Dossier pédagogique Compagnie Georges Momboye 2009-2010 SOMMAIRE La compagnie G
Dossier pédagogique Compagnie Georges Momboye 2009-2010 SOMMAIRE La compagnie Georges Momboye P/3 1/ Le chorégraphe 2/ La compagnie Le spectacle P/ 5 La danse africaines P/6 1/ Présentation des danses en Afrique 2/ Les différents aspectas de la danse 3/ Les pratiques de la danse en Afrique 4/ L’éducation et les arts 5/ Les grands traits de la danse et les apprentissages En savoir plus sur la danse P/7 1/ L’Académie Royale de danse 2/ Les grandes dates de la danse moderne L’action culturelle P/10 1/ Rencontre avec Georges Momboye 2/ Les ateliers danse 2 LA COMPAGNIE GEORGES MOMBOYE 1/ Le chorégraphe - Georges Momboye Il impulse la création du premier Centre de danses pluri-africaines & des cultures du monde. Itinéraire d’une formation Chorégraphe d’origine ivoirienne, Georges Momboye initié à la danse africaine depuis sa plus tendre enfance, puis à la danse jazz, classique et contemporaine, explore toutes les techniques et toutes les facettes de son art. Dès l’âge de 13 ans il donne des cours de danse africaine à Abidjan. Sa curiosité, sa pas- sion et son souci de perfection l’amènent à enrichir sa formation auprès de grands chorégraphes tels que Alvin Ailey, Brigitte Matenzi, Rick Odums et Gisèle Houri. L’UNESCO, à l’occasion d’un congrès présidé par Francisco Mayor, à la Fondation Hou- phouet Boigny, lui commande sa première grande chorégraphie « La paix » qui réu- nit sur scène 50 danseurs, En 1992, il fonde la compagnie Georges Momboye à Maisons Alfort. Poursuivi par l’idée de repousser sans cesse ses limites, Georges Momboye ne tarde pas à séduire le public comme les professionnels qui lui reconnaissent un talent indéniable. « Il fait l’effet d’une bombe au sein de ses danseurs : plastique impeccable, technique hors pair, générosité ad hoc. Son jeu de jambes sec, son torse et ses bras souples, sa précision jusque dans les séquences lancées à plein régime magnétisent ». Le Monde Un artiste éclectique Georges Momboye a signé la chorégraphie de l’opéra “Harry Janos” de ZOLTAN KODALY, mise en scène par Jean-Paul Scarpitta et dont le récitant est Gérard Depardieu. Commande de Radio France pour l’ou- verture du Festival de Montpellier les 15 et 16 juillet 2002, à l’Opéra Berlioz-Le-Corum reprise à Montpel- lier en mai 2004 et au théâtre du Châtelet à Paris en juin 2004. Georges Momboye a créé : - en septembre 2005 : CLAIR DE LUNE, un spectacle jeune public et tout public programmé entre autres à l’Opéra Bastille à Paris et à la Maison de la Danse de Lyon en 2006. - en janvier 2006, CORRESPONDANCES, pièce hip hop de 45 minutes, commande de Suresnes Cité danse. - en décembre 2005, la chorégraphie du spectacle AFRIKA, AFRIKA, avec 120 artistes (musiciens, danseurs et circassiens), un hommage à la créativité africaine. Créé sous chapiteau, AFRIKA AFRIKA tourne depuis 2005 dans les plus grandes villes d’Allemagne, d’Autriche, de Hollande et d’Angleterre. Sa prochaine étape, en 2008, Paris et Barcelone. - en mars 2009 : création de deux quatuors et d’un solo, sur des musiques de Béla Bartok (quatuor n° 4 et 6) accompagné par le quatuor Léonor. 3 2/ La compagnie Il fonde en 1992 en France, sa compagnie, qui comporte une vingtaine d’artistes, danseurs et musiciens tous issus des grands ballets africains ou de compagnies contemporaines. Georges Momboye impulse à ses danseurs la même volonté de se dépasser, une recherche qui puise son ins- piration dans la danse africaine traditionnelle, pour élaborer un langage chorégraphique contemporain. Figure de proue de la danse africaine contemporaine, il impose un style, un nouveau souffle à la créati- vité africaine. Des créations qui confortent sa notoriété Avec un répertoire de plus d’une dizaine de créations, notamment parmi ses dernières productions en tour- née actuellement : CLAIR DE LUNE , PRELUDE A L’APRES MIDI D’UN FAUNE de Claude Debussy et LE SACRE DU PRINTEMPS d’Igor Stravinski, commande de la 13e Biennale nationale de danse du Val de Marne 2005, CORRESPONDANCES commande de Suresnes Cité Danse et « BOYAKODAH », Georges Momboye nous laisse entrevoir toute la richesse de son univers. Un créateur fédérateur Soucieux de fédérer les créateurs, Georges Momboye est à l’initiative de la création en juin 1998, du pre- mier Centre de danse pluri africaines et des cultures du monde. Un lieu qui se déploie en 5 studios de danse insonorisés. Georges Momboye développe une pédagogie qui fait école Sa pédagogie allie clarté et précision : un enseignement qui lui vaut d’être régulièrement convié à animer des stages en France et partout dans le monde, de l’Europe aux USA, en passant par le Vénézuela et l’Asie. 4 LE SPECTACLE Boyakodah Chorégraphie Georges Momboye Créateur lumière François Eric VALENTIN Costumes Erica- Ann MARCUS Avec Georges Momboye,.... Co-production : Théâtre Romain Rolland de Villejuif, Centre culturel des bords de marne-Le Perreux, Aide à la création chorégraphique du Conseil général du Val de Marne, avec l‘aide à la diffusion de la Biennale nationale de danse du Val de Marne. Regards croisés, rythmes soutenus ou maî- trisés, corps qui fourmillent çà et là, BOYA- KODAH (qui signifie bonheur en guéré, langue de l’ouest de la Côte d’Ivoire) est un véritable hymne à la vie. Georges Momboye en explore toutes les facettes associant aux talents de ces 17 interprètes, outre la lumière presque charnelle irra- diant les corps en mouvement, deux ob- jets : le mortier et le pilon, symboles sexués de la complémentarité, de la pro- création, de la force et de l’harmonie. Un spectacle qui cherche le point d’équili- bre entre corps et âme, entre rythme et si- lence, pour évoquer l’aspiration ultime et absolue de l’homme au bonheur, et au plaisir. 5 LA DANSE AFRICAINE Les danses en Afrique sont multiples et diverses correspondant à la diversité et la multiplicité des régions, ethnies et pays d'Afrique. Chaque pays d'Afrique s'appuie sur une gestuelle, une rythmique différente, pour exprimer des choses aussi essentielles que le sens de la vie. Les danses en Afrique constituent une démarche qui conduit l'homme au plus profond de lui-même, à la découverte de ses qualités latentes, à l'épanouissement de sa person- nalité, à la fois sur le plan physique, intellectuel, social, thérapeutique et spirituel. Elles constituent à la fois une histoire symbolique, une forme de méditation, un art de spectacle, un passe temps distrayant, un jeu, un sport, un art de vivre, une manière d'exprimer intensément les rapports de l'homme avec la nature, la société, un langage universel, un dialogue des civilisations, une thérapie. 6 1/ Présentation des danses en afrique 2/ Les différents aspects de la danse On peut distinguer la danse profane de la danse religieuse. Les danses profanes sont des danses populaires, de réjouissances accessibles à tous. Elles ont dans ce cas une véritable fonction sociale et conviviale, de distraction, d'amusement, de défoule- ment, de divertissement. Elles sont beaucoup improvisées et se prêtent à une grande liberté d’expression. Elles se révèlent comme le carrefour des contacts, des relations, des échanges et du dialogue. C'est au ni- veau de cet espace que se traitent et se résolvent les problèmes de solitude, d'indifférence, de manque de communication et d'isolement. Elles se déroulent tout au long de la journée et sont très diverses. Chaque mouvement a un sens. Dans ces danses, d’une part les femmes jouent un rôle très important, et d’autre part l’esthétique est essentielle. Les danses sacrées sont réservées aux initiés, contrairement aux danses profanes accessibles à tous. Elles ont comme but d'amener le ou les danseurs à communier avec Dieu par l'harmonisation de son corps et de son esprit. Elles prennent souvent la forme de transes. La musique entraîne des effets dans l'état du dan- seur au niveau psychologique aussi bien que physiologique. Les dates et les lieux de ces danses sont dé- terminés précisément par le calendrier rituel. Cependant, ces deux danses restent intimement liées à une symbolique, à une identité culturelle, à un contexte ethnographique. 3/ Les pratiques de la danse en Afrique Les danses se font la plupart du temps en cercle, qui est la plus ancienne figuration de la danse en groupe. Le cercle est un symbole de vie à la fois spirituelle et temporelle.Elles reposent aussi sur la répétition, même au niveau de l’improvisation. Cette dernière est présente parce que la même danse exécutée deux fois de suite n’a que son thème en commun, et n’ont presque rien à voir. Les danseurs sont forcés d’inventer de nouveaux mouvements pour satisfaire les exigences de la foule. 4/ L’éducation et les arts Les danses traditionnelles en Afrique naissent de l'union intime du son et du geste, du mouvement et de la musique comme un enfant naît de l'union intime de l'homme et de la femme. Ainsi, une femme en- ceinte ne reste jamais inactive et passive ; Elle participe activement aux activités en lien avec la musique, le chant, les percussions et la danse. Dès sa naissance, l’enfant est présent à toutes les manifestations artis- tiques du village. Il est donc habitué aux rythmes et à la danse dès son plus jeune âge. Cela explique la uploads/s3/ dp-compagnie-georges-momboye.pdf
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- Publié le Jul 21, 2022
- Catégorie Creative Arts / Ar...
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