La musique expliquée comme science et comme art : et considérée dans ses rappor
La musique expliquée comme science et comme art : et considérée dans ses rapports analogiques avec les mystères [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Fabre d'Olivet, Antoine (1767-1825). La musique expliquée comme science et comme art : et considérée dans ses rapports analogiques avec les mystères religieux, la mythologie et l'histoire de la terre, oeuvre posthume / Fabre d'Olivet ; publ. par les soins de René Philipon.... 1896. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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LA MUSIQUE -tt" # MyM~<QL)KK UUMMM a~mi~ r~j ~~t~iM~ ~t~ 'CO~nEH~E DANS SES RAPPORTS ANALOGIQUES AVEC LES MYSTÈRES REMGtEUX /TtMLOGtE ANCIENNE ET L'tHSTOtRE DE LA TERRE ~Me.MMJPor<MtrtHM:< ~e faSfe d'(M)'M< .1 1896 FABRE D'OLIVET ŒUVRE POSTHUME PUBLIÉE PAR LES pO)NS\OE RENÉ PH!L!PON PARIS E:D!TtON DE L'tNtTtATfON CHAMUEL '5, RUE DE~A-VOtE, 0 !LA MUSIQUE < A MUSIQUE ~~MQ~~E COMME SCIENCE ET COMME ART PORTRAIT DE FABRE D'OLIVET U'apres son buste exécuté par CELLAMARE, en 1792 FABRE DOLIVET LA MUSIQUE E~NQUÉE COMME SCIENCE Ef COMME ART j 'E~COi~tpÉRÉE DANS SES RAPPORTS ANALO<HQUES ~AVEC LES MYSTÈRES RELIGIEUX X~/t~Attjtj~T~LOGIE ANCIENNE ET L'HISTOIRE DE LA TERRE ŒUVRE POSTHUME PUBDÈEPARLESSOtNSDE RENÉ PH!L!PON Avec Mtt ~*o?'/Mt< t~ot:< f<e /ahM d'0<<pe< PARIS ÉDITION DE L'INITIATION 5, RUE DE SAVOtE, 5 1896 Ze nrese/t< livre <! <:re à ~oM;een< <f~<e ejeeMpMfes RMM~fo~ a 7c presse.. .Ext{MPLA.tM,N° CHAPITRE PREMIER iPÉES DES ANCIENS SUR LA MUSIQUE Je vais examiner la musique, en générât, comme science et comme art, et tâcher de faire sortir de cet examen, un'système théorique et pratique Ponde sur la nature, et .réunissant les principes troués par les anciens avec les connaissances acquises par les modernes* Cette étude et ces résultats seront plus importants 'ï~'on ne croit; car la musique n'est pas seulement, comme on se l'imagine aujourd'hui l'art de combiner 1~ °" talent de les réproduire de la manière la plus agréable à l'oreille ceci n'est que sa partie pra- tique/celle d'où résultent des formes passagères, plus jj ou mpms bn!Iantes, suivant lès temps et les lieux, le goût et 1& caprice des peuples qui les font varier de ? s"Uc Manières. La musique, envisagée dans sa partie spéculative, est, comme la deSnissaient les anciens, la connaissance del'ordre de toutes choses, la science des S rapports harmoniques de l'nnrvers ellerepose sur des rien ne peut porter ~~j-ttointe~ ?. S LA M~SIQUB EXPLIQUÉE Lorsque les savants modernes lisent, dans les ouvrages de l'antiquité, les éloges pompeux qu'on y fait de la musique et les merveilles qu'on lui attribue, ils ne peuvent les concevoir et, comme ils ne voient rien, dans l'étude m dans la pratique d'un art aussi frivole a leurs yeux, qui Justine ces éloges ou qui con- nrme ces miracles, ils traitent les auteurs de vision- naires ou les accusent d'imposture, sans rénécinr que ces écrivains qu'ils osent ainsi calomnier sont les. hommes les plus judicieux, les plus sages, les plus instruits et les plus vertueux de leurs siècles. Les musiciens eux-mêmes, fort embarrassés d'expliquer au moyen de la musique maderné, qu'ils OKHent pour- tant parvenue au dernier degré de perfection, les euets; surprenants attribues a l'ancienne, prennent le parti de rejeter ses on'ets, sur la nouveauté de l'art, tantôt surle pouvoir de la poésie qui y était unie,tan- tôt sur la prétendue grpssiepetë des peuples Burette, le moins excusable de tous, puisque ses connaissancëe .1s devaientle rendre plus juste, prétend que les merveilles que l'on raconte de la musique des GFecs, ne prouvent, en aucune manière, sa supériorité suc ]a nôtre, et qu'Orphée, Demôdocus, Phœmius et Terpandre n'opé- raient rien de plus que ne puissent opérer, de nos jours, les plus mauvais ràcleurs de village, s'ils trou- vait de semblables auditeurs. Ûetécrivain, qui croit pouvoir assmitlerain les peuples de la Grèce aux hoKtes sauvages de l'Amé- rique, oublie, ~ans doute, que ces peuplea étaient, de tous ceux qui ont paru sur la ten'e, les plus sensibles '1 COMME SCIENCE ET COMME ART 3 aux beautés des arts et les p!us propres à [cur cul- ture. Il ne pense pas que c'est peu de temps après l'époque ou l'on place l'apparition d'Orphée que vécu- rent Hésiode et Homère, les plus savants des poètes, Lycurgue et Zaleucus, les plus rigides des législateurs. Il no veut pas voir que Tyrtée et Terpandre étaient presque contemporains de Sapho et d'Esope, de Solon et de Pindare. Je ne sais pas comment il aurait arrangé des choses aussi contradictoires, s'il avait voulu y réflé- chir un moment ni de quelle manière il nous aurait prouvé que ceux qni avaient des poésies comme celtes d'Homère et de Sapho, des lois comme celles deLycur- gué et de Solon, des statues comme celles de Phidias, se seraient extasiésen écoutantl'hàrmonic d'un de nos ménétriers; car nous, dont la musique estsi parfaite, à son avis, qui avons des opéras si magnifiques, nous sommes encore bien loin d'avoir rien de comparable à l'Iliade et à l'Odyssée, rien d'approchant de l'Apollon pythien et de la Vénus pudique, quoique nos poètes et nos statuaires copient et recopient sans cesse ces admi- rables modèles. H fallait que le brillant, mais très superficiel auteur d'~nac/tar.~M eut le bandeau bien épais sur les yeux; pour avoir adopté, sans examen, l'opinion de Burette il semble qu'il aurait du lui pré- férer celle de Platon, celle d'Aristotc, rival de Platon, celle de Plutarque et du judicieux Polybe mais, pour cela faire, il aurait fallu être en état de rendre raison des merveilles rapportées par ces philosophes, chose difficile et dont il se dispensait en les niant. Ces Opinions valaient pourtant la peine d'être discu- LA MUSIQUE EXPLIQUÉE 4 tées. L'historien Polybe, dont on connaît l'exactitude, raconte que, de tous les peuples de l'Arcadie, les Cyne- thes, étrangers à la musique, étaient regardés comme les plus féroces et il attribue hardiment leur férocité M'ëloignement qu'ils avaient pour .cet art. Il s'élève avec force contre un certain éphore, qui avait osé dire que la musique ne s'était introduite parmi leshommes que pour les séduire et les égarer par une sorte d'en- chantement, ,et lui oppose l'exemple des autres Aroa- diens qui, ayant reçu de leurs législateurs des règle- ments propres H leur inspirer le goût de la musique, s'étaient distingués par leurs mœurs douées et leur respect pour la divinité. 11 fait letableauleplus flatteur ` des fêtes où la jeunesse arcadienne s'accoutumait, dès l'enfance, à chanter des hymnes religieux eh l'honneur des dieux et des héros du pays, et ajoute « J'ai rap- porté ces choses pour engager les Cynèthes donner l' la préférence à la musique, si jamais le ciel leur inspire; le désir de s'appliquer aux arts qui humanisent lés8 peuples car c'est le seul moyen qui leur reste pour dépouiller leur ancienne férocité. » Ainsi Polybe atta- chait a la musique le pouvoir d'adoucir les mœurs. Longtemps avant, Platon avait reconnu dans cet art une influence irrésistible sûr la fornie du gouverne- ment, et n'avait pas craint de dire qu'on ne ponyait roent,et n~Avaitpascr~intdpdi~eqJI'qll ne\Pouy~~j; faire aucun changement dans là musique sans en uploads/s3/ la-musique-expliquee-comme-science-et-comme-art-fabre-d-x27-olivet 3 .pdf
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- Publié le Jul 18, 2021
- Catégorie Creative Arts / Ar...
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