Contacts presse : Camille Boneu et Su-Lian Neville pour le Centre des monuments

Contacts presse : Camille Boneu et Su-Lian Neville pour le Centre des monuments nationaux : 01 44 61 21 86 – presse@monuments-nationaux.fr Hélène Dalifard, Aurélie Gevrey et Violaine Solari pour le château de Versailles : 01 30 83 75 21 – presse@chateauversailles.fr Communiqué de presse, le 29 juin 2018 Le Centre des monuments nationaux et le château de Versailles présentent l’exposition « La galerie des beautés de Louis XIV » du 30 juin au 14 octobre 2018 au Château de Bussy-Rabutin 2 Communiqué de presse L’exposition « La galerie des beautés de Louis XIV. Collections de Versailles à Bussy-Rabutin » Forts du succès des expositions organisées conjointement depuis 2014, le château de Versailles et le Centre des monuments nationaux poursuivent leur partenariat en 2018 avec une nouvelle présentation d’œuvres issues des collections du château de Versailles. Une série de portraits de dames de la cour de Louis XIV fait écho à ceux du château de Bussy-Rabutin, à l’occasion du quatrième centenaire de la naissance de Roger de Bussy, lieutenant général des armées du roi, membre de l’Académie française et propriétaire du château. Le comte de Bussy-Rabutin Cousin de Madame de Sévigné, le comte Roger de Bussy-Rabutin (1618-1693) partage avec elle le goût de la correspondance et la critique de leurs contemporains. Incorrigible, il écrit l'Histoire amoureuse des Gaules, une chronique satirique évoquant les mœurs de la cour, qui l’envoie à la Bastille pendant seize mois, puis dans un exil quasi définitif. Il en profite alors pour aménager l’intérieur de son château en rassemblant quelque trois cents portraits marquant ainsi son intérêt pour l’histoire de France et ses grandes familles, tout en célébrant également sa propre généalogie. Dans le cabinet de la Tour dorée, il expose des portraits envoyés par ses amies de la cour sous lesquels il ajoute des commentaires parfois caustiques. Les galeries des beautés C’est à l’évocation de la mode des « galeries de beautés » née en Italie à la fin du XVe siècle et qui gagna la cour de France vers 1660, que se consacre cette nouvelle exposition. Douze portraits (sur la vingtaine conservée à Versailles) de princesses de la famille royale et de dames de la cour viennent répondre aux autres « beautés » qui ornent les murs de la Tour dorée et de la chambre du château bourguignon. Les portraits de Versailles Parmi ces portraits féminins dont certains furent commandés par Louis XIV lui-même pour ses résidences, et notamment Versailles, beaucoup ont été réalisés par les cousins Henri et Charles Beaubrun, talentueux portraitistes très en vogue au début du règne. Un double portrait des artistes, au centre de l’exposition, nous fait entrer dans leur atelier et permet d’évoquer leur étonnante manière de travailler en commun, au point qu’il était impossible, disait-on, de les distinguer l'un de l’autre. Si l'absence de signature systématique ne permet pas d’attribuer de façon certaine aux Beaubrun bons nombre de ces tableaux, la série présente néanmoins une évidente cohérence stylistique dans le traitement des étoffes, des coiffures, des bijoux et des compositions. Les derniers tableaux exposés (Anne d’Autriche et Marie-Thérèse et le Dauphin par Simon Renard de Saint André, et Louis XIV et Marie-Thérèse d’Autriche dont l’auteur anonyme a simulé deux gravures) illustrent des modes de représentation moins courantes : le détournement de l’iconographie religieuse pour le premier, le trompe-l’œil allégorique pour le second. À partir des années 1670, les portraits quittèrent progressivement les appartements royaux pour être relégués dans des résidences de moindre importance ou même mis en réserve. Leur trace se perd parfois. En créant le musée de Versailles en 1837, Louis-Philippe en rassemble une vingtaine, aujourd’hui exposée au premier étage de l’aile du Nord. 3 L’exposition donne l’occasion de mesurer la place que ces femmes ont pu tenir dans un siècle dont elles ont été non seulement l’ornement, mais aussi l’âme. Henriette-Anne d’Angleterre, duchesse d’Orléans Ecole française du XVIIe siècle (atelier des Beaubrun ?) Vers 1665 Elisabeth d’Orléans, duchesse de Guise Ecole française du XVIIe siècle (atelier des Beaubrun ?) Vers 1665 Françoise – Athénaïs de Rochechouart Ecole française du XVIIe siècle (atelier des Beaubrun ?) Vers 1663 Commissariat : Raphaël Masson, conservateur en chef au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Béatrice Sarrazin, conservateur général au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. Scénographie : Antoine Fontaine La brochure de l’exposition est publiée aux Éditions du patrimoine. Le partenariat entre le CMN et le château de Versailles Le partenariat établi en 2013 entre le CMN et le château de Versailles instaure un dialogue entre des collections trop souvent méconnues et des hauts lieux du patrimoine national. Ces expositions temporaires permettent aux deux institutions d’unir leurs ressources afin de donner au plus grand nombre la possibilité de découvrir ou de redécouvrir quelques pages de l’Histoire de France dans le cadre prestigieux des monuments nationaux. Quatre expositions ont déjà été organisées dans le cadre de ce partenariat : - Sacres royaux, de Louis XIII à Charles X au palais du Tau à Reims en 2014 - Le salon de George Sand à Nohant en 2014 - De Versailles à la Motte Tilly, l’abbé Terray, ministre de Louis XV au château de la Motte- Tilly en 2015 - Le goût de la parure au logis royal du château d’Angers en 2016-2017 - Les Princes de Rambouillet. Portraits de famille au château de Rambouillet en 2017-2018. #EpiquesEpoques2018 Cette exposition s’inscrit également dans la saison #EpiquesEpoques2018 mise en place par la Côte-d’Or pour célébrer trois anniversaires exceptionnels sur le territoire : - les 900 ans de la fondation de l’abbaye de Fontenay, Patrimoine mondial de l’UNESCO, - les 400 ans de la naissance du flamboyant comte de Bussy-Rabutin - les 250 ans de la Grande forge de Buffon. 4 Le château de Bussy Rabutin Situé au cœur d’un vallon de l’Auxois en Bourgogne, le château de Bussy-Rabutin se distingue par la qualité de son architecture (Renaissance et XVIIe siècle), par un jardin à la française inscrit dans un domaine de 12 hectares et par l’originalité de sa décoration intérieure. Auteur de l’Histoire amoureuse des Gaules, son illustre propriétaire, le comte Roger de Bussy-Rabutin (1618 -1693) y est condamné à l’exil par le roi Louis XIV. Brillant soldat, homme d’épée et de lettres, académicien et bel esprit, il occupe ses loisirs forcés à l’embellissement de sa demeure. Mémorialiste, il écrit ses souvenirs militaires. Epistolier, il correspond avec les plus illustres dames de la cour de France : la marquise de Sévigné, mesdemoiselles d’Armentières et de Scudéry, madame de Gouville. Quelque trois cents portraits et devises sont assortis d'inscriptions caustiques ou énigmatiques. Autant de décors peints témoignent des passions du maitre de maison pour la guerre, la littérature, l’amour et la galanterie. Labéllisé au titre de « Jardin remarquable », le magnifique jardin régulier a été restauré en 1990 dans un état XVIIe-XVIIIe siècles. Il comporte des pièces d'eau, des cabinets de verdure, un labyrinthe et des bosquets délimités par des allées en étoile. La terrasse est ornée de parterres bordés de buis, de variétés anciennes de rosiers, de pivoines arbustives et de fleurs vivaces. Des statues de personnages mythologiques agrémentent l'ensemble. Le parc conserve également un rucher, des glacières, un colombier, un verger et son potager où sont cultivées des variétés anciennes de légumes. Acquis par l'Etat en 1929, le château de Bussy-Rabutin est ouvert au public par le Centre des monuments nationaux. Il a accueilli près de 28 000 visiteurs en 2017. 5 Les œuvres exposées Henri et Charles Beaubrun Martin Lambert (1630-1699) 1675 Huile sur toile, 146 x 180 cm © Château de Versailles Elisabeth d’Orléans, duchesse de Guise (1646-1696) Ecole française du XVIIe siècle (atelier des Beaubrun ?) Vers 1665 Huile sur toile, 82 x 63,5 cm © Château de Versailles Henriette-Anne d'Angleterre, duchesse d'Orléans (1644- 1670) Ecole française du XVIIe siècle (atelier des Beaubrun ?) Vers 1665 huile sur toile, 81 x 63 cm © Château de Versailles 6 Isabelle-Angélique-Charlotte de Montmorency – Bouteville, duchesse de Châtillon puis duchesse de Mecklembourg-Schwein (1627-1695) Ecole française du XVIIe siècle (atelier des Beaubrun ?) Vers 1665 Huile sur toile, 80,6 x 67 cm © Château de Versailles Charlotte-Catherine de Gramont, duchesse de Valentinois et princesse de Monaco (1639-1678) Ecole française du XVIIe siècle (atelier des Beaubrun ?) Vers 1665 Huile sur toile, 82 x 66 cm © Château de Versailles Anne-Marie Martinozzi, princesse de Conti (1637- 1672) Charles Beaubrun (1604 – 1692) et Henri Beaubrun (1603-1677) Vers 1663 Huile sur toile, 82 x 85 cm © Château de Versailles 7 Anne de Rohan- Chabot, princesse de Soubise (1648-1709) Ecole française du XVIIe siècle (atelier des Beaubrun ?) Vers 1665 Huile sur toile, 81,5 x 65,4 cm © Château de Versailles Marguerite-Louise-Suzanne de Béthune, comtesse de Guiche puis duchesse du Lude (1643-1726) Ecole française du XVIIe siècle (atelier des Beaubrun ?) Vers 1665 Huile sur toile, 80,5 x 67 cm © Château de Versailles Charlotte d’Albert d’Ailly, duchesse de Foix et de Randan (1649-1665) Ecole française du XVIIe siècle (atelier des Beaubrun ?) Vers 1665 Huile sur uploads/s3/ dp-galerie-des-beautes-bussy-versailles.pdf

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