EXPOSITION À L’INSTITUT DU MONDE ARABE 18 OCTOBRE 2016 1ER JANVIER 2017 Dossier
EXPOSITION À L’INSTITUT DU MONDE ARABE 18 OCTOBRE 2016 1ER JANVIER 2017 Dossier de presse Exposition Etel Adnan COUVERTURE : Sans titre, 2014, Huile sur toile © Etel Adnan - Courtesy Galerie Lelong 18 OCTOBRE 2016 1ER JANVIER 2017 Dossier de presse Exposition Etel Adnan En présentant Etel Adnan pour la première fois à Paris dans une exposition officielle, l’IMA honore non seulement une artiste libanaise à nulle autre pareille, mais aussi une poétesse de notre monde contemporain. Toute son œuvre résonne des tintamarres et des fureurs des hommes de la guerre d’Algérie, ou de la Guerre du Vietnam aux embrasements du Moyen Orient. Eprise de liberté, elle n’a cessé d’épouser la cause des peuples opprimés dans leurs luttes et leurs déchirements sans fin. Cause des peuples, cause des femmes, Etel Adnan est aussi une femme engagée. Son œuvre relève de l’extrême délicatesse que recèlent ses peintures, aux couleurs à la fois chaleureuses et puissantes, réalisées de près et du plus intime, comme ses leporellos où elle semble tisser sur le papier l’écriture, le dessin et l’aquarelle comme des journaux personnels reliant littérature arabe et sensations intérieures. Dans le voyage autour de son atelier, Etel Adnan nous fait traverser le monde, comme les Phéniciens surent traverser la Méditerranée où Ulysse passait d’une île à l’autre. Dans cette grande tradition de la diaspora d’Orient, Etel Adnan est une voyageuse hors du commun qui nous invite à découvrir les mondes des hommes qui croisent ses mondes intérieurs. Il est heureux que ses déplacements se soient arrêtés à Paris où elle retrouve, à chaque coin de rue, cette part d’universel qui traverse ses formes concrètes et abstraites, ses couleurs chatoyantes et ses textes prémonitoires. Jack Lang, Président de l’Institut du monde arabe Etel Adnan, préface de Jack Lang 2 Dossier de presse Exposition Etel Adnan Communiqué de presse Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å Lettre à Etel Adnan, de Sébastien Delot Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å Le parcours de l’exposition Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å Etel Adnan par : Yves Michaud Issa Makhlouf Tania Hadjithomas Mehanna Zad Moultaka Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å Biographie et bibliographie Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å Liste des œuvres exposées p.6 p.10 p.13 p.25 p.28 p.30 p.30 p.30 p.39 Sommaire 3 Dossier de presse Exposition Etel Adnan Etel ADNAN (1925, Liban) Livre d’artiste, « poèmes de Aliah Mamdouh » Aquarelle et écriture à l’encre sur papier japonais Musée de l’IMA ©IMA/ Philippe Maillard 4 Dossier de presse Exposition Etel Adnan Etel ADNAN (1925, Liban) Livre d’artiste, Zikr Crayon, encre et aquarelle sur papier Musée de l’IMA©IMA/ Philippe Maillard Etel ADNAN (1925, Liban) Livre d’artiste, D’après le poème de Al Bayati «l’offrande à Pablo Neruda» Gouache, aquarelle et encre sur papier Musée de l’IMA ©IMA/ Philippe Maillard 5 Dossier de presse Exposition Etel Adnan • Un hommage nécessaire Protéiforme et foisonnante, l’œuvre d’Etel Adnan se situe à la croisée de l’image et du texte. Pour Etel Adnan, écriture et peinture sont en effet les deux modes d’expression d’une même langue. Celle qu’elle a composée entre le Liban, la France et les Etats-Unis, au fil des soubresauts de l’histoire et en écho à son engagement politique. Traduite et publiée dans de nombreux pays, Etel Adnan a été exposée à la White Cube Gallery de Londres, au Whitney de New York, au musée d’art moderne de Doha au Qatar mais également à la Documenta de Kassel en 2012 et, tout récemment, à la Serpentine Gallery de Londres. L’Institut du monde arabe est la première institution en France à consacrer une exposition monographique à cette artiste résidant à Paris depuis de nombreuses années. Etel Adnan • Exposition du 18 octobre 2016 au 1er janvier 2017 Pour la première fois en France, l’Institut du monde arabe célèbre Etel Adnan, figure majeure de l’art contemporain, à travers une exposi- tion monographique. Vernissage presse le lundi 17 octobre 2016 de 10h30 à 12h30 en présence de l’artiste Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å g Å 6 Dossier de presse Exposition Etel Adnan • Une vie de création et d’engagement Née à Beyrouth en 1925 d’une mère grecque et d’un père syrien, Etel Adnan grandit au sein d’un véritable mille-feuille ethnique et culturel. Parlant le grec, le turc, l’arabe et le français, elle compose ses premiers poèmes en français à l’âge de vingt ans. Diplômée de la Sorbonne, de Berkeley et de Harvard, elle enseigne la philosophie de 1958 à 1972 en Californie et s’engage contre la guerre du Vietnam. Une autre guerre, celle du Liban où elle réside dans les années 1970, lui inspire Sitt Marie-Rose publié en 1977, devenu un classique de la littérature de guerre. De retour en Californie, Etel Adnan se réfugie à Sausalito où le Mont Tamalpaïs, visible de sa fenêtre, devient un motif récurrent de sa peinture. Aujourd’hui basée à Paris, Etel Adnan poursuit sa création artistique et sa production littéraire, toutes deux indissociables. • Un parcours intime Explorant les facettes multiples de son œuvre, l’exposition monographique, imaginée par le commissaire Sébastien Delot, s’articule autour de quatre grands thèmes : • Les Grands textes : en s’ouvrant sur la lecture de L’Apocalypse arabe, texte fondateur d’Etel Adnan, l’exposition met en lumière l’importance de l’écriture dans l’œuvre de l’artiste et son engagement politique constant tout au long de sa vie. • Le Mont Tamalpaïs : celui qu’elle considère comme sa « Montagne Sainte-Victoire » est un motif récurrent de sa peinture oscillant entre abstraction et figuration. • Des ponts, des exils : la production artistique d’Etel Adnan évolue au rythme de ses nombreux déplacements. De New York à Beyrouth, de San Francisco à Paris, ses œuvres s’inspirent de ces paysages et de ces atmosphères déclinés sur les pages des leporellos. • Un monde de couleurs et de sonorités : découverte en 1960 au Caire, la tapisserie est l’autre langage d’Etel Adnan qui manie les fils de couleur comme les mots et les pinceaux. Pour cette première exposition monographique à l’Institut du monde arabe, des œuvres jamais exposées ont été réunies, dont certaines proviennent de l’appartement parisien d’Etel Adnan. Cette exposition a été réalisée en étroite collaboration avec la galerie Lelong, la galerie Claude Lemand et la Sfeir-Semler Gallery. 7 DÉTAIL Sans titre, 1970, Pastel sur papier © Etel Adnan - Courtesy Galerie Lelong Dossier de presse Exposition Etel Adnan Chère Etel, Vous avez souvent écrit des lettres à vos amis intimes pour tisser vos récits, par épisode. A mon tour, je profite de cette forme épistolaire. En acceptant cette exposition à l’Institut du monde arabe, vous m’avez accordé une immense joie. J’aimerai être en mesure de vous témoigner toute l’admiration et le respect que je vous porte. Pour cette exposition, il m’a semblé important de remettre votre écriture au centre du propos. Votre œuvre littéraire a scellé vos engagements, vos combats. La poésie, dès les années 1960, vous a permis d’être en prise avec l’actualité : la guerre du Vietnam, la mort du président Kennedy, la quête d’indépendance de l’Algérie … Vous avez réussi à exprimer l’inexprimable, l’insupportable, la folie des Hommes et l’amour avec une totale liberté de ton. Aujourd’hui, vos mots pansent nos maux. Vos livres m’ont ému. Certains bouleversé. Vous savez écrire dans une langue étrangère qui parle à chacun d’entre nous. Chez vous, nous avons parlé littérature. Vagabonder parmi les auteurs, les histoires et les livres qui nous ont touchés. Je vous ai évoqué le livre de Jonas Mekas intitulé Je n’avais nul part ou aller - vous m’avez dit l’avoir rencontré, à New York, à dîner chez votre amie Laura. En découvrant vos léporellos de New York, j’ai songé au livre d’E.B. White, Here is New York qui a si bien réussi à en capturer l’essence. Immédiatement, j’ai aimé vos léporellos. Vous m’avez confié que c’est pour vous sans doute le domaine de l’art visuel où vous avez réussi à vous exprimer de la manière la plus originale – votre contribution au renouveau de la calligraphie. Simone Fattal a magnifiquement évoqué son souvenir de leurs découvertes : « Il est vrai que de l’amour naît la vie et que perdre l’un rend l’autre absurde. Mais tout comme la plupart des gens n’osent pas accepter les conséquences de leurs passions, ils transforment en mythes ceux qui les vivent pleinement, quel qu’en soit le prix, personnages historiques ou créations romantiques. (…) » Etel Adnan, Le prix uploads/s3/ dp-e-adnan-compressed.pdf
Documents similaires
-
15
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Fev 16, 2022
- Catégorie Creative Arts / Ar...
- Langue French
- Taille du fichier 3.8115MB