Dans l’immédiate après-guerre on a NY qui commence à devenir un lieu de rdv Mai
Dans l’immédiate après-guerre on a NY qui commence à devenir un lieu de rdv Mais Paris reste toujours ultra importante Matisse a 70 ans lorsque s’achève la seconde guerre mondiale. Il va imaginer une nouvelle technique : les papiers découpés. Cela va avoir un grand écho. Océanie le ciel. Il va dessiner dans la couleur, puis va apporter des formes faites de papier découpé qui représentent des éléments animaux, végétaux ou humaines qu’il colle sur la toile. C’est donc un art mural puisque cela est destiné à être une tapisserie. Chapelle du Rosère à Vance : tout naît du mélange entre couleur et lumière. C’est une approche qui aura une grande influence par ses successeurs. C’est une réalisation qui commence en 1951. L’art mural peut-être tout différent d’après Fernand Léger. Tendance à la figuration ainsi qu’à la stylisation : comme on peut le voir sur les éléments végétaux. On voit bien sa tendance à prendre parti pour la classe populaire. Picasso lui aussi explore après-guerre une très grande diversité de techniques. Ce sont des maîtres reconnus, des figures institutionnelles. Il va choisir de travailler la sculpture, et plus précisément la céramique. On a ici sa célèbre Chèvre faite de toute sorte de rebuts : faite en bois et plâtre de récupération. Les bouteilles symbolisent les pis. Elle sert de figuration, cet objet traîne parterre. Le coup est particulièrement long. Il n’y a pas de côté privilégié pour la regarder. Le footballeur de 1961 fait en tôle, coupé et plié. Le jeu des volumes peut paraître réduit mais existe cependant. D’autres maîtres comme Chagall demeurent dans la même ligne qu’avant-guerre : plafond de l’opéra de Paris. Il va développer son savoir-faire et devenir meilleur dans ce qu’il sait faire mais ne va plus innover. Les autres artistes vont partir sur de l’abstraction dès les A50. Abstraction dite froide pour les toiles avec de la géométrie et des couleurs seulement. Dans ce délire on a Herbin La toile obéit à des règles : formes et couleurs sont associés à des lettres ainsi qu’à des notes de musique. C’est sa logique interne Théoriquement il est possible de jouer la musique associée au tableau. Donne qqc d’atonal, désagréable à écouter. Morellet 1958 : trame très mince Ellsworth Kelly : fait un tableau composé de cube. Max Bill en Suisse va sous forme de losange faire de l’abstraction. L’abstraction est autant diversifiée que l’art figuratif d’antan : mille propositions pour un thème donné. Nicolas de Staël qui travaille dans les A40-50 représente les paysages comme il l’a ressenti Abstraction lyrique dite chaude va mettre en exergue le geste de l’artiste sur la toile. Cela donne des représentations très graphiques ou les gestes du pinceau vont rester présent sur la composition finale. Le geste de l’artiste est primordial. Mathieu a peint sa toile en 45 mn en public, un véritable happening. Le sujet est le geste de l’artiste. On est comme au théâtre devant la toile. Il a peint sa toile en si peu de temps pour éviter toute préméditation. Pareil chez Hartung. Outre noir : Soulage utilise le noir comme support pour représenter son geste. Soulage : artiste français le plus cher du monde : 11 millions d’euros son dernier tableau. Jean Fautrier : composition qui appartient à sa série « Otage » qui rend hommage aux morts des déportés. On reconnaît une main mais sa reste abstrait. Transparence : peu de couleurs Effets très complexes, apparaissent plus ou moins dus au hasard. L’artiste se confronte à la quantité de peinture qu’il apporte sur la toile. Cela parait sale mais c’est tout à fait volontaire. Dans le même délire on a Dubuffet. Inspiré par Paul Klee. Il est inspiré par ce que les artistes sans l’être font : les enfants, les fous. Il utilise les graffitis. Il met du sable, du gravier qui finissent par rendre un effet de matière. Il recherche un rendu original à travers la sérendipité. On va ensuite avoir Moore qui va partir d’un bloc de pierre transcrit ou pas dans le bronze. Mais il ne souhaite pas supprimer la force du matériau. Cette tendance que l’on appelle le vitalisme (transcrire la vitalité des matériaux successifs). Richier avec sa fourmi ou il représente un élément de la nature de manière extrêmement ambiguë : anthropomorphe et tisse une toile. Il cherche à représenter un monde où l’homme est dépassé par la nature et son animalité. Très peu de courbes chez Buffet, très anguleux, très sec, très noir, aime le dessin, ambiance misérabiliste, désolée. Il n’aime pas vraiment les courbes. Ce qui était une innovation est devenu une formule car grand succès très tôt. Jean Lursa : il aime les arts décoratifs, chargé en symbole, aime la tapisserie, chant du monde, relève de l’art à la mode dans les A50-60. C’est un art qui s’inscrit dans la tradition en la modernisant. Balthus : artiste très célèbre, commence sa carrière dans les A30. Thérèse rêvant en 38. Il aime représenter les jeunes de manière tout à fait ambiguë. Il peint très peu. Ses figures sont tout à fait réalistes mais aussi érotique : on voit tout ce qu’il y a sous la jupe+le sang+le chat qui finit sa gamelle. Partie de carte : il a nettement plus stylisé ses peintures. L’un des joueurs triche. Impression d’un espace réel mais figé. Figures qui paraissent telles des marionnettes : bouger sans bouger. Scène très classique mais donne une sensation de malaise. C’est au spectateur d’aller au-delà de l’apparence qu’il nous livre. 3 très grands portraitistes : Bacon s’inspire du portrait du pape de Velasquez pour sa peinture. Il va placer cette figure dans une cage qui se confond plus ou moins avec le siège du pape. Puis il va Freud (petit fils de Freud) : portrait au début. Il va souvent faire son autoportrait, comme Rembrandt. Il se représente souvent nu, décrépi, misérabiliste quelque part. Jacometti s’intéresse avant tout à la figure : insistance sur la tête alors que le reste est d’évidence négligé. On retrouve une frontalité qui apporte une présence presque dérangeante. Il y a des artistes qui ne rejettent pas totalement la figuration mais qui la réinvente. Il y a donc des groupes qui mélangent la figure ainsi que l’abstraction comme le groupe Cobra par exemple. Cobra tente une synthèse entre l’art populaire, le surréalisme, l’expressionnisme, la tachisme (fait de n’utiliser que les tâches). Un art très spontané, antirationnel, qui se veut d’un chromatisme très expressif : très coloré. Art plutôt violent. La violence symbolise souvent la liberté. Les enfants interrogateurs. Matériaux de récupération. La peur Art violent, très sombre, très expressionniste La mode des monochrome va faire son apparition. L’artiste entend faire respecter le caractère universel de l’espace. Aucun effet de matière. Les fentes symbolisent l’énergie négative qui viennent heurter l’unicité de l’espace. Manzoni va lui plier la toile. La matière pure devient pure énergie. Ce sont les plis de sa toile qui sont l’essence de son œuvre. Il appelle cela un achrome (sans couleur). Chez Klein on est loin de l’aspect lisse de Fontana. Il veut laisser transparaître l’infini à travers sa toile. Aux EU, l’abstraction qui va se développer est menée par Pollock. Il va inventer le dripping en 1947. Cette technique allie à la fois la technique et la gestuelle de l’artiste. La toile est posée à terre, sans châssis. Il n’y a pas de hiérarchie, pas de centre, pas de côté et il jette la peinture dessus. A la fois elle tombe plus ou moins au hasard, à la fois c’est lui qui asperge. Dans ses projections il a un geste continu, c’est pourquoi on peut apercevoir des lignes. Mais cette ligne n’est plus un contour puisqu’elle ne dessine rien. C’est très fluide, un peu comme un dessin au pinceau. Dedans il incorpore des éléments réels : boutons, verre, clope, tout ce qui traîne dans son atelier. D’après lui le tableau à une énergie propre, il faut la laisser surgir. Les autres artistes vont le suivre et se lettre au dripping. En revanche certains vont rester figuratifs comme De Kooning. On laisse une part de hasard de la matière sur la toile. On n’essaie pas de corriger. Pour Rothko, c’est la couleur seule qui peut exprimer le sentiment mais il ne va pas se laisser aller au monochrome. Art cinétique : semble bouger, illusion d’optique Vasarely c’est l’œil du spectateur qui participe à l’œuvre. C’est l’œil qui va permettre d’instiller de la profondeur, cela représente l’instabilité du réel. C’est sa manière d’introduire le mouvement dans l’œuvre. Neo dada emploie des objets du quotidien, souvent de la culture populaire, brouille les pistes entre art et création de l’homme (drapeaux des EU peint sur papier journal). Cela donnera par la suite le pop art. Son camarade créera les combins painting. On a un assemblage de matériaux divers, du réel au plus banal qui intègre peinture et sculpture. Le pop art qui va suivre va lui uniquement reproduire les éléments de la culture populaire. Non pas pour se moquer comme dada uploads/s3/ l-x27-art-contemporain.pdf
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- Publié le Aoû 30, 2021
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