Envoyé par Cyrille. Grammaire du français moderne. Lexicologie. Se poser des qu
Envoyé par Cyrille. Grammaire du français moderne. Lexicologie. Se poser des questions: - pourquoi avoir choisi ce mot? - quel est le problème à traiter: + catégorie grammaticale? + lexique simple ou construit? + fonctionnement syntaxique? + traitement sémantique: * sa relation au lexème en langue. * sélections qui ont permis son fonctionnement dans un texte particulier. * données sémantiques retenues. + fonctionnement dans le texte? * relation en contexte étroit. * relation en contexte large. *** Il existe deux catégories de tournures impersonnelles: - tournures essentiellement impersonnelles ex: il fait orage. - tournures occasionnellement impersonnelles ex: il vient d'arriver un accident. Hypéronymie: catégorie générique (au-dessus) Hyponymie: catégorie particulière (en-dessous) fleurs hypéronyme oiseaux hypéronymes rose moineau lilas (hyponymes) corbeau pivoine mésange ... ... Mot simple: chaise Mot composé: chaisière (ajout suffixal) chaise longue (adjonction d'un adjectif post-posé) Mot parasynthétique: mot à la fois formé par un préfixe et un suffixe ex: dés-herb-er Les deux sont indispensables, l'un ne peut pas fonctionner sans l'autre. Formation régressive: calculer --> calcul (suppression) Quand on ne sait pas quelle forme a été la première, signaler son doute. Interfixation ou dérivation savante: ex: philo-sophie Les deux mots savants n'ont pas de sens en frçs moderne mais en ont ds les langues anciennes. Dérivation impropre ou conversion ou recatégorisation (changement de catégorie): ex: devoir (origine: verbe puis nom) Motivation morphologique: pomme --> pommier ( = motivé ) Il faut la relier à l'arbitraire du signe: un signe linguistique est le lien entre signifiant et signifié. Dans "cheval", il n'y a aucun rapport entre signifiant et signifié. C'est différent pour les onomatopées: cocorico (signe motivé). Vingt --> arbitraire Dix-neuf --> motivé + ou - La motivation de certains mots indique des éléments sémantiques sur un signifiant. Se méfier de "repasser". Structures distributionnelles: ex: sujet humain <-- jouer... --> verbe transitif direct : ... le jeu sujet non-humain <-- --> verbe transitif indirect ... au ballon distribution de sens --> verbe intransitif ... avec quelqu'un Grammaire. - Les pronoms personnels. - Les adjectifs qualificatifs. - Les déterminants. - Les formes en -ant. - L’emploi et la valeur des temps de l’indicatif. - L’emploi et la valeur de l’infinitif. - Semi-auxiliaires et périphrases verbales. - L’emploi des déterminants démonstratifs. - Les verbes pronominaux. - La fonction attribut. - L’hypothèse. - La négation. - Emplois de la préposition « à ». - Les emplois de « si ». - Etude des passifs. - Les articles. - Les emplois de « tout » / « tous ». Les pronoms personnels Le pronom, étymologiquement est mis "à la place d'un nom". Ici, signifie "à la place d'un groupe nominal". Personnel: peut renvoyer à d'autres éléments qu'une personne. ex: intrépide, il l'est (renvoie ici à un adjectif) partir, il le voudrait bien (renvoie à un verbe) Le pronom ne fait pas que représenter le nom. Différence je-tu: désignation / il: représente quelque chose, soit ds le txt, soit ds la situation. La notion de personne grammaticale concerne la personne mais aussi la désinence verbale. Opposition entre différentes personnes: - personnes simples: je, tu, nous, vous. - personnes complexes ou extensives: il, elle, ils, elles. Fonctionnement énonciatif : distinction entre je (personne qui parle, personne locutive). Elle a une double valeur: elle parle et parle d'elle. tu (personne locutive, à qui l'on parle). 3ème p. (personne délocutive, de qui l'on parle). Fonctionnement référentiel : 1ère et 2ème: éléments extérieurs à l'énoncé ou exophoriques. (phore = porter sur). 3ème: éléments endophorique (éléments intérieurs à l'énoncé). Comportements morphologiques : pronoms personnels obligatoires. ( différent du latin où chaque pers. a sa désinence ). Dans catégorie pronominale, il demeure des vestiges des déclinaisons latines. Opposition entre les formes conjointes (ou atones) au verbe et les formes disjointes (toniques) placées soit avant soit après le verbe. Exemple d'un classement (à partir d'un texte de Sartre) Les mots (donné au CAPES 1998) I. Pronom de la 1 ère personne (ou signes de la personne locutive). Le "je" renvoie au narrateur ( je autodiégétique ). Référence exophorique Uniquement des formes conjointes dans le texte (distinguer les occurrences par fonction.) --> 3 "je" sujet et 2 cas de formes pleines. 3 occurrences de formes clitiques antéposées au verbe. --> emploi lexicalisé dans verbe pronominal: "m' " forme élidée. Rappel: différentes catégories du verbe pronominal: 1. réfléchis: le se renvoie au sujet et est analysable ( ex: il se voit dans la place ) 2. réciproques: renvoie au sujet qui est au pluriel ( ex: ils se sont battus [l'un l'autre] ) 3. verbes pronominaux de sens passif: le se n'est plus analysable, il s'est lexicalisé. ( ex: le Puy-de-Dôme se voit de loin ) 4. verbes essentiellement pronominaux: - verbes qui n'existent qu'en pronominaux. (s'évanouir --> s' s'est lexicalisé). - verbes pronominaux lexicalisés: qui existent comme des verbes non- pronominaux, mais dans un sens différent: il s'en balance/ balancer. N.B.: le verbe apercevoir peut appartenir aux quatre catégories. je m'évadais: verbe essentiellement pronominal; m' est lexicalisé: pas de fonction particulière. on m'avait surpris: forme contiguë au verbe, antéposée ( idem dans "ma mère me serra"). II. Tu. référent: le narrateur. C'est une référence exophorique. - formes conjointes: --> te plaindras-tu: sujet inversé marqueur de la phrase interrogative. --> tu as tout. --> sens lexicalisé dans te plaindras-tu antéposé. N.B. : C'est un verbe essentiellement pronominal. - formes disjointes: toi forme tonique (antécédent). III. 3ème personne: (il, elle, se). références endophoriques personnes simples formes non-réfléchies formes qui s'opposent en genre formes conjointes: formes sujet: elle avait raison; il s'ennuie Emplois de verbes pronominaux lexicalisés Eléments conjoints: en verbe lexicalisé: s'ennuie ( différent de "ennuie" ); s'arrêtait. Forme disjointe: contre elle ( contre = syntagme prépositionnel à valeur de CCL ). IV. Le signe "on". TRUC: quand on a du mal à caractériser un élément, employer "signe". On est un signe clitique. Il peut fonctionner comme sujet. Son sens étymologique est "homme". Il peut-être soit un indéfini ( on sonne à la porte ) soit un personnel ( on est les champions ). Ds le texte, "de bonnes amies dirent à ma mère que j'étais triste, qu'on m'avait surpris à rêver." A priori, on a sa valeur indéfinie habituelle mais l'ironie de Sartre nous pousse à dire que c'est ici un substitut d'elles pour un effet stylistique qui s'appelle l'énallage dont voici un autre exemple: il a bien mangé ce matin? Il s'agit du changement de personne à une autre. Conclure: Les pronoms personnels montrent bien ici leur double fonctionnement et leur importance car nous sommes dans un texte autobiographique ( ils peuvent prendre une valeur stylistique). Rappel: se pronom réfléchi de la 3e personne. Il se connaît bien: réfléchi et COD. Il s'évada: réfléchi mais pas COD ( pas de verbe évader ) : verbe essentiellement pronominal. "...Que la toupie s'arrêtât...": on peut dire arrêter mais pour un sujet animé. Ici, réfléchi mais COD? D'un point de vue grammatical, il s'agit d'une phrase complexe qui comporte plusieurs propositions: deux subordonnées introduites par que et une principale antéposée. Il y a une subordination parataxique ou implicite. Aucun grammatical ne relie subordonnée et principale. Toutefois, plusieurs éléments marquent dépendance entre sub. et principale: - antéposition (obligatoire) - incomplétude sémantique ( = pas de sens complet indépendamment ). Ce type de construction existe pour beaucoup de subordonnées circonstancielles. - présence de "que": ce n'est pas une conjonction de subordination. C'est la marque du mode, du subjonctif (ex: qu'il parte! --> équivalent de l'impératif pour les personnes autres que je, tu, nous, vous. - mode: imparfait du subjonctif car concordance des temps. Explication du mode: pas pour la condition car utilisation du subjonctif plus-que-parfait. Le subjonctif n'est pas indispensable; on aurait pu avoir l'indicatif. Alors pourquoi? La littérarité du texte, le récit et son interprétation. Autres exemples de parataxe ( = sans lien explicite ): - Cause toujours, tu m'intéresses: incomplétude, pas de coordination. - Je te l'aurai dit, tu ne m'aurais pas cru: deux possibilités: avoir la coordination et ou l'élément que qui marque la subordination implicite et inversée puisque que est en tête de la principale. - Il a beau dire, je ne le crois pas: proposition concessive. Les adjectifs qualificatifs. Ils ont une participation secondaire au genre et au nombre car cela varie selon le nom. Ils ont deux fonctions: - soit éléments facultatifs dans le groupe nominal: épithète. - soit élément du groupe verbal: présence obligatoire: fonction d'apposition ou d'épithète détaché. Les deux degrés de définition: comparatif / superlatif. D'un point de vue sémantique: il caractérise une qualité (adj. qualf) ou une relation ("pseudo-adjectif ou adj. de relation; ex: l'étoile polaire) --> c'est l'équivalent d'un complément déterminatif. --> ne peut jamais être attribut Il peut y avoir passage d'un adjectif de relation à un adjectif qualificatif. ex: une voix enfantine --> une voix très enfantine. (Baudelaire emploie souvent ce procédé). 1er point: origine des adj. qualif. du texte (oraison de Condé par Bossuet) - formes simples: grand, honnête, plein, digne... (viennent souvent du latin) - formes dérivées: guerr-ier, im-mort-el, re-nomm-és. - adjectifs uploads/s3/ fiches-grammaire.pdf
Documents similaires










-
29
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mai 29, 2022
- Catégorie Creative Arts / Ar...
- Langue French
- Taille du fichier 0.1995MB