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Corentin Collin. Félix Nadar Le Nom Nadar abrite en réalité 3 personnages, le plus célèbre est l’inventeur du Pseudonyme Félix Tournachon ensuite il y’a son frère Adrien et enfin Paul son fils. Félix Nadar née en 1820 est une Figure hors norme avec de multiples facettes. Il est journaliste, caricaturiste, critique d’art, photographe et inventeur de génie. Aujourd’hui nous le connaissons surtout pour ses portraits de personnages illustres. Mais à l‘époque sa renommée commence avec le journalisme et particulièrement avec les caricatures de ses contemporains dans le journal le Charivari. Il fréquente le milieu de la Bohème Parisienne, cette jeunesses artistique désargenté qui cherche sa place dans une société cloisonné. Félix rencontre un vive succès avec son « panthéon Nadar » en 1854, une lithographie de 80x110 cm avec pas moins de 249 caricatures des « gens de lettres » de son époque. On y retrouve entre autres Hugo, la Martine, Musset, Chamfleury, Baudelaire ou encre Sand. C’est ce travail de caricaturiste qui va le conduire naturellement vers la photographie et en particulier pour le portrait. Ma problématique sera la suivante : Comment Nadar parvient-il à faire rentrer le portait photographique dans le domaine de l’art ? I) le médium Photographique et l’importance de l’atelier. B) une mise au point récente C) La rencontre du tout paris II) l’art du portrait A) Le portrait Nadarien B) Le panthéon photographique Quand Nadar décide de se lancer dans la photographie en 1855, c’est encore un procédé assez récent. La première photographie date de 1827 avec le point de vue du gras, une vue de la fenêtre de l’inventeur Nicephore Niépce. Cette photo est fragile et peu détaillée. La collaboration entre Niepce et Louis daguerre améliorera le procédé et en 1839 le Daguerréotype est mis au point. Une image tirée d’une Caméra Obscura est fixée de manière permanente à un support sensible. C’est la première fois qu’une reproduction direct et précise de la réalité est faite. Le succès est telle que l’état achète des 1839 le brevet pour le mettre dans le domaine publique. Mais tout ce procédé est alors pensé et remarqué comme une innovation technique et scientifique et non pas comme support pour l’art. Le daguerréotype se prête mal au portrait, il faut des temps de poses extrêmement long ce qui est un calvaire pour la personne qui pose pendant plusieurs dizaines de minutes. La photographie est alors mal aimé du publique artistique et aussi de la bourgeoisie intellectuelle. On considère les reproductions trop mécaniques, sans âme et souvent la production de portrait nous montres des gens avec des poses empruntées et avec un coté impersonnel. Les innovations dans le domaine photographique vont accélérer le processus et ainsi permettre des temps de pose beaucoup plus court notamment avec la technique du collodion humide sur plaque de verres. Quand Nadar ouvrira son premier atelier rue saint lazare en 1855, il va rencontrer tout de suite un fort succès. Toutes ses connaissances dans le milieu artistique et littéraire vont le voir. Et il arrive même a rendre appréciable la photographie pour une élite intellectuelle qui méprisait l’opération mécanique. Le succès commercial est dû à la réputation du Nom Nadar : l’anecdote raconte que les conducteurs de fiacre avaient même rebaptisé la rue saint Lazare, rue saint Nadar tellement il y’a avait de visiteurs à son atelier. L’atelier chez Nadar est un lieu très important, le second atelier 35 boulevard des capucines est un témoignage de l’âge d’or de l’entreprise Nadar. Avec une devanture au allure de temple, ou la signature de leurs nom apparaît immense et illuminé au Gaz dessiné par Antoine Lumière. L'aménagement intérieur s'inspire des ateliers des peintres. Le trajet du client depuis l'entrée de l'établissement jusqu'au studio de pose, en passant par des salons et des cabinets de toilette, est conçu comme un parcours initiatique préfigurant la personnalité du photographe et son approche du portrait. L'atelier s'apparente à un cabinet de curiosités au luxe tapageur où s'accumulent des objets et mobiliers de toute époque et toute provenance, parodiant celui du peintre. L’atelier est entièrement vitré pour un besoin en lumière naturelle pour les prises de vues et le développement Des tirages. Car l’éclairage artificielle n’est pas encore développé. Le dernier niveau possède d’immense verrières et les Nadar travaille la lumière à l’aide de store filtrants et l’emploi de réflecteur et d’écran. Sa façade rivalise avec le faste des plus grands ateliers de l‘époque. Et les photographes affirmes la modernité de leurs médium en intégrant dans leurs locaux toutes sorte d’innovation dont un ascenseur et un système de climatisation avec la présence d’une cascade intérieurs en rochers permettant de rafraîchir l’atelier. Le milieu de la photographie parisienne des années 1860 voit apparaître une rude concurrence entre ateliers. Ce qui pousse les photographes a se spécialiser. La photographie devient également un marqueur social, on comprend votre appartenance politique et social a travers le photographe que vous choisissez. Pour Nadar l’atelier est fréquenté essentiellement, en dehors du milieu artistique, par la bourgeoisie libérale. Le rouge républicain est le rouge qui domine l’atelier et le personnage. Mais en dehors de l’idéaux politique, le succès de l’entreprise Nadar est dû a un portrait tout à fait nouveau dans le domaine photographique qui pousse le procédés au delà de ses caractéristiques techniques et scientifiques. Nadar va proposer un portrait photographique bien plus personnel, il va faire disparaître le superflu. Le sujet pose devant un fond neutre, le cadrage est plutôt serré. Le photographe va arriver à faire ressortir le caractère du modèle. Nadar dit que ses prises de vues gardes l’intelligence moral du sujet. Tout ce qui était critiqué dans le portrait photographique Félix Nadar le corrige. Ses portraits reflète toute la personnalité du sujet. Tout ce qui pourrait attiré et distraire l’œil est supprimé. Nadar est aussi un artisan de la lumière, toutes ses œuvres montre un travail sur la qualité de la sources lumineuse, une disposition savante et raisonnée de la lumière. Roger Greaves dans sa biographie de Félix Nadar, parle « d’un sentiment de là lumière » dans ses tirages. L’exemple du portrait de G. Verdi nous montre bien ce que Nadar pouvait faire en comparaison avec les photographes de son époque. Le portrait d’Eugène Disdéri nous montre Verdi raide devant l’appareil, avec du mobilier de chaque coté. Un sentiment de réduction de la figure du compositeur se dégage de cette prise de vue et un éloignement également avec le sujet. Il nous paraît lointain dans le temps mais également lointain par cette pose debout encadrée avec ce mobilier cane et chapeau a la main qui nous ramène bien dans les années de la prise de vue. Chez Nadar, Verdi pose sur un fond neutre, le cadrage est bien plus serré, le sentiment est bien plus personnel ici. Tout le décoré est supprimé, avec se cadrage bien plus proche du sujet. nous somme bien plus dans l’art de l’instant que recherche le photographe. Et comme le dit nadar nous voyons l’aura, l’intelligence moral de Verdi dans se portrait. La suppression du contexte rend la photographie presque intemporelle. Nous avons un travail sur la lumière, elle est diffuse et homogène , et les tons sont estompés. Tout cela contribue à rentre une certaine harmonie à cet ensemble. Ce traitement photographique nadar ne le réserve pas seulement aux grands esprits de son temps. Même les portraits d’étrangers témoigne du même travail soigné et appliqué. Cette photographie d’une jeune femme montre le même intérêt du photographe pour faire ressortir les traits de personnalité du sujet. Ici nous avons cette femme avec un drapé de velours, toujours sans autres contexte qui pourrait détourné le regard du spectateur. Nous somme face au regard de la femme l’éclairage est de 3/4 1/4 sur le visage. Certain contemporain voit un rapprochement avec les éclairages que l’ont retrouve chez Rembrandt. Effectivement dans certains autoportraits, Rembrandt se place sur un fond neutre le regarde vers le spectateur, et une lumière latérale qui éclaire 3/4 de visage. Cela témoigne de la connaissance dans le domaine artistique chez Nadar. Et voici comment nadar parle de la photographie dans son livre quand j’était photographe « La théorie photographique s’apprend en une heure ; les premières notions de pratique, en une journée... Ce qui ne s’apprend pas, je vais vous le dire : c’est le sentiment de la lumière, c’est l’appréciation artistique des effets produits par les jours divers et combinés… Ce qui s’apprend encore moins c’est l’intelligence morale de votre sujet, c’est ce tact rapide qui vous met en communication avec le modèle, et vous permet de donner, non pas... une indifférente reproduction plastique à la portée du dernier servant de laboratoire, mais la ressemblance la plus familière, la plus favorable, la ressemblance intime. C’est le côté psychologique de la photographie, le mot ne me semble pas trop ambitieux. » Le portait nadarien plaît tellement que même les plus retissant envers le médium photographique se laisse tirer le portait par nadar. Comme son ami de longue date, Baudelaire. Le poète formule au mieux son esthétique uploads/s3/ felix-nadar.pdf

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