p, Réunion fjjj des Musées Nationaux PORTRAITS PUBLICS, PORTRAITS PRIVES 1770-
p, Réunion fjjj des Musées Nationaux PORTRAITS PUBLICS, PORTRAITS PRIVES 1770- 1830 4 octobre 2006—8 janvier 2007 Galeries nationales du Grand Palais ENTRÉE PORTE cLEMENcEAu, PLACE CLEMENCEAU www.rmn.frlportraits Exposition organisée par la REUNION DES MUSEES NATIONAUX et le musée du Louvre à Paris, la Royal Academy of Arts à Londres (3 février au 20 avril 2007) et le Solomon R.Guggenheim Museum à New York (18 mai au 10septembre 2007). En partenariat média avec France 2, Le Figaro, L’Express, aufeminin.com Commissariat: Sébastien Allard, conservateur au département des Peintures, musée du Louvre. Guilhem Scherf, conservateur en chef au département des Sculptures, musée du Louvre. Muséographie : Hubert Le Gali COMMUNIQUÉ Bracelets de soie noire, volants de dentelle et perruque poudrée, Mrs. Abington porte un doigt à sa bouche, assise comme un garçon, à califourchon sur une chaise Chippendale. Premier du genre à montrer une femme dans une pose décontractée, le regard aguicheur, ce portrait étonnant, peint à Londres en 1771 par Joshua Reynolds (Yale Center for British Art, New Haven), pervertit les codes aristocratiques de la représentation. Le modèle ne pouvait être qu’une actrice... Confrontant, dans un dialogue signifiant, quelque 140 peintures et sculptures, issues de collections publiques et privées, européennes et américaines, l’exposition tente de saisir ce moment, entre public et privé, où d’autres règles du portrait s’établissent. Entre 1770 et 1830, le portrait peint, très en vogue dans les pays anglo-saxons, reste un genre mineur dans la hiérarchie établie, en France par l’Académie, derrière la peinture d’histoire. Néanmoins tout comme le portrait sculpté, il prolifère en Occident répondant à une forte demande publique et privée. Loin de ne s’appuyer que sur les codes traditionnellement établis, dictés par le souci de l’apparat et du prestige, l’art du portrait connaît un essor sans précédent et s’affirme peu â peu comme le genre moderne par excellence. Après le succès rencontré ces dernières années par les expositions monographiques consacrées à de grands maîtres du portrait, Goya, Houdon, Canova, David ou Ingres l’exposition offre pour la première fois un panorama international du sujet. Dans le grand mouvement qui traverse les Lumières, la Révolution, l’Empire jusqu’au Romantisme, le droit à l’image, cessant d’être une distinction patricienne, s’élargit aux autres couches sociales, bourgeoises tout du moins. C’est à la célébration des « grands hommes » et à la commémoration de leurs vertus, qu’il se voit affecté. En témoigne la création de panthéons à Rome, Paris, Londres (Westminster, cathédrale Saint-Paul) ou près de Ratisbone (Walhalla) où dans un esprit national s’exposent les bustes de souverains, de héros militaires, de révolutionnaires. A cette époque où naît l’idée de célébrité, les témoins dune société ouverte — de l’écrivain à la cantatrice, reine de la mode — revendiquent également ce droit au portrait. L’actrice Sophie Arnould fait ainsi reproduire son buste en série pour le diffuser auprès de ses admirateurs. Issu de commandes privées, le portrait se montre de plus en plus dans les expositions publiques (notamment au Salon, en France) au risque d’être rejeté par l’opinion : « Ce qui fatigue et quelquefois révolte, c’est de trouver là une foule de bustes, de portraits d’hommes sans nom [...] Ces visages semblent dire : j’ai payé par orgueil pour être ici sur la toile ou en marbre », a pu noter un contemporain. En se démocratisant, le portrait se recentre sur le modèle et sa psychologie, faisant écho aux idées rousseauistes qui affirment le primat de la nature sur la condition. L’autoportrait constitue, dans cette perspective, un formidable lieu d’expérimentation. Le portrait de souverain enregistre cette évolution au cours de la période : te Pie VII de Lawrence (Windsor Castle, Waterloo Chambers) révèle ainsi une tension entre l’éternité du pouvoir et son incarnation humaine. Le portrait sert l’effigie officielle du chef d’Etat, tout en traçant son portrait familial et intime subtilement mis en scène. Ainsi, impopulaire pour s’être mêlé à tord de politique, Marie-Antoinette doit multiplier les représentations de mère aimante qui vont bien avec l’essor des valeurs familiales au XVllle siècle. De fait, dans un contexte politique mouvementé, les codes du portrait devant servir les élites nouvelles se trouvent sans cesse revisités par des artistes qui découvrent leur capacité à influencer l’opinion, De l’icône révolutionnaire du Marat assassiné, où s’entrecroisent significations publiques et privées, au portrait très bourgeois de Marie-Amélie, reine des Français, en passant par la très riche iconographie napoléonienne. L’exposition déploie ainsi une véritable anthologie des grands personnages de leur temps. Goya, Reynolds, Mme Vigée-Le Brun, David, Houdon, Canova, Lawrence, Ingres, Delacroix... les plus grands artistes ont saisi la personnalité de tous leurs modèles, dans le luxe des signes de leur appartenance sociale : formats imposants, étoffes somptueuses, coiffures apprêtées.., comme dans le secret de leur vie privée. Horaires : tous les jours, sauf les mardis, de 10h à 20h, le mercredi Selgique Fnac, v,fnac.be ou Galaxie de 10h à 22h. Luxembourg Auchan, Galaxie Fermeture des caisses 45 minutes avant. Fermé le 25décembre. Suisse Fnac, www.fnac.ch Prix d’entrée: Accès • sans réservation tarif plein, 10€; tariF réduit, 8€. • Métro, lignes 1, 9 et 13. station champs-Elysées • sur réservation: majoration pour frais de gestion clemenceau ou Franklin-Roosevelt Sus. 28. 32, 42, 49. 72, 73. 80, 83, 93. Réservations (conseillées): • sur internet w.rmn.fr Audio-guide en français 5€. • Par téléphone mobile gallery’>digitick.com • En France: Publications: -Par téléphone Fnac: 0.892.684.694 catalogue de l’exposition, éditions RMN, 49€ environ. ou Ticketnet: 0 892 390 100 Egalement aux éditions RMN : Album et Petit Journal -auprès des FNAc, carrefour, Auchan, Géant, Galeries Lafayette, Bon Marché, Virgin Mégastore, BHV, Printernps-Haussmann, Informations:01 44 13 17 17 Leclerc, Cultura Auditorium! Visites guidées : voir dossier de presse • A l’étranger Fnac: + 331 41 5732 12)28; ou Ticketnet: +331 4691 5767 Contacts : Réunion des musées nationaux, 49, rue Etienne Marcel, 75001 Paris Direction de la communication, des relations publiques et du mécénat Gilles Romillat, presse, tél :01 40 134761/4866, fax :01 40134861, gilles.romillatrmn.fr PRESS RELEASE PUBLIC PORTRAITS, PRIVA TE PORTRAITS 1770-1830 4 October 2006-8 January 2006 Galeries Nationales du Grand Palais www.rmrtfr/portraits Exhibition organised by the Réunion des Musées Nationaux and the Louvre, Paris, the Royal Academy of Arts, London (3 February b 20 April 2007) and the Solomon R.Guggenheim Museum, New York (18 May to 10 September 2007). Curators of the Exhibition: Sébastien Allard, curator of Paintings, Musée du Louvre. Guilhem Scherf, chief curator, Sculptures, Musée du Louvre. Exhibition Design: Hubert Le Gali Wearing black silk wristbands, lace flounces and a powdered wig, Mrs Addington s sitting boyishly astride a Chippendale chair, with a coy finger to her hp. The first of its kind to show a casually posed woman with a come-hither look, this astonishing portrait painted by Joshua Reynolds in London in 1771 (Yale Center for British Art, New Haven) perverts the aristocratic codes of representation. The model could only be an actress... Bringing face-to4ace some 140 paintings and sculptures from public and private collections in Europe and America, the exhibition tries to catch the moment between public and private worlds when other rules of portraiture emerge. Between 1770 and 1830, although very much in vogue in England and America, the painted portrait was still a minor genre in the hierarchy established in France by the Academy, placed aller history painting. Nonetheless, like sculpted portraits, t flourished in the West in response to a strong public and private demand. Far from staying within the traditional codes dictated by the desire for pomp and prestige, the art of portrait painting enjoyed unprecedented popularity and gradually prevailed as the modem genre par excellence. Aller the recent success of monograph exhibitions on the great masters of portraiture, Goya, Houdon, Canova, David or Ingres, this exhibition offers an international panorama of the subjeot for the first time. In a broad movement which swept through the Enlightenment, the Revolution, and the Empire as far as Romanticism, portraiture ceased to be an upper class prerogative and spread ta other social groups, or at Ieast to the middle-class. It was used to celebrate great men and commemorate their virtues. Pantheons were created in Rome, Paris, London (Westminster, St PauI’s Cathedral) or near Ratisbone (WalhaIia) and filled with the busts of kings, military heroes and revolutionaries, ail in a national spirit. In this period when the idea of ceiebrity was born, the witnesses of an open society — from the writer to the opera singer, who reigned over fashion .— also chaimed their right to have their portraits painted. The actress Sophie Amould had a series of busts made to give her admirers. Privately commissioned portraits were increasingly shown in public exhibitions (particularly in the Salon, in France) at the risk of being rejected by the public: “What is tedious and sometimes revolting s to find a crowd of busts, portraits of anonymous men [j these faces seern to say: I have paid out of pride to be here on the canvas or in marble,’ a contemporary wrote. As it became more democratic, the portrait focused on the model’s psychology, echoing Rousseau’s ideas of the supremacy of uploads/s3/ dp-portraits-publics-portraits-prives-pdf 1 .pdf
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- Publié le Sep 17, 2022
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