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p (D. »,861 axituape • `assaid ap an•Itmuzuro Centre Georges Pompidou r-• X les immatér i aux GRANDE GALERIE — 5e ÉTAGE CENTRE GEORGES POMPIDOU CONFÉRENCE DE PRESSE MARDI 8 JANVIER 1985 UNE MANIFESTATION PAS COMME LES AUTRES LES IMMATÉRIAUX, QU'EST-CE QUE C'EST ? La question principale Les technologies nouvelles remettent-elles en question un certain nombre des idées admises qui caractérisent la modernité ? Cette interrogation qui engendre un débat international n'a encore que très peu touché la France. L'insécurité, la perte d'identité, la crise ne s'expriment pas seulement dans l'économie et le social mais aussi dans les domaines de la sensibilité, de la connaissance et des pouvoirs de l'homme (fécondation, vie, mort), des modes de vie (rapport au travail, à l'habitat, à l'alimentation... etc). Le projet moderne d'émancipation de l'humanité, d'affranchissement par le développement des connaissances, par la martrise des arts et des métiers, par l'extension des libertés, ce projet né du «siècle des lumières» est-il encore fédérateur et opérant en cette fin de siècle ? Pour tous renseignements : Centre Georges Pompidou Relations publiques du CCI Service de presse du CCI Centre de Création Industrielle Ariane Diané-Sartorius Marie-Jo Poisson-Nguyen 75191 Paris cedex 04 Poste 42 16 Poste 42 05 Tél 277 12 33 Pourquoi les Immetériaux ? Dans tous les domaines de la recherche, la matière qui constitue ce qu'on appelle des «objets» se rejoint en des complexes spécifiques d'interactions entre des micro-éléments. La «matière» est toujours un état de l'énergie. L'énergie est immatérielle. L'esprit et le corps de l'homme n'échappent pas à cette analyse. L'homme ne serait rien sans le flux continu d'interactions qui relie l'homme et les choses. La techno-science s'avère elle-même une sorte de prothèse intelligente offerte à la réalité pour se connaître. Une nouvelle sensibilité Il ne s'agit pas d'expliquer mais de rendre sensible au public cette problématique par les formes sous lesquelles elle apparaît dans les arts, les littératures, les techno-sciences et les modes de vie. Cette manifestation ne fait qu'en présenter aux yeux et aux oreilles certains des effets comme le ferait une oeuvre d'art. Elle cherche à éveiller une sensibilité supposée présente dans le public mais privée des moyens de s'exprimer. Elle voudrait faire éprouver le sentiment de l'achèvement d'une période et l'inquiétude qui naît à l'aube de la postmodernité. La contradiction : une non exposition Le sujet même de la manifestation remet en cause la présentation traditionnelle des expo- sitions, héritières des salons du XVII lème siècle et des galeries. Ici les cimaises sont remplacées par des trames variant de la transparence à l'opacité, appelant plusieurs sortes de regards portés sur la proximité. La lumière, entièrement con- trôlée leur donne une intensité, une chaleur, une couleur, des limites. La disposition de ces «semi-écrans», suspendus, permet au visiteur de choisir «semi- librement» son parcours. Il n'est pas contraint, mais induit. L'exposition, tout de même ! Que montre-t-on et comment ? Les parcours ont en commun une progression générale, qui, partant du corps, massif, expire au langage. L'entrée se fait par un vestibule, obscur, mystérieux où est exposé un bas-relief égyptien représentant une déesse qui offre le signe de vie. A la sortie, ce même bas-relief est projeté sur un écran de fumée. Suivent cinq portes qui, empruntant au théâtre son rapport particulier au corps vivant, introduisent cinq questions qui composent «la» question. D'où viennent les messages qui nous sont proposés (quelle est leur maternité) ? à quoi se réfèrent-ils (à quelle matière se rapportent-ils) ? selon quel code sont-ils déchiffrables (quelle en est la matrice) ? sur quel support sont-ils inscrits (quel est leur matériau) ? comment sont-ils transmis aux destinataires (quel est le matériel de cette dynamique) ? Ces séquences sont illustrées par des objets empruntés à des domaines hétérogènes (peinture, biologie, photographie, architecture, astrophysique, musique... etc) regroupés sous le régime d'une question unique, qui en éclaire un aspect de la complexité. Mise en temps / mise en scène Une des dimensions prépondérante de la postmodernité est le temps ; sa conquête en est un des nouveaux défis. La manifestation introduit pour la première fois ce paramètre en privilégiant la communication sonore (liée à l'écoulement du temps) par rapport à la com- munication visuelle. Le silence règne sur l'exposition. Une trentaine d'émetteurs diffusant par infrarouge chacun un ou plusieurs messages couvriront des zones distinctes parmi lesquelles chaque spectateur cheminera muni d'un casque récepteur. Les contenus des messages seront moins des commentaires explicatifs que des textes, des musiques et des sons choisis pour leur valeur émotionnelle et/ou associative. 2 Mise en carte A l'entrée de l'exposition, il est remis à chaque visiteur une carte magnétique qui, intro- duite dans des plots situés sur le parcours, conserve en mémoire la «trace» de ce trajet singulier. A la sortie, une machine imprimante échange la carte magnétique contre une cartographie de la déambulation qui y est inscrite. Mise en boîte Une cassette de l'ensemble des bandes -son de l'exposition est proposée au public. Mise en mémoire — un catalogue ? Au traditionnel catalogue accompagnant une exposition sont substitués deux produits d'édition Le premier est l'édition-papier d'une expérience d'écriture collective, interactive et à distance, effectuée sur machines de traitement de texte et lancée en septembre 1984. Des ordinateurs ont été déposés chez une trentaine d'auteurs (écrivains, linguistes, philo- sophes, physiciens, biologistes, etc.) Ceux-ci contraints par une «règle du jeu» enchaînent librement sur les textes des autres participants et peuvent à tout moment disposer de la masse d'écrits existants au sein du système. Tous les temps et tous les espaces impliqués dans l'écriture ont été ainsi modifiés. Le résultat de l'expérience d'écriture est également traduit en videotex sur un centre serveur en fonction au Centre Georges Pompidou. Elle est donc consultable tant à l'inté- rieur de l'exposition qu'à l'extérieur sur les minitels du réseau P.T.T. Le second produit est constitué de deux ensembles : un fichier identifiant tous les sites présents dans l'exposition, illustrés et commentés. Enfin, un bloc-notes rassemble des fac-similés et des documents de travail, croquis, schémas, livrant l'itinéraire de la concep- tion de la manifestation par l'équipe en charge de la production : le travail en progrès. ET EN PLUS... Une programmation de films de fiction, expérimentaux, documentaires et divers a lieu pendant la durée de l'exposition, au Centre Georges Pompidou. Une série de concerts organisés par I'IRCAM, du 5 mars au 3 juin 1985, dont une première mondiale de Stockhausen et une première française de Luigi Nono. Dans le cadre de la nouvelle structure «Espace de séminaires» du Centre Georges Pompidou, animée par Christian Descamps, un séminaire international de recherche «Philosophie, Sciences, Architecture» consacré à l'exposition les lmmatériaux, est organisé les 24, 25, 26 avril 1985 dans la petite salle du Centre (séances réservées en journée ; séances publiques en soirée). Chaque journée est consacrée à un thème : les significations du Postmoderne en architecture, en littérature et en philosophie. la notion de preuve actuellement dans les sciences «dures» et dans les sciences de la vie. la notion de Postmoderne en philosophie aujourd'hui. Une exposition «la voix maintenant et ailleurs» proposée par la BPI, du 27 février au 10 juin 1985. 3 Les IMMATÉRIAUX occuperont la GRANDE GALERIE du Sème ÉTAGE du 28 MARS au 15 JUILLET 1985. La manifestation est réalisée par le CCI avec la participation de la BPI, de l'IRCAM, du MNAM, et d'un grand nombre d'entreprises et organismes internationaux. Le commissaire général en est Jean François Lyotard ; le commissaire, Thierry Chaput du CCI. POUR EN SAVOIR PLUS VENEZ A LA CONFÉRENCE DE PRESSE MARDI 8 JANVIER à 11 h 30, donnée par : Jean MAHEU, Président du Centre Georges Pompidou François BURKHARDT, Directeur du CCI Jean François LYOTARD, Commissaire général Thierry CHAPUT, Commissaire Dossiers de presse, plan de l'exposition, photos seront mis à votre disposition. 4 Pour toutes informations complémentaires : SERVICES DE PRESSE : 277 12 33 GÉNÉRAL du Centre Pompidou : Maryvonne DELEAU poste 4984 Valérie BRIERE poste 4650 CCI : Marie Jo POISSON-NGUYEN poste 4205 Ariane DIANÉ-SARTORIUS poste 4216 BPI : Colette TIMSIT poste 4449 uploads/s3/ m5050-arcv001-cmp-2006072.pdf
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- Publié le Jan 07, 2023
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