République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’enseignement Sup

République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’enseignement Supérieure et de la Recherche Scientifique Université Saad Dahleb Blida 1 Faculté : Technologie Département de Génie Mécanique Réalisé par : Kalla Mohamed Année universitaire 2021/2022 Nanomatériauxdansledomainecosmétique Nanomatériaux dans le domaine cosmétique ∆ Master 1 GM Les nanomatériaux sont de plus en plus utilisés dans la production industrielle, notamment les produits cosmétiques. Certaines réglementations sont spécifiques à l’utilisation des nanomatériaux dans les produits cosmétiques que nous vous proposons de découvrir dans l’article ci-dessous. Que sont les nanomatériaux ? Que sont les nanomatériaux ? Les nanotechnologies désignent la science qui consiste à concevoir et à produire de très petits objets ou structures, à l’échelle de 100 nanomètres (100 millionièmes de millimètre) ou moins. Les nanomatériaux sont parmi les principaux produits des nanotechnologies – par exemple les particules, tubes, tiges ou fibres nanométriques. Les nanoparticules sont définies habituellement comme étant plus petites que 100 nanomètres dans au moins une dimension. Au fur et à mesure du développement de la nanotechnologie, les nanomatériaux trouvent des applications dans la santé, l’électronique, les cosmétiques, les textiles, les technologies de l’information et la protection de l’environnement. Les propriétés des nanomatériaux ne sont pas toujours bien caractérisées, c’est pourquoi il convient d’effectuer une évaluation des risques potentiels liés à leur exposition durant leur fabrication et leur utilisation. Comment caractériser les nanomatériaux ? Comment caractériser les nanomatériaux ? La description des nanomatériaux doit comprendre la taille moyenne des particules, prenant en compte leur agglomération et la taille des particules individuelles ainsi qu’une description de la distribution du nombre des particules par taille (allant de la plus petite à la plus grande particule présente dans la préparation). L’estimation détaillée doit comprendre : 1. Les propriétés physiques : La taille, la forme, la surface spécifique et le rapport entre largeur et hauteur S’ils peuvent s’assembler La distribution du nombre par taille L’aspect lisse ou en relief de la surface La structure, y compris la structure cristalline et les défauts du cristal Leur degré de solubilité 2. Les propriétés chimiques : La structure moléculaire La composition, y compris la pureté et les impuretés et additifs connus S’ils sont conservés dans un solide, un liquide ou un gaz La chimie de surface L’attraction par les molécules d’eau ou les huiles et graisses Il existe toute une gamme de techniques pour suivre les nanoparticules, et de nouvelles sont en cours de développement. Des moyens réalistes de préparer des nanomatériaux pour tester leurs effets potentiels sur les systèmes biologiques sont également en cours de développement. Comment l’exposition aux nanomatériaux peut-elle être mesurée ? Comment l’exposition aux nanomatériaux peut-elle être mesurée ? Les méthodes de mesure à utiliser dépendent du type d’exposition. Les méthodes les plus fiables s’appliquent aux particules dans l’air. Le contact avec les solides et les liquides intervient également, en particulier pour les produits de consommation. Les techniques actuelles permettant d’évaluer l’exposition aux nanoparticules sont adaptées au contrôle personnel ou dans une zone confinée, à une utilisation continue ou discontinue, et à une caractérisation élémentaire des échantillons. Cependant, les données concernant l’exposition aux particules dans l’air sont rares, et il n’existe pratiquement aucune étude en dehors du milieu de travail. Les estimations d’exposition à partir de produits alimentaires et de consommation restent également difficiles. Les informations concernant la présence de nanomatériaux fabriqués viennent des fabricants. Et il n’existe que peu d’informations sur l’utilisation de ces produits. sont les effets potentiels des nanomatériaux sur la santé ? Quels sont les effets potentiels des nanomatériaux sur la santé ? Toute une gamme d’interactions possibles avec les systèmes biologiques et d’effets des nanoparticules fabriquées sur la santé a été mise en évidence expérimentalement. Dans les systèmes expérimentaux en laboratoire, ils peuvent intervenir dans la formation d’enchevêtrements fibreux de protéines, similaires à ceux que l’on voit dans certaines maladies, en particulier les maladies du cerveau. Les particules véhiculées par l’air peuvent causer des effets dans les poumons mais aussi dans le cœur et la circulation sanguine, similaires à ceux que l’on connaît déjà dans la pollution de l’air par des particules. Il existe quelques rares preuves scientifiques affirmant que les nanoparticules peuvent causer des dommages génétiques, soit directement soit en provoquant une inflammation. Tous ces effets dépendent du devenir des nanoparticules dans le corps. Seule une infime fraction des doses de nanoparticules s’échappe vers les poumons ou les intestins, mais il est possible qu’une exposition à long terme puisse conduire à la diffusion dans le corps d’un grand nombre de particules. La plupart sont stockées dans le foie ou la rate, mais certaines arrivent à atteindre tous les tissus et organes. Des nanoparticules peuvent également pénétrer dans le cerveau par les membranes de l’intérieur du nez. Les nanotubes ou tiges ayant des caractéristiques similaires aux fibres d’amiante représentent un risque de mésothéliome (forme de cancer de la plèvre). 3. Quels sont les effets potentiels des nanomatériaux sur l’environnement ? Quels sont les effets potentiels des nanomatériaux sur l’environnement ? L’utilisation de plus en plus grande des nanomatériaux va augmenter l’exposition environnementale. On sait peu de chose sur la manière dont ils peuvent alors se comporter dans l’air, l’eau ou le sol. Ils pourraient se concentrer dans des points particuliers, soit en s’assemblant avec des minéraux ou par interaction avec de la matière organique. Comme d’autres polluants, ils pourraient se transmettre d’organisme à organisme, et peut- être remonter la chaîne alimentaire. En raison de leur diversité, les nanomatériaux peuvent avoir une vaste gamme d’effets. Certains tuent les bactéries ou les virus. Des expériences ont également montré jusqu’ici des risques potentiels pour les invertébrés et les poissons, y compris des effets sur le comportement, la reproduction et le développement. Actuellement il n’y a que peu de recherches sur les effets des nanomatériaux sur les sols et les espèces terrestres et nous ne savons pas encore si les résultats de laboratoire peuvent s’appliquer aux réalités du terrain. Comment peut-on évaluer les risques des nanomatériaux ? Comment peut-on évaluer les risques des nanomatériaux ? Les méthodes existantes d’évaluation des risques sont applicables aux nanomatériaux en général, mais certains aspects spécifiques des nanomatériaux nécessitent de nouveaux développements. Elles comprennent des méthodes pour estimer l’exposition et pour identifier les dangers. Les risques potentiels les plus élevés proviennent des nanoparticules libres et insolubles, qui sont dispersées soit dans un liquide soit sous forme de poussière. L’évaluation des risques exige un examen détaillé des propriétés, comprenant : *La taille des particules *La surface *La stabilité * propriétés de la surface *La solubilité * réactivité chimique Des comparaisons avec des dangers existants bien connus peuvent aider à améliorer l’évaluation des risques. Elles comprennent le danger des particules fines véhiculées par l’air et des fibres d’amiante. L’approche recommandée pour évaluer les risques des nanomatériaux reste l’évaluation des risques en quatre étapes proposée par le CSRSEN en 2007. Aujourd’hui, cette approche peut être complétée à la lumière de travaux récents sur l’évaluation des possibles effets néfastes des nanomatériaux, en particulier grâce à des tests en laboratoire contrôlés (essais in vitro). Ces tests sont utiles pour trier et investiguer les mécanismes des effets négatifs. Cependant, des tests utilisant des organismes vivants (essais in vivo) sont également nécessaires afin d’améliorer les informations concernant les risques potentiels sur les êtres humains et l’environnement. Des améliorations sont également recherchées pour déterminer les expositions, et il existe un besoin urgent d’études sur les expositions à long terme. Une évaluation complète des dangers potentiels de la plupart des nanomatériaux reste encore à venir. Elle comprendra une estimation de l’exposition en utilisation normale, en utilisation abusive, par les déchets et par le recyclage de produits contenant des nanomatériaux, ainsi que des mesures détaillées des propriétés physiques et chimiques. Un programme de l’OCDE est actuellement en train de créer des dossiers sur l’identification des dangers concernant 14 nanomatériaux courants. Chacun abordera les propriétés physiques et chimiques, les effets sur l‘environnement, la toxicologie chez les mammifères et la sécurité des matériaux. Cela permettra de savoir si les lignes directrices de l’OCDE concernant l’identification des dangers sont adaptées aux nanomatériaux. Au fur et à mesure que nos connaissances s’améliorent, un système de classement des nanomatériaux basé sur des catégories pourra être développé, mais pour le moment, une approche au cas par cas est nécessaire, conduisant à une base de données d’histoires de cas. Que nous reste-t-il à apprendre ? La recherche identifiée par le CSRSEN en 2007 reste nécessaire. Des travaux récents ont également identifié de nouveaux sujets de préoccupations concernant le comportement des protéines, des nanotubes et des transferts dans la chaîne alimentaire. Il existe un besoin urgent de matériaux de référence et de méthodes pour mesurer les nanomatériaux manufacturés en situation réelle. En ce qui concerne l’évaluation environnementale, il s’agit essentiellement de trouver des moyens de mesurer les nanomatériaux libres après dispersion. Des tests sur des organismes vivants (essais in vivo) sont également nécessaires afin de compléter ce que nous savons sur les risques potentiels pour les êtres humains et pour l’environnement. Des améliorations sont également recherchées afin de mieux contrôler les doses d’exposition dans les tests uploads/s3/ kalla-mohamed.pdf

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