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QUELLE EST L'AMBIANCE EN PRÉPA ? Nous avons une très bonne ambiance dans la cla

QUELLE EST L'AMBIANCE EN PRÉPA ? Nous avons une très bonne ambiance dans la classe, personne n'est mis de côté et chacun a su y trouver sa place. Il y a une grande entraide entre nous et nous essayons de ne laisser personne "en détresse". Après, l'ambiance de la classe dépend beaucoup des personnes qui la composent. De plus, malgré la crise sanitaire, nous sommes parvenus à avoir une certaine cohésion (même si les sorties le weekend n'étaient pas trop de mise). MIDALI Clara (PCSI1) QUELLE EST L'AMBIANCE EN PRÉPA ? Encore une fois contrairement à ce que l’on pense, tout le monde s’entend bien. J’ai rarement vu aussi peu de problèmes et embrouilles dans une classe. Tout le monde s’entend avec tout le monde, et comme dit précédemment, on travaille ensemble etc… L’ambiance est loin de ce qu’on imagine en pensant prépa. Parce que tout le monde est motivé et travaille, il y a une sorte d’émulation de la classe par la classe, qui aide à se sentir à l’aise. Ensuite, les deuxièmes année sont proches de nous, en début d’année surtout, et ont aidés à créer la cohésion qui existe dans la classe. ESCANDE Isaya (PCSI) COMMENT SE PASSE UNE COLLE ? Le mot "colle" peut paraître assez abstrait à première vue mais il ne s'agit en réalité que d'une interrogation orale avec une partie cours et une partie exercice. Même si cela peut paraître effrayant, c'est en réalité un bon moyen pour être "forcé" à apprendre le cours et pour savoir surtout si on l'a bien compris. Lors des colles, les professeurs sont en général très sympathiques (sauf si vous n'avez pas appris le cours) et aident à une meilleure compréhension du cours. Ils ne sont pas là pour vous casser, mais plutôt là pour vous aider. Personnellement, j'apprécie plutôt bien les colles qui me permettent d'apprendre mon cours régulièrement et de savoir s'il est acquis. Il faut voir les colles comme 1h de cours particulier gratuit ! MIDALI Clara (PCSI1) COMMENT SE PASSE UNE COLLE ? Les colles (ou khôlles), c’est une heure au tableau, par groupes de trois, avec un prof. En PCSI, on a des colles de chimie, maths, physique, SII (science de l’ingénieur), anglais et, plus rarement, de français. En chimie, maths, physique et SII, on doit répondre d’abord à une ou plusieurs questions de cours (des démonstrations vues en cours souvent, des questions de connaissances du cours parfois), puis on doit résoudre des exercices. Ces heures sont importantes, parce qu’elles permettent de poser ses questions beaucoup plus aisément, étant donné qu’il y a un prof pour trois élèves. Ce prof n’est en général pas celui qu’on a en cours, ce qui donne également une autre façon d’aborder le cours. Les colles sont notées (ou pas en fonction de votre prof), mais les colleurs cherchent à mettre sur la voie plutôt qu’à nous enfoncer. Enfin les colles obligent aussi à revoir et comprendre un cours qu’on aurait négligé, pour éviter de passer une heure à regarder son tableau sans pouvoir rien faire. ESCANDE Isaya (PCSI) COMBIEN D'HEURES PAR JOUR TRAVAILLE-T-ON EN PRÉPA ? A-T-ON LE TEMPS DE FAIRE DU SPORT OU DE LA MUSIQUE ? Je travaille environ 4 heures par jour afin de préparer les colles et faire les exercices de TD. Depuis le début de l'année, il a été rare que je puisse aller au moins 1h à la salle de sport du lycée. Cependant, d'autres collègues à moi ont pu y aller beaucoup plus régulièrement. Je pense que si vous voulez continuer le sport ou la musique, il faut que vous soyez très organisés pour la semaine et que vous travailliez beaucoup plus le weekend. MIDALI Clara (PCSI1) COMBIEN D'HEURES PAR JOUR TRAVAILLE-T-ON EN PRÉPA ? A-T-ON LE TEMPS DE FAIRE DU SPORT OU DE LA MUSIQUE ? Le travail en prépa est primordial. Il faut relire et apprendre tous les soirs le cours de la journée, préparer ses colles (cf dernière question), travailler ses TD, préparer les DS… L’adaptation peut être plus ou moins longue à la rentrée, mais en général la motivation à travailler vient rapidement. La charge de travail est importante, et le temps a y consacrer l’est également. Cela varie d’un élève à l’autre, mais ça peut prendre de 1 heure pour les journées légère, à plus ou moins 3 heures les journées chargées (dans mon cas en tout cas). Le week-end ensuite, j’essaie, dans la mesure du possible, de garder mon samedi après-midi pour décompresser (DS le matin), et de prendre plus ou moins 5 heures le dimanche pour travailler. Il est par contre important de garder du temps pour faire du sport, voir des amis, prendre l’air, faire de la musique ou quoi que ce soit qui détende. La prépa ne permet pas de continuer un sport ou une activité artistique à haut niveau et grande fréquence, mais ne vous en prive pas totalement. Le lycée en particulier réserve deux horaires dans le gymnase pour les prépas, les mardi et jeudi soir. ESCANDE Isaya (PCSI) Y A T-IL BEAUCOUP DE CONCURRENCE ET D'ESPRIT CONCOURS ENTRE LES ÉLÈVES ? Non, personnellement, je n'ai ressenti d'aucune façon cet esprit. Au contraire, nous nous entraidons souvent, au final nous sommes tous dans le même bateau. Puis, généralement, nous nous complétons, alors que quelqu'un peut avoir des facilités en physique, il va aider d'autres personnes, qui, elles, l'aideront dans une autre matière. Il arrive souvent que nous nous taquinions sur nos notes mais cela reste bon enfant surtout que nous savons qu'il est important de se détacher de nos notes. MIDALI Clara (PCSI1) Y A T-IL BEAUCOUP DE CONCURRENCE ET D'ESPRIT CONCOURS ENTRE LES ÉLÈVES ? Évidemment, la CPGE ayant pour but de préparer à un concours, on s’attendrait à ce que l’on soit en permanence en compétition les uns avec l’autre, et que les profs favorisent cette ambiance. Pourtant, ce n’est pas du tout le cas. En effet, on n’a que relativement peu d’information sur notre classement, et, en général, on ne cherche pas à écraser absolument les autres. Tout le monde veut faire de son mieux, mais la classe est soudée, et beaucoup d’entre nous restent travailler ensemble le soir en classe. Les profs ne favorisent pas non plus la compétition entre les élèves, mais nous encouragent au contraire à travailler ensemble pour apprendre le cours, ou mettre en commun des idées pour les TD (feuilles d’exercices en rapport avec un cours) et DM. De même, si quelqu’un a besoin d’un cours, tout le monde est prêt à lui donner. ESCANDE Isaya (PCSI) Y A-T-IL DE LA PRESSION EN PRÉPA ? En prépa, on sait pourquoi on est là : on prépare le meilleur concours possible. Les cours sont plus difficiles qu’au lycée, et on est entouré de gens qui ont le même niveau que nous, ou sont meilleurs. Ensuite, comme on a beaucoup de choses à assimiler, de travaux à rendre et à préparer, de colles qui sont notées, et que les DS sont plus durs, on stresse et on se met la pression. En plus, comme nos notes chutent alors qu’on travaille bien plus dur qu’avant, on stresse encore plus. C’est entre autres pour ça qu’il faut prendre du temps pour faire autre chose. Mais encore une fois, on n’est pas tout à fait à ce qu’on imagine en pensant prépa. Au début on serre les dents, mais on se rend souvent compte qu’en travaillant sérieusement et en s’organisant bien on arrive à tout gérer, et à progresser. Il y a toujours une part importante de stress, mais en essayant notamment de se rappeler pourquoi on est là, et ce que ça peut nous apporter, ça aide à se détendre. Enfin, l’ambiance dans la classe étant ce qu’elle est, et comme tout le monde ressent relativement la même chose, on arrive à déstresser. ESCANDE Isaya (PCSI) Y A-T-IL DE LA PRESSION EN PRÉPA ? La question de la pression revenait souvent lorsque je cherchais à me renseigner sur la prépa, et je pense maintenant savoir qu'elle dépend avant tout de notre propre fait. Tout d'abord, un élève ici avec des ambitions précises se verra attribué une pression proportionnelle; au contraire, celui qui vient sans rien d'autre que sa passion en tête en aura initialement moins. Celle-ci évolue évidemment au gré des découvertes et des motivations naissantes. Et à force d'interrogations chaque semaine, de devoirs surveillés chaque fin de semaine, on finit plus ou moins rapidement par s'imprégner de cette intensité au travail et s'adapter mentalement à notre environnement et nos objectifs. L'essentiel est donc plutôt de se soucier de savoir ce que l'on veut, et si l'on est prêt à travailler pour y arriver. La pression sera d'ailleurs une amie si l'on apprend à la dompter et en faire une force, mais attention à prendre souvent du recul sur les choses : les notes pour la plupart ne sont plus les mêmes, et déconcertent voire découragent, il faut donc savoir ne pas laisser son uploads/s3/ faq-prepa-joffre.pdf