Contourner l’effet de masque – Sons directs – Voix / Doublage – Musique – Effets sonores – Ambiances – Bruitages Création en 1934 de L’up-and-downer – Perfectionné parr Edward Kellog Aujourd’hui aux USA: souvent 3 mixeurs associés Le spoting uploads/s3/ cours-musique-de-film.pdf