dossier de presse décembre 2018 21.12.2018 – 03.11.2019 Contacts Musée des Conf

dossier de presse décembre 2018 21.12.2018 – 03.11.2019 Contacts Musée des Confluences Claire-Cécile David claire-cecile.david@ museedesconfluences.fr T. +33 (0)4 28 38 12 14 Agence Anne Samson communications Federica Forte 01 40 36 84 40 federica@annesamson.com Morgane Barraud 01 40 36 84 34 morgane@annesamson.com Communiqués, dossiers et iconographie : www.museedesconfluences.fr/fr/espace_presse Identifiants sur demande auprès du service presse Extraits vidéos : Identifiants sur demande auprès du service presse + lien Viméo Partenaires média 3 Coléoptères, insectes extraordinaires Communiqué de presse Le saviez-vous ? De la coccinelle au scarabée atlas en passant par la cétoine dorée, le doryphore et la luciole, les coléoptères représentent plus de 387 000 espèces réparties sur tous les continents à l’exception du Pôle Sud, et sont présents sur terre depuis plusieurs centaines de millions d’années. Puisant dans l’incroyable collection entomologique du musée des Confluences, l’exposition propose de découvrir ces insectes si communs, aux caractéristiques pourtant extraordinaires. A l’exemple du scarabée bombardier, capable de projeter un jet de vapeur à plus de 100 °C, si les coléoptères font preuve de capacités étonnantes, ils nous surprennent aussi par l’esthétisme de leurs formes et de leurs couleurs. Nous entretenons des rapports complexes avec les coléoptères. Ravageurs ou auxiliaires de culture dans les champs, ils sont aujourd’hui envisagés comme une ressource alimentaire alternative. Dans la plupart des sociétés, ils font aussi l’objet de croyances et de représentations : alors que la « bête à bon Dieu » porte bonheur en Occident, certains coléoptères sont la manifestation de magie noire en Afrique. D’autres révèlent l’âme des défunts, telles les lucioles, dont la contemplation nocturne est un plaisir esthétique apprécié des Japonais. A la croisée des sciences naturelles et de l’ethnologie, cette exposition associe l’expérience sensible aux données scientifiques, et par l’émerveillement, nous invite aux savoirs. Coléoptères, insectes extraordinaires Du 21 décembre 2018 au 3 novembre 2019 Salle 14 – 175 m2 Couverture - réalisation KIBLIND Agence Ici « Puit de coléoptères » Photo Olivier Garcin - musée des Confluences 4 Coléoptères, insectes extraordinaires L’exposition en chiffres Plus de 300 espèces présentées Plus de 387 000 espèces de coléoptères recensées dans le monde 31 % des insectes consommés quotidiennement dans le monde sont des coléoptères 5 Coléoptères, insectes extraordinaires Goliathus orientalis. Photo Pierre-Olivier Deschamps / Agence VU' Le parcours de l’exposition De surprenantes petites bêtes p. 12 Des relations complexes p. 14 Symboles et représentations à travers le monde p. 18 Le fonds entomologique du musée Les éditions 6 Coléoptères, insectes extraordinaires Remerciements : Nous tenons à remercier chaleureusement les responsables des collections publiques et les collectionneurs privés pour les prêts consentis. Collection du droguier de la Faculté de Pharmacie de Montpellier Musée des Beaux-Arts de Lyon Musée de la Pharmacie de Montpellier Pierre-Olivier Maquart Denis Richard Pascal Goet Brigitte et Jacques Gairard Nous remercions particulièrement l’Atelier-Musée du Chapeau de Chazelles-sur-Lyon dont la chapelière-modiste Isabelle Grange a spécialement créé pour l’exposition deux chapeaux recouverts d’élytres de coléoptères. 7 Coléoptères, insectes extraordinaires Un esprit de curiosités « L’exposition Coléoptères, insectes extraordinaires nous propose de partir à la découverte d’un monde paradoxalement méconnu. Seulement quelques représentants de ces insectes nous sont en effet familiers car ils ont été les héros de comptines de notre enfance simplement ou amis de nos jardins, coccinelles ou capricornes. Ceci est un paradoxe au regard d’une part de leur nombre sur la planète - partout sauf en Antarctique - et d’autre part, du nombre d’espèces représentées ou à décrire : soit plus du quart de la diversité animale. L’exposition met également en évidence leurs pouvoirs insoupçonnés et d’une manière générale l’incroyable adaptabilité du vivant aux milieux qu’il conquiert. Elle s’intéresse enfin aux mythes que les coléoptères véhiculent depuis toujours, tantôt liés à l’immortalité en Égypte pour le scarabée tantôt à la fortune ou au malheur pour la bête à bon Dieu depuis le Moyen Âge. Attachée à narrer un récit scientifique, interdisciplinaire par les différentes approches qu’elle mobilise, accessible pour un large public, cette exposition porte surtout la marque du musée des Confluences, un esprit d’ouverture et de curiosités. Quatre ans jour pour jour après son inauguration, ces valeurs sont plus que jamais les nôtres. » Hélène Lafont-Couturier Directrice du musée des Confluences Photo Henri Granjean 8 Coléoptères, insectes extraordinaires Signatures de l’exposition Denis Richard, conseiller scientifique Docteur en pharmacie, Denis Richard est aussi diplômé en botanique et en chimie des substances naturelles. Régulièrement sollicité par la presse pour laquelle il exerce comme journaliste, il est auteur de nombreux ouvrages, pour une part consacrés aux addictions et aux médicaments, et, pour une autre part, dédiés à la nature et aux jardins. Consultant scientifique pour l'exposition Venenum, un monde empoisonné (2017-2018) au musée des Confluences, il renouvelle sa collaboration avec le musée en partageant sa passion pour l'entomologie, l'un de ses domaines de prédilection. Pierre-Olivier Maquart, conseiller scientifique Pierre-Olivier Maquart est doctorant en entomologie à l’université de Stirling (Écosse) et a travaillé dans de nombreux pays tels que l'Afrique du Sud, le Ghana ou la Thaïlande. Actuellement, ses recherches portent sur la production de sources de protéine à partir d’élevage d’insectes recyclant les déchets organiques. Auteur de nombreuses publications scientifiques, il a décrit près d’une quinzaine d’espèces nouvelles pour la science. Récemment, il a découvert avec Denis Richard une nouvelle espèce de coléoptère à laquelle ils ont attribué le nom du musée des Confluences : Capezoum museiconfluentiarum. Les Scénographes Emmanuelle Garcia et Etienne Lefrançois Associés pour former e.deux, Etienne Lefrançois, scénographe, plasticien et Emmanuelle Garcia, architecte-scénographe et graphiste, développent une démarche où se rencontrent espace et graphisme. Pour l’exposition, ils ont imaginé une scénographie jouant sur une mise en scène étonnante des spécimens : ils ont choisi d’abolir la distance entre le visiteur et le spécimen, en travaillant sur la hauteur des vitrines et en proposant un mobilier boisé rappelant l’environnement naturel des insectes. 9 Coléoptères, insectes extraordinaires Jean-François Courant, chef de projet Jean-François Courant est chargé d’expositions au musée des Confluences et chef de projet de l’exposition Coléoptères, insectes extraordinaires. Durant près d’un an, il a conçu le propos de l’exposition en étroite collaboration avec le comité scientifique et les services du musée. Précédemment, il a coordonné la production des expositions temporaires Antarctica (2016/2017) et Corps Rebelles (2016/2017). Harold Labrique, chargé de collections Harold Labrique est chargé des collections sciences de la vie au musée des Confluences. Pour élaborer l’exposition, il a sélectionné des spécimens issus de la collection du musée des Confluences illustrant leur très grande diversité. Spécialiste des ténébrionides Harold Labrique mène régulièrement des missions de collectes à l’étranger. 10 Coléoptères, insectes extraordinaires LE PARCOURS DE L’EXPOSITION Guidé par le bourdonnement d’un vol de coléoptères, le visiteur entre dans l’exposition où l’exploration scientifique le conduira aux portes de l’imaginaire. Constituée de nombreux spécimens, de documents historiques, d’objets ethnographiques et d’œuvres d’art, l’exposition invite à découvrir au plus près les coléoptères. Stades de développement du Lucanus Cervus Photo Olivier Garcin – musée des Confluences Montage à « la beauchêne » d’un spécimen de Batocera lamondi Photo Olivier Garcin – musée des Confluences 11 Coléoptères, insectes extraordinaires Fiche d’identité Depuis leur apparition, les premiers fossiles remontant à - 250 millions d’années, les coléoptères ont fait la preuve de leur extraordinaire pouvoir d’adaptation à leur environnement. Sachant exploiter les ressources alimentaires disponibles, ils sont devenus l’un des groupes animaux les plus importants sur Terre avec près de 387 000 espèces recensées, présentes sur tous les continents à l’exception de l’Antarctique. Morphologie Parmi les insectes, la particularité du coléoptère est de disposer d’une paire d’élytres : ces ailes dures recouvrent et protègent les ailes membraneuses qui lui permettent de voler. Elles lui ont valu le nom de coléoptère, tiré du grec koleos « étui » et pteron « aile ». Le reste de son anatomie est composé comme tous les insectes de trois grandes parties : - la tête, portant les yeux, les antennes et les pièces buccales ; - le thorax, comprenant trois paires de pattes et deux paires d’ailes ; - l’abdomen, contenant les organes de l’animal. Croissance Grâce à une succession de mues qui lui permet de se séparer de ses anciennes « peaux » et de continuer sa croissance, le coléoptère passe par plusieurs stades larvaires, avant d’atteindre le stade adulte où il peut se reproduire. 12 Coléoptères, insectes extraordinaires 1. De surprenantes petites bêtes Du plus petit au plus grand, les coléoptères sont des créatures fascinantes. « Mini- Hercule », « canon à six pattes », champion de l’infiltration ou survivant de l’extrême, ces insectes font preuve de capacités plus étonnantes les unes que les autres. Le livre des records De la taille d’un grain de sable (0,45 mm de long pour 0,1 mm de large), le Baranowskiella ehnstromi est le plus petit coléoptère d’Europe : il pourrait facilement passer par le chas d’une aiguille à coudre. L’onthophagus taurus est capable de soulever 1 141 fois son poids - l’équivalent d’un humain de 70 kg soulevant 80 tonnes. Quant à la Cicindela ebarneola, elle se déplace si vite qu’à l’échelle d’un humain ce dernier devrait courir à la uploads/s3/ dp-coleopteres.pdf

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