Le réalisme en peinture Thématique : « Arts, techniques, expression » Piste d’é

Le réalisme en peinture Thématique : « Arts, techniques, expression » Piste d’étude : L ’œuvre d’art et l’influence des techniques Période historique : XIXe siècle 1- Naissance du Réalisme au 19e siècle A l’occasion de la …………………, ………………………………………………..…….. qui a lieu à Paris en 1855, le peintre …………..………. ………………… (1819-1877). fait construire un pavillon nommé « ………………….» et dans lequel il expose des œuvres qui donnent une place importante à la réalité quotidienne. Selon la tradition académique, les tableaux de grand format sont réservés, à cette époque, aux sujets ………………………………………………………………………………………………………….. Courbet refuse cette convention en peignant un monde …………………………………………………………… sur de grandes toiles (c’est ce qu’impose le courant de peinture nommé « …………..…………….. »). Il pense que l'histoire contemporaine, même celle des gens du peuple, mérite ces grands formats et n’a pas à être dévalorisée. En affirmant que "L'art historique est par essence contemporain", Courbet bouleverse la hiérarchie des genres.………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. sont ainsi valorisés. Les milieux artistiques de l’art officiel du Second Empire considèrent comme vulgaires toutes ses réalisations. En France, d’autres artistes suivront son exemple : …………………………………………….(1814-1875), …………………………………….(1812-1867), …………………………………..(1822-1899), et ………………………………………….. (1863-1932). 2- Un exempl e d’œuvre : Un enterrement à Ornans, G. Courbet (1849) Questions préparatoires : 1- Comment le tableau est-il organisé verticalement et horizontalement ? 2- Quels sont les différents groupes de personnes ? 3- Quelle est la seule chose qui soit au centre du tableau ? Pourquoi ? 4- En quoi la posture des personnages indique-t-elle que le rite religieux n’a aucun sens pour Courbet ? 5- Que suggèrent les couleurs et leur répartition ? 6- Comment la croix symbolisant la religion est-elle mise en espace ? Comment son impuissance et son inefficacité sont-elles suggérées ? 7- Pourquoi, à votre avis, a-t-on reproché à Courbet le choix de son sujet comme une faute de goût ? À la fin de l'été 1849, Courbet s'attaque à son premier tableau monumental. Il souhaite en faire son "exposé de principe" et exprime son ambition en intitulant l'œuvre Tableau de figures humaines, historique d'un enterrement à Ornans. Il s'inspire des portraits collectifs des gardes civiques hollandais du XVIIe, tandis que les …………………………………………………………… rappellent l’art espagnol. La rigueur de la……………………………………………….., ainsi que le trou au bord duquel se trouvent des ossements, invite à une méditation sur la condition humaine. Au Salon de 1850-1851, beaucoup dénoncent « ……………………………….. » des personnages, la ……………………1 de l’ensemble. Le fait est qu’il ne passe pas inaperçu quand il est exposé au Salon de 1850-51. La scène représentée est située dans le village natal de Courbet et la population du village participe à l’entreprise : Ont déjà posé le maire qui pèse 400, le curé, le juge de paix, le porte-croix, le notaire, l'adjoint Marlet, mes amis, mon père, les enfants de chœur, le fossoyeur, deux vieux de la Révolution de 93 avec leurs habits du temps, un chien, le mort et ses porteurs, les bedeaux (un des bedeaux a un nez comme une cerise, mais gros en proportion et de cinq pouces de longueur), mes sœurs, d'autres femmes, etc. Seulement je croyais me passer des deux chantres de la paroisse ; il n'y a pas eu moyen; on est venu m'avertir qu'ils étaient vexés, raconte Courbet à Champfleury. Un enterrement à Ornans est un tableau emblématique ; exposé pour la première fois à l’exacte moitié du siècle, il apparaît comme le ………………………………………………………………………………………………. 1 Trivialité : A. − 1. Vieilli ou littér. Caractère de ce qui est devenu banal à force de répétition, parce que trop connu, trop courant. 2. Évidence, banalité. B. − Caractère de ce qui est grossier, empreint de vulgarité, d'obscénité, qui évoque des représentations qui choquent la pudeur ………………………………………………………………………….. Cette esthétique est à mettre en rapport avec l’évolution politique et sociale du temps : les artistes et les intellectuels novateurs refusent que l’art ne représente qu’une élite sociale idéalisée selon des principes académiques : il faut montrer …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. ………………………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………. C’est précisément ce qui choque dans le tableau de Courbet. uploads/s3/ le-realisme-en-peinture-fiche-eleve 1 .pdf

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