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La Chronique des arts et de la curiosité. 1910/08/13. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. 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Le Numéro 0 fr. 25 PROPOS DU JOUR zt ES défenseurs du Mont-Saint-Mi- chel viennent d'obtenir un succès très important. La Commission du budget a récemment voté une Propositionaux termes de laquelle la fameuse d'gue élevée près du mont doit être purement simplement supprimée. d Les lecteurs de la Chronique connaissent t epUIS longtemps la bataille qui se livre au- l'ourde la citadelle antique, et il suffira d'en aPpeler brièvement la cause. Des Sociétés gricoles ou financières ont imaginé de cons- pire une digue à l'abri de laquelle on élève e niveau de la terre et on pratique la culture araîchère. Le résultat de ce travail d'ingé- *jleUr, c'est qu3 le Mont-Saint-Michel a perdu e son caractère. Cequi faisait l'incomparable , eautédu site, c'était que le vieux village et abbaye qui le domine étaient une île véritable libque, sauf à marée basse, les flots battaient Pfenient les remparts de ce mont qui, par sa desiRnation historique, demeurait « au péril l'e la mer ». La digue change tout; elle ruine ^r'8inalité illustre du paysage; elle fait à sbeauté légendaire une offense irréparable. est ce qu'ont senti, dès le début des tra- leaux,tous ceux qui aiment les paysages et les monuments du pays. Le vandalisme uti- litaire des constructeurs de digue a été délollcé cent fois avec courage, avec élo- quell'-el et, ce qui était le plus nécessaire, av ec ténacité. Rien n'y faisait: la discussion l'onUe\ie budget des Beaux-Arts était tj'sion de déclarations incertaines, qui a*ent suivies d'aucun acte. La Commis- sio 11 du budget, du moins, vient de prendre Parti qui est net et qui est le seul sage; e a bien mérité des touristes et des amis des monuments. Mais son œuvre n'est pas terminée. Il ne faut pas se reposer sur le plaisir de ce premier succès du goût. Le vote émis par la Commission du budget doit être confirmé par la Chambre: c'est à obtenir ce résultat que peuvent utilement travailler, d'ici la discussion du budget, ceux qui ont déjà tant fait pour éclairer l'opinion publique et pour sauver le Mont-Saint-Michel. )*<Z> te NOUVELLES *** Par décret rendu sur la proposition du ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts sont promus ou nommés dans l'ordre de la Légion d'honneur : Commandeur : M. Albert Dawant, artiste peintre ; Officier: MM. Paul Pelliot, chargé de mis- sion en Asie centrale ; Chevaliers : MM. Henry Février, compo- siteur de musique ; F. Cachoud, F. Guiguet, A. Larteau, Désiré Lucas, artistes peintres ; "H. Félix, chef d'atelier, professeur à la Manu- facture nationale des Gobelins; Ch. Lacher- Ravaisson-Mollien, conservateur adjoint de, musées nationaux. Par décret rendu sur la proposition du mi- nistre de l'Intérieur, M. Georges Cain, con- servateur du Musée Carnavalet, est promu officier de la Légion d'honneur. Par décret rendu sur la proposition du mi- nisire des Affaires étrangères, MM. Ch.-W. de Bériot, sujet belge, compositeur de musi- que; A. Chabanian, sujet ottoman, artiste peintre; J.-E. Pagèset L.-C.Walden, citoyens américains, artistes peintres, ont été nommés chevaliers de la Légion d'honneur. *** Ont été inaugurés pendant la dernière quinzaine : Le mardi 2 août, à Vaux-le-Pénil (Seine-et- Marne), un monument à la mémoire de Gas- ton Méry, ancien conseiller municipal de Paris, œuvre du sculpteur Antoine Forestier; 218 LA CHRONIQUE DES ARTS Le dimanche 8 août, au foyer du théâtre de Dieppe, un buste en marbre de Constant Coquelin, œuvre du sculpteur A. Maillard. *** M. Blavette, architecte du Muséum et du Conservatoire, est nommé architecte du palais du Louvre, en remplacement de M. Charles Girault, de l'Institut, démission- naire. *** Par son testament, Mme Ambroise Thomas, décédée dernièrement, a légué 1.200 francs de rente à l'Académie des Beaux-Arts pour doter les logistes de composition musi- cale. Elle a légué en outre 1.200 francs de rente au Conservatoire pour les fondations sui- vantes : un prix annuel de 30Ufr. à l'élève ayant remporté le premier prix de fugue ; deux prix annuels, de 300 fr. chacun, l'un à l'élève homme, l'autre à l'élève femme avant remporté les premiers prix d'opéra-comique ; deux prix de 150 fr. chacun à l'élève chan- teur et à l'élève chanteuse qui auront obtenu les premières médailles pour le solfège. MmeAmbroise Thomas lègue, d'autre part, 600 fr. de rente à l'Association Taylor des artistes musiciens pour création de deux pensions de retraite ou de secours de 300 fr. chacune par an. Elle laisse au musée du Louvre le beau portrait d'Ambroise Thomas peint à Rome par Hippolyte Flandrin, qui entra comme pensionnaire à la Villa Mèdicis en 1832, la même année que le futur auteur de Mignon et dCHamlet, ainsi que le portrait au crayon du même artiste et ceux des deux frères Flandrin formant médaillon. *** La commission du Vieux-Paris vient de faire apposer sur une des faces de la fon- taine du Palmier, au pied du sphinx qui re- garde le théâtre du Châtelet, une plaque de marbre portant cette inscription : « SURCET EMPLACEMENT S'ÉLEVAITLE PARLOIRAUX BOURGEOIS, SIÈGE DE LA MUNICIPALITÉ PARI- SIENNE, DEPUIS LEMILIEU DUXIIIESIÈCLE JUS- QU'EN 1357. » Le Parloir aux Bourgeois s'élevait à cette époque, entre l'église Saint-Leufroy et le Châtelet. En 1357, il fut tranféré place de Grève, dans la maison aux Piliers, et prit peu de temps après le nom d'Hôtel de ville. *** L'abbaye de Solesmes a été adjugée la semaine dernière, au tribunal de la Flèche, moyennant 301.000 francs, plus les charges. au marquis de Juigné, maire de Juigné (Sar- the), député de la Loire-Inférieure. *** Des fêtes seront organisées en septem- bre prochain pour célébrer le millénaire de la fondation de l'abbaye de Cluny, qui joua un rôle considérable au Moyen âge et qui contribua si largement pour sa part à la conservation des richesses littéraires de l'an- tiquité en les recopiant dans des manuscrite nombreux et précieux. A cette occasion, l'Académie de Mâcon ouvrira un congrès d'histoire, d'archéologie et d'art religieux. Un comité étudie en ce moment l'organisation d'un cortège historique qui représenterait la réception qui eut lieu à l'abbaye, en 1245,du pape et de plusieurs souverains. *** Les fouilles que fait opérer la Société des sciences de Semur sur le Mont-Auxois viennent de mettre au jour un quartier 931" lois de la ville antique d'Alesia. Au lieu dit « En Curiot ),, M. Pernet, directeur des fouil- les, a découvert six habitations gauloises creu" sées partiellement dans le roc sur une profon- deur de 1 mètre à 1 m. 50. Dans l'une de ces habitations, qui avait uploads/s3/ la-chronique-des-arts-et-de-la-curiosite-13-aout-1910.pdf
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- Publié le Jul 14, 2022
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