INTRODUCTION A-JUSTIFICATION DU SUJET La présente étude s'appuie sur le désir d
INTRODUCTION A-JUSTIFICATION DU SUJET La présente étude s'appuie sur le désir de connaître la peinture africaine depuis la préhistoire jusqu'à à nos jours afin de comprendre son évolution dans le temps. B-PROBLÉMATIQUE Dans quelle mesure la peinture africaine a t-elle connue une évolution dans l'histoire de l'art ?La réponse à cette question nous conduira à répondre à deux autres non moins pertinentes à savoir : quels sont les éléments distinctifs de la peinture en Afrique ?Par ailleurs , qu'est ce qui constitue le fondement même de la peinture africaine ? a- Objectif général Montrer l'évolution de la peinture africaine dans un contexte historique et théorique. b- Objectif spécifique -Situer la peinture africaine dans l'histoire, -Apprendre à analyser une picturale africaine, -Associer chaque période de l'histoire à une mouvement picturale c- Question principale de recherche La peinture africaine a t-elle connue une évolution majeure dans son histoire ? d- Question secondaire L'évolution de la peinture en Afrique se justifie t-elle à partir de la pluralité de styles ? e- Hypothèse générale La peinture africaine connaît un développement important dans l'histoire de l'art. f- Hypothèse secondaire La diversité des styles, des mouvements picturaux témoignent de l'évolution de la peinture en Afrique. C- MÉTHODE D'APPROCHE Afin de mieux comprendre le travail, nous avons procédé à une explication détaillée de l'introduction. Ce qui permettra à tout un chacun d'avoir une compréhension plus nette. Par ailleurs, le corps du sujet, c'est-à-dire le développement a été élaboré de sorte à permettre aux lecteurs de mieux cerner l'essence même de la peinture africaine. D- MÉTHODE DOCUMENTAIRE. Parlant de la méthode documentaire, elle a été possible à une différent menée sur internet. En un mot, à une sitographie notamment Wikipédia, Rayon Beaux- Livres.com, Artplastoc.blospot.com. I- LA PEINTURE AFRICAINE DEPUIS LA PRÉHISTOIRE 1-1 La peinture rupestres Des hommes, des bêtes, des êtres hybrides, des signes géométriques, des mains en négatif… C’est ce que l’on peut découvrir dans les grottes et sur les rochers d’Afrique du Sud, au sein de milliers de sites disséminés dans la nature. Des peintures et gravures vieilles parfois de plusieurs milliers d’années, réalisées par le peuple San, les premiers habitants de l’Afrique australe.Les peintures sous les rochers des sites de l’art rupestre étaient fabriquées à partir de la chaux, des terres de la région et des plantes. On y trouve plus de couleur rouge, blanc et noir. Le manque des moyens suffisants pour se procurer des matériaux ont permis plusieurs innovations dans les matériaux. Ainsi, le recyclage et le mixage des techniques pour atteindre la performance sont d’une originalité incroyable.La peinture rupestre sur des parois rocheuses, est présent sur la presque totalité du continent africain. Nous avons choisi parmi cette grande diversité, quatre pays d’Afrique, au Sud de l’Equateur. Ces pays sont : Afrique du Sud, Angola, Botswana et Namibie. La création artistique africaine est ancienne et pour certains auteurs, il faudrait voir dans les bifaces et dans la taille de la pierre les premiers vestiges des capacités artistiques des hommes. Pour d’autres, des traces d’ocre trouvées dans des niveaux pré-acheuléens seraient une indication du goût pour les couleurs, voire de l’utilisation des pigments picturaux à des fins artistiques. Toutefois, la chronologie de l’art rupestre d’Afrique n’est pas encore définitive bien que des tentatives variées aient été entreprises pour placer cette création artistique dans le temps. Elles vont de la subjectivité, “très haute ancienneté”, jusqu’à des mesures isotopiques des pigments picturaux en laboratoire. En ce qui concerne les motivations des artistes, les avis sont aussi variés que les auteurs qui cherchent à l’extérieur du continent les “influences”, tandis que pour d’autres c’est du Nord, de l’Egypte, voire de Crête que l’influence se serait diffusée vers le sud du continent. Aujourd’hui, la plupart des chercheurs est néanmoins d’accord pour considérer l’art rupestre du continent comme une production locale. Par rapport aux interprétations, la diversité d’avis est aussi très grande, elle va de la magie de la chasse pour interpréter certaines scènes jusqu’à la pratique chamanique pour comprendre certains personnages hybrides. Pour cette dernière hypothèse, les influences se sont fait sentir jusqu’en Europe ! Enfin, la conservation et la mise en valeur des sites d’art rupestre est également très inégale sur l’ensemble du continent. Au nord par exemple, de vastes zones ont été classées Parc national et, dans certains cas, ils sont inscrits sur la liste du patrimoine de l’humanité de l’UNESCO. Dans d’autres cas, on constate un grand oubli des sites dont les dégradations sont importantes voire irréversibles. L’étude et la protection de ce patrimoine unique sont donc des priorités. 1-2 Techniques relatives à l'art rupestre. créations des peintres est-africains sont plus inspirées par l’art rupestre de la côte est de l’Afrique avec une touche occidentale. L’originalité des tableaux de l’art contemporain est-africain sont très connus pour son originalité liés au mixage des technique et les matériaux recyclés. émontrant toutes les qualités artistiques des San : "Les peintures vont de simples monochromes aux polychromes complexes avec estompe, type souvent considéré comme l’apogée de l’art rupestre de l’Afrique du Sud. D’un autre côté, les gravures ont été réalisées par trois techniques : piquetage, incision, raclage".L’art rupestre est un "témoignage unique qui met en exergue son mode de vie et ses croyances", le chercheur sud-africain est allé beaucoup plus loin en concluant que ces peintures et gravures sont liées à des rites chamaniques et qu’elles représentent les visions des chamanes pendant la transe.ient des minéraux broyés. Grâce à un roseau ou un os creux, ils soufflaient les poudres de couleur pour représenter les crinières, les poils, les pelages. 1-3 Quelques peintures rupestres Peinture rupestres Bushman, Namibie Peinture rupestre, djanet, Algérie II- LA PEINTURE EN AFRIQUE NOIRE Il faut considérer la position des “peintures” dans l’histoire des arts africains avant d’examiner la réception des peintures. Si on prend le mot de « peinture » au sens large, les peintures africaines telles que les peintures murales étaient déjà l’objet de recherche parmi les européens africanistes comme Leo Frobenius depuis le XIXe siècle. Cependant les peintures africaines suscitaient beaucoup moins d’intérêt que les sculptures ou les masques parmi l’enthousiasme pour l’« art nègre » à l’époque. Il s’agit, ici, de la considération de l’époque qu’il n’existe pas de “tableaux” en Afrique noire. Au sujet de l’« art nègre » Henri Clouzot et André Level par exemple ne traitent que des sculptures et dévoilent leur opinion dans un livre : “Nous disons « sculpture » et non sans raison, car ni la peinture ni le dessin n’existent pour les noirs, indépendamment de l’objet en forme ou du corps humain tatoué” . De même Maurice Delafosse dit : “La peinture et la grande sculpture n’ont à peu près rien donné de la part des nègres africains. Aucune des enluminures que l’on peut observer sur certaines de leurs murailles ne rappelle, ni par le sujet, ni par l’exécution, quelque chose pouvant évoquer l’idée de ce que nous appelons un tableau” .De plus, George Hardy explique les arts africains dans ses grandes lignes comme suit : “Les arts plastiques chez les Noirs d’Afrique sont surtout représentés par la sculpture : bois, ivoire, bronze, cuivre, terre. La peinture, toute décorative, n’apparaît qu’incidemment, de même que le bas-relief colorié ou non et ces techniques témoignent, en général, de plus de gaucherie que la sculpture” . Hardy sera évoqué encore une fois plus tard dans cet article, mais ce qui est commun à ces opinions est la conviction qu’il n’existe pas de peintures africaines ou « peintures nègres » contrairement aux sculptures africaines en vogue. Toutefois, cela ne signifie pas qu’il n’y ait aucun peintre noir à cette époque. On peut citer, par exemple, Aina Onabolu au Nigeria sous la souveraineté de l’Angleterre. Il fait de la peinture réaliste à l’européenne, en particulier, des portraits, et il visite Londres et Paris pour étudier les arts occidentaux dans les années 20. Ou on peut évoquer les peintres afro-américains qui commençaient à se montrer dans le monde artistique à Paris. Entre 1850 et 1930, Henry O. Tanner fréquentait l’école d’art à Paris et exposait ses œuvres au Salon, et Palmer Hayden ou d’autres peintres afro-américains recevaient une certaine reconnaissance par leurs techniques de la peinture qu’ils avaient appris aux États-Unis et en France . En dehors de ces cas, il ne semble pas, à ma connaissance, qu’il y eût des personnes originaires de l’Afrique occidentale française qui aient visité Paris dans les années 20 pour étudier les beaux-arts, alors qu’on a déjà commencé à enseigner les beaux-arts à l’occidentale dans les grandes villes telles que Dakar au début du XXe siècle. Cependant c’était l’époque où il y avait encore peu d’écoles et que seulement une poignée d’élèves africains pouvait y aller. C’est après la deuxième guerre mondiale en intégrant la technique de la « peinture sur verre »importée par les arabes depuis la fin du XIXe siècle que l’éducation occidentale des beaux-arts s’est propagée peu à peu et que l’expression picturale allait prendre une place importante de l’art contemporain de l’Afrique occidentale notamment autour du Sénégal. Certainement le “tableau” fait uploads/s3/ fadel-peinture.pdf
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- Publié le Jul 13, 2021
- Catégorie Creative Arts / Ar...
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