ROI les Animaux Exposition au château de Versailles 12 octobre 2021 – 13 févrie
ROI les Animaux Exposition au château de Versailles 12 octobre 2021 – 13 février 2022 Conception graphique : LMpolymago 2 contacts presse château de versailles Hélène Dalifard, Élodie Mariani, Violaine Solari, Élodie Vincent +33 (0)1 30 83 75 21 / presse@chateauversailles.fr 3 sommaire Communiqué de presse p.5 Avant-propos de Catherine Pégard p.6 Avant-propos de Laurent Salomé p.7 L'exposition p.9 Des rois et une cour entourés d'animaux p.10 Des lieux mythiques aujourd'hui disparus p.16 L'animal symbolique p.20 Une nouvelle sensibilité p.24 pour aller plus loin p.27 Visites p.28 Catalogue de l'exposition p.29 À la Ménagerie du Roi p.30 pour le jeune public p.33 Visites et ateliers p.34 Audioguide, livret-jeu et podcasts p.35 Des histoires inédites en partenariat avec Lunii p.36 Les partenaires Média p.39 Informations pratiques p.43 P t t d t i è d’ ét 5 Perroquet ara et deux autres oiseaux près d’un étang Nicasius Bernaerts (1620-1678), château de Fontainebleau © RMN-Grand Palais (Château de Fontainebleau) / G. Blot les animaux du roi exposition du 12 octobre 2021 au 13 février 2022 Communiqué de presse Le château de Versailles présente l’exposition Les Animaux du Roi du 12 octobre 2021 au 13 février 2022. Environ 300 œuvres permettront de faire revivre un impressionant bestiaire constitué des milliers d'animaux qui peuplaient le château sous l'Ancien Régime. L'exposition mettra aussi en lumière la résistance des grands esprits de la Cour à la vision cartésienne réduisant les animaux à des machines, une théorie qui leur déniait intelligence et sensibilité. Peut-on imaginer aujourd’hui le château de Versailles et ses jardins regorgeant de vie animale ? Pourtant les animaux de compagnie se comptaient par dizaines dans le château où chiens, singes, chats, oiseaux… vivaient dans les appartements et les antichambres. La Ménagerie, aujourd'hui disparue, abritait les animaux les plus rares, du coati au couagga, du casoar à la grue couronnée. Dans le parc, le gibier était abondant, 2 000 chevaux étaient rattachés aux écuries royales et 300 chiens de chasse logeaient dans le grand chenil. Les animaux apparaissent aussi partout dans les décors du château et des jardins, où ils sont représentés pour leur symbolique mythologique ou politique. Dès sa création, le château de Versailles a favorisé le développement d’un nouveau rapport au monde animal. À la Cour s’est même développée une farouche résistance à la théorie cartésienne des animaux- machines : dans le palais des rois de France, on n’a jamais douté que les animaux avaient une âme. À l’occasion de l’exposition Les Animaux du Roi, cette faune fera son retour à Versailles. En effet, les meilleurs peintres du roi : Bernaerts, Boel, Le Brun, Desportes ou encore Oudry, lui ont donné ses lettres de noblesse en portraiturant les animaux à l'égal des personnalités de la Cour. Les chiens préférés des souverains avaient aussi droit à leurs effigies avec leurs noms inscrits en lettres d’or : les visteurs pourront donc faire la connaissance de Misse, Turlu, Tane, Blonde, Diane… et même du chat de Louis XV, « Le Général », portraituré par Oudry. Les animaux étaient également tissés à la Manufacture des Gobelins, mais aussi disséqués, gravés puis naturalisés à l’académie des Sciences et au Jardin du roi. commissariat d’exposition Alexandre Maral, conservateur général au château de Versailles, en charge des sculptures et directeur du Centre de recherche du château de Versailles. Nicolas Milovanovic, conservateur en chef au Musée du Louvre, responsable des peintures françaises du XVIIe siècle. scénographie Guicciardini&Magni Architetti Le public découvrira ainsi l’éléphante naturalisée de Louis XV, mais aussi le squelette du premier éléphant de Versailles (une éléphante offerte à Louis XIV par le roi du Portugal). L'exposition sera enfin l'occasion d'évoquer le bosquet du Labyrinthe, peuplé d'un bestiaire fantastique, illustrant les Fables d'Esope. Depuis la destruction de ce lieu mythique du jardin de Versailles, en 1774, jamais autant de sculptures qui en proviennent n'avaient été présentées au public. Peintures, sculptures, animaux naturalisés, tapisseries, traîneaux, vélins, porcelaines, orfèvrerie… environ 300 œuvres seront rassemblées pour l’exposition et témoigneront de l'omniprésence de l'animal à Versailles. Elles sont issues d’une cinquantaine de collections françaises et internationales (Musée du Louvre, Muséum d’Histoire Naturelle, Musée de la chasse et de la Nature, Musée des Offices de Florence, Musée national de la Céramique, Musée d’Histoire Naturelle de l’Université de Pavie...). Trois chiens devant une antilope Jean-Baptiste Oudry, Huile sur toile, Irlande, Russborough House, © Alfred Beit Foundation. L'exposition est organisée avec la collaboration exceptionnelle du musée du Louvre 6 « regarder les bêtes pour ce qu’elles sont comme le voulaient les rois, des « êtres sensibles » et non des machines... » La complicité des deux commissaires de l’exposition Les Animaux du Roi, Alexandre Maral, conservateur en chef au château de Versailles et Nicolas Milovanovic, conservateur en chef au musée du Louvre, mettant la plus belle des lumières sur la complémentarité des collections de Versailles et du Louvre, aurait pu justifier, si l’on ose dire, la découverte inédite de chefs-d’œuvre de la peinture animalière, cet art familier et pourtant méconnu. Mais bien plus, cette exposition fait revivre « une autre vie » de Versailles parallèle à celle de la Cour, liée intimement à elle, dont elle dévoile de manière souvent insolite les goûts et l’esprit. Les animaux sont partout à Versailles. Ils accompagnent les jours des souverains. Chiens et chats se croisent dans les antichambres mais aussi singes ou perroquets immortalisés par les plus célèbres portraitistes comme par les plus grands mémorialistes qui nous en racontent jeux et facéties. Sans parler des chiens de chasse qui partagent quotidiennement la plus grande passion des rois ou des animaux de la ferme du Hameau qui permettront à Marie-Antoinette de théoriser les bienfaits d’une existence champêtre à l’écart de la Cour. Mais comme les curiosités qui s’entassent dans les Cabinets intérieurs ou les arbres admirables qui rendent uniques au monde les jardins, les espèces animales rares, venues de continents lointains attestent du prestige des monarques aussi bien que de leur intérêt pour la science. Pour la première fois, cette exposition ressuscite la mythique ménagerie, définitivement anéantie au début du XXe siècle où les animaux exotiques servaient d’attraction mais étaient aussi objets d’études jusqu’à demeurer aujourd’hui encore, telle l’éléphante naturalisée de Louis XV. Elle évoque aussi le fabuleux bosquet du Labyrinthe et son fascinant bestiaire de plomb. Grâce à l’apport exceptionnel d’une cinquantaine de collections françaises et étrangères, quelques trois cent œuvres disent l’engouement pour les animaux représentés de toutes les manières – dans les peintures, sculptures, les porcelaines, les dessins, l’orfèvrerie, comme dans les décors du château ou des traîneaux… En ce quatre centième anniversaire de la mort de La Fontaine, présent par ses fables inspirées de celles d’Ésope dans le bosquet du Labyrinthe, on serait tenté de privilégier la nature symbolique et politique de la présentation de ces animaux censés « instruire les hommes » mais Alexandre Maral et Nicolas Milovanovic nous invitent à regarder les bêtes pour ce qu’elles sont comme le voulaient les rois, contre le discours cartésien en vogue, des « êtres sensibles » et non des machines. Au moment où les scientifiques scrutent l’âme des animaux comme les éventuels rêves des poulpes, les considérations sur l’intelligence moyenne de l’ours ou les émotions du caméléon qui en changent la couleur, Alexandre Maral et Nicolas Milovanovic donnent à cette exposition une modernité qui est aussi la marque de Versailles. Cette exposition est née d’une double passion pour les Animaux du Roi et pour Versailles. Cette passion en fait la force et l’originalité. Catherine Pégard Présidente de l'Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles Texte extrait du catalogue de l'exposition Les animaux du Roi, coédition Château de Versailles - Liénart 7 « Dans la grandiose chorégraphie de la cour, des figurants inattendus jouaient un rôle essentiel... » Comprendre l’ordre du monde et le forger tout à la fois, contempler l’harmonie de la nature et se sentir capable d’y contribuer pour la pousser vers la perfection : tel est le projet des civilisations classiques, un idéal qui fut spécialement visible à Versailles où, autour du monarque absolu, était mis en scène jour après jour le spectacle du monde. Dans la grandiose chorégraphie de la cour, des figurants inattendus jouaient un rôle essentiel, et c’est ce que révèle cette exposition particulièrement novatrice. Car la question animale, qui nous paraît familière aujourd’hui et a fait l’objet de tant de travaux scientifiques et philosophiques dans la période récente, n’a que rarement été abordée sous l’angle historique et politique. C’est ainsi que bien des éléments factuels rassemblés au fil de la préparation de cette exposition apparaissent comme de véritables découvertes. Sans doute l’engagement militant de ses commissaires – chose inhabituelle dans l’activité scientifique de nos musées, il faut bien le dire – aura-t-il aidé à repérer ces moments clés de la réflexion et de la sensibilité vis-à- vis des animaux, incarnés par des figures majeures de la cour, monarques, princes ou officiers divers. Nicolas Milovanovic et Alexandre Maral ont en commun une autre passion, aussi forte que celle des animaux, qui est Versailles. On pourra débattre de leur uploads/s3/ exposition-les-animaux-du-roi-au-chateau-de-versailles.pdf
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- Publié le Sep 02, 2022
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