1920 –2 VOGU #EXPOVOGUE 10 AVENU RÉSERVATION CONSEILLÉE S AU PALAI 02 OCTOBRE 2

1920 –2 VOGU #EXPOVOGUE 10 AVENU RÉSERVATION CONSEILLÉE S AU PALAI 02 OCTOBRE 20 1920 –2020 VOGUE PARIS #EXPOVOGUE 10 AVENUE PIERRE-1 er-DE-SERBIE 75116 PARIS RÉSERVATION CONSEILLÉE SUR PALAISGALLIERA.FR AU PALAIS GALLIERA 02 OCTOBRE 2021— 30 JANVIER 2022 CATHERINE DENEUVE PAR DAVID BAILEY, VOGUE 1966 © DAVID BAILEY— CONCEPTION GRAPHIQUE : OFICINA / ALEXANDRA GALLOT & NIKHIL BOURDEREAU ® Communiqué de presse P. 3 Parcours de l’exposition P. 4 Scénographie P. 14 Catalogue P. 15 Extraits du catalogue P. 16 Activitiés culturelles P. 19 Informations pratiques P. 20 CONTACTS PRESSE Palais Galliera Anne de Nesle Caroline Chenu Margaux Brisson presse.galliera@paris.fr 01 56 52 86 08 Pierre Laporte Communication (pour la presse audiovisuelle) Alice Delacharlery Laurence Vaugeois alice@pierre-laporte.com laurence@pierre-laporte.com 01 45 23 14 14 VISUELS DE PRESSE SUR DEMANDE 2 SOMMAIRE Couverture : Catherine Deneuve par David Bailey, Vogue Paris 1966 © David Bailey Conception graphique : Officina Paris (affiche) / Caroline Chenu (dossier de presse) Le Palais Galliera présente une exposition d’envergure inédite qui célèbre les 100 ans du magazine Vogue Paris. Fondé par Condé Nast en 1920, Vogue Paris est aujourd’hui le plus ancien des magazines de mode français toujours publié, et le seul titre du groupe à porter le nom d’une ville et non celui d’un pays. Capitale de la mode, Paris y est figurée comme le coeur de la vie culturelle et artistique et la Parisienne y incarne la femme Vogue. Miroir de son époque, défenseur de la création, Vogue Paris est un acteur majeur de la mode, questionnant les notions de goût, de beauté et d’élégance. L’exposition témoigne de la capacité de création, d’adaptation et d’anticipation qui, pendant 100 ans, a caractérisé le magazine.Vogue Paris 1920-2020 retrace l’histoire du magazine à travers les rédactrices et rédacteurs en chef qui l’ont façonné par leurs choix éditoriaux et artistiques, de Michel de Brunhoff à Emmanuelle Alt, en passant par Edmonde Charles-Roux, Francine Crescent et Carine Roitfeld. Leur personnalité, la durée de leur collaboration, leur engagement, font la spécificité et la cohérence de Vogue Paris. L’exposition met en lumière le talent des grands illustrateurs, et particulièrement des photographes, que Vogue Paris a promus : Hoyningen-Huene, Horst, Bourdin, Klein, Newton, Watson, Lindbergh, Testino, Inez & Vinoodh… y ont réalisé leurs plus belles pages. Au sein du parcours chronologique, plusieurs focus rendent hommage aux complices fidèles du magazine. L’exposition évoque les collaborations exceptionnelles avec de grands couturiers, Yves Saint Laurent d’une part et Karl Lagerfeld d’autre part, que Vogue Paris a soutenus tout au long de leur carrière. La femme Vogue est ici incarnée par Catherine Deneuve et Kate Moss, qui ont posé pour le plus grand nombre de couvertures. Vogue Paris 1920-2020 rassemble près de 400 œuvres issues principalement des archives du magazine – photographies, illustrations, magazines, documents, films – ainsi qu’une quinzaine de modèles de haute couture et de prêt-à-porter. Exposition du 02.10.2021 au 30.01.2022 En partenariat avec PICTO FOUNDATION et AMERICAN EXPRESS COMMISSARIAT Sylvie Lécallier, chargée de la collection photographique du Palais Galliera, assistée de Juliette Chaussat CONSEIL SCIENTIFIQUE Marlène Van de Casteele, historienne en art contemporain et Alice Morin, chercheuse en histoire des médias DIRECTION ARTISTIQUE Adrien Rovero 3 COMMUNIQUÉ DE PRESSE ROTONDE Rez-de chaussée, Salon d’Honneur Les 1 007 couvertures de Vogue Paris, installées sous forme de panorama, racontent à elles seules la continuité du magazine sur un siècle. Elles donnent à voir les moments de rupture esthétique et le passage de l’illustration à la photographie. Au dos de chaque couverture, « Le point de vue de Vogue » est la seule rubrique à avoir accompagné l’histoire du magazine. Ces éditos sont les témoins de l’évolution de la maquette, mais aussi du discours de mode au fil du temps, et du positionnement du magazine dans la société. Au départ composés de quelques lignes au-dessus du sommaire, ils s’autonomisent rapidement pour occuper une pleine page. Textes et images y sont harmonisés de manière unique ; chaque édito est visuellement remarquable. PARCOURS DE L ’EXPOSITION Robert Doisneau (1912-1994) Vogue Paris juin 1951 Archives Vogue Paris 4 1920-1938 « FROG », UN MAGAZINE TRANSATLANTIQUE Rez-de chaussée, Salon d’Honneur Le 15 juin 1920, onze ans après le rachat de la gazette sociale américaine Vogue par l’éditeur Condé Nast, Vogue Paris voit le jour. Le diminutif « Frog », qui concentre les mots « French » et « Vogue », est utilisé par les collaborateurs pour communiquer au sein de cette organisation de presse transnationale. Des relations fécondes se nouent alors entre le bureau new-yorkais et l’équipe parisienne, les images et les idées circulant toujours dans une exigence constante de créativité. L’identité nationale du magazine, comme sa spécificité parisienne sont affirmées dès le titre du premier éditorial. Mais il faut attendre la nomination de Michel de Brunhoff, en décembre 1929, pour tendre vers une autonomisation plus prononcée de l’édition française. Personnalité charismatique, promoteur de talents, celui-ci aime travailler dans une ambiance sociale, entouré de ses collaborateurs Cosette et Lucien Vogel, de la duchesse d’Ayen, mais aussi de ses amis couturiers, dessinateurs, photographes, peintres ou décorateurs. Vogue Paris est alors produit dans des cercles mondains et artistiques où évoluent clientes de haute couture, mannequins et lectrices. Adolphe de Meyer (1868-1946) Vogue Paris février 1921 Archives Condé Nast, New-York George Hoyningen-Huene (1900-1968) Vogue Paris juillet 1929 Archives Condé Nast, New-York Horst P. Horst (1906-1999) Vogue Paris août 1934 Archives Vogue Paris Christian Bérard (1902-1949) Vogue Paris octobre 1938 Collection Palais Galliera 5 1939-1954 L’ÉPREUVE DE LA GUERRE ET LA RENAISSANCE DE VOGUE PARIS Rez-de chaussée, Salon d’Honneur Les choix que Brunhoff effectue de 1939 au lendemain de la guerre, jusqu’à son départ à la retraite fin 1954, témoignent de son engagement sans faille envers le magazine et envers la haute couture parisienne. Dans la confusion des premiers mois de guerre, Vogue Paris paraît irrégulièrement jusqu’au printemps 1940, en raison de difficultés matérielles de conception et d’impression. En juin 1940, les bureaux et le studio sont perquisitionnés par les Allemands. À l’automne, face au refus de ceux-ci d’accorder l’autorisation de publication, les bureaux sont évacués et la parution est définitivement suspendue. À la libération de Paris, déterminé face à l’adversité et aux contraintes pratiques, Brunhoff relance le magazine. Entre 1945 et 1947, il publie des numéros hors-série exceptionnels, avant la reprise d’un rythme mensuel. Vogue accompagne ainsi la renaissance, tant économique qu’artistique, de la capitale. Le magazine soutient le retour des maisons de couture parisiennes et le lancement de nouveaux couturiers, tel Christian Dior en 1947. Si Brunhoff est toujours un fervent défenseur de l’illustration, Paris s’impose désormais comme le décor idéal des photographies pour mettre en scène les créations de l’après-guerre. Giulio Coltellacci (1916-1983) Vogue Paris mai-juin 1947 Collection Palais Galliera Cecil Beaton (1904-1980) Vogue Paris Hiver 1945-1946 Archives Vogue Paris Tom Keogh (1922-1980) Projet de couverture, avril 1948 Archives Vogue Paris Henry Clarke (1918-1996) Vogue Paris juillet-août 1954 Collection Palais Galliera 6 LA VIE CULTURELLE À PARIS 1945-1968 Rez-de chaussée, Salon d’honneur En 1945, Michel de Brunhoff est convaincu qu’il n’est pas possible de refaire le Vogue d’avant-guerre. Afin de le distinguer d’une simple revue de mode, mais aussi des Vogue américain et anglais, il décide de lui ajouter un volet de pages culturelles valorisant le dynamisme artistique de Paris. L’accent est mis sur la nouvelle scène théâtrale, les peintres, les jeunes écrivains ou le cinéma. Arrivée à Vogue Paris en 1947, Edmonde Charles-Roux donne une place particulière à la musique et à la littérature, ouvrant le magazine à des auteurs peu conventionnels et engagés. Accompagnée notamment du photographe Robert Doisneau, elle écume les vernissages et les sorties mondaines. En 1954, pour soixante-dix pages consacrées à la mode, trente sont désormais dédiées à la culture. Cela va transformer l’image du magazine et son lectorat. Vogue Paris conserve des archives inédites de cette période où il s’impose comme un témoin essentiel de l’effervescence de la vie parisienne. Horst P. Horst (1906-1999), André Ostier (1906-1994) Vogue Paris décembre 1947 Collection Palais Galliera 7 1955-1967 "LA MODE ET LA VIE DE PARIS" Rez-de chaussée, Salon d’honneur Au départ de Michel de Brunhoff à la fin de l’année 1954, Vogue Paris est désormais dirigé par une équipe féminine : Edmonde Charles-Roux, rédactrice en chef, et son adjointe Françoise de Langlade, qui lui succédera en 1966. De par ses intérêts personnels et ses réseaux, Charles-Roux accentue la dimension culturelle et artistique du magazine. Elle prend le risque de bousculer la ligne éditoriale de Vogue Paris en mêlant mode, quotidien et sujets de fond. Avec l’écrivain François Nourissier à ses côtés, elle introduit des chroniques littéraires signées Mauriac, Sagan, Giroud ou Genet. Fervente admiratrice de la Nouvelle Vague, elle commande des reportages sur des cinéastes comme Malle, Truffaut, Godard… Sur la couverture, « Paris » se décline en différents sous-titres : « Édition de Paris », « La mode et la vie de Paris ». Après plusieurs variations typographiques, le nom de la capitale sera définitivement associé à Vogue en juillet-août 1968. Côté visuel, Charles-Roux aime découvrir et promouvoir de nouveaux talents. Elle travaille étroitement avec les photographes, uploads/s3/ exposition-vogue-paris-1920-2020-au-palais-galliera.pdf

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