L Le es s G Gr ra an nd de e L Le eç ço on ns s d de e l la a S So oc ci ié ét
L Le es s G Gr ra an nd de e L Le eç ço on ns s d de e l la a S So oc ci ié ét té é A Au ug gu us st te e V Ve es st tr ri is s L La a r re ev vo ol l t te e d de es s a ac cc ce es ss so oi ir re es s S Sa am me ed di i 1 16 6 j ju ui in n 2 20 01 12 2 M Mi ic ca ad da an ns se es s, , P Pa ar ri is s 2 La classe d'Auguste Vestris en 1820 Intervenants Soirée présentée par MarieJosée Redont Disciple d’Yves Brieux, MarieJosée Redont a fait toute sa carrière à l’Opéra de Paris et enseigne depuis 1987 à l’Ecole. Préoccupée par l’appauvrissement de la grande danse théâtrale au regard de la richesse de l’enseignement qu’elle eut la chance de recevoir de maîtres tels que Serge Lifar, Yvette Chauviré ou Christiane Vaussard, elle a voulu donner l’opportunité à ses élèves de puiser dans cette culture chorégraphique de référence afin d’élargir leur connaissance d’un langage très complet, tous styles confondus, de l’art merveilleux qu’est la danse classique. Sharmila Sharma Née à Jaipur, Sharmila Sharma est issue d’une famille d’artistes. Son père est musicien et chanteur folklorique, sa mère est une danseuse émérite de Kathak et de danses folkloriques. Elle débute sur scène à l’âge de trois ans. Après un apprentissage des danses folkloriques du nord de l’Inde et du Kathak auprès de sa mère Tara Sharma, Sharmila intègre le célèbre institut Kathak Kendra de New Delhi, où elle apprend également le chant hindoustani et les tablas. Son talent se révèle sous l’enseignement de Pandit Rajendra Kumar Gangani (style de Jaipur) et du célèbre Pandit Birju Maharaj (style de Lucknow). Elle devient danseuse professionnelle à l’âge de quatorze ans, et dès lors se produit dans de nombreux festivals nationaux et internationaux. Sharmila s’installe à Paris en 1993, où elle donne des cours de Kathak, dirige des stages et se produit régulièrement sur scène, partageant sa carrière entre l’Europe et l’Inde. Pratiquant une forme de danse qui nécessite une rigueur technique sans faille et une grande virtuosité, Sharmila recherche constamment de nouvelles manières de développer sa créativité avec beauté, intelligence et sensibilité. « Quand je danse, la scène devient pour moi un espace de création sans aucune limite. » AnneMarie Sandrini Inspectrice de la Danse de la Ville de Paris entre 2000 et 2008, elle est Viceprésidente de l’Association française des Maîtres de danse classique, fondée par Serge Lifar, Carlotta Zambelli et Yvette Chauviré. Elève de l’Ecole de danse de l’Opéra de Paris, elle se perfectionne auprès de Mlle Zambelli et Maître Brieux. Entrée au Ballet de l’Opéra, elle souhaite néanmoins explorer d’autres chemins et entre 1963 et 1973, délaisse un temps la danse pour devenir experte en argenterie ancienne. En 1974 elle fonde sa propre école de danse classique à NeuillysurSeine, qu’elle dirige jusqu’en 1992. Titulaire du Diplôme d’Etat et du Certificat d’aptitude, elle a crée une association parrainée par Cyril Atanassof, Danse et communication, dont la finalité est d’enseigner la danse aux enfants sourdsmuets et malentendants. Professeur au CRR de BoulogneBillancourt en 1998, elle est depuis 1992 formatrice pour le Diplôme d’Etat dans les CEFEDEM et intervenante au sein de la formation des Directeurs de Conservatoire pour l’obtention du C.A. de Directeur. Bétina Marcolin Bétina commence la danse classique à 8 ans en Normandie. A Brest, elle suit les stages de Solange Golovine et à Paris, ceux de Gilbert Mayer. A 18 ans, devenue élève d’Yvonne Cartier, elle est finaliste du Concours Adeline Genée. A Londres, le Solo Seal Award de la RAD lui est octroyée par un jury que préside Margot Fonteyn. Yvonne Cartier la prépare également au Concours Carpeaux, où elle reçoit un Premier Prix. À Copenhague, Toni Lander Marks la prend sous son aile ; suite cependant à la mort inopinée de cette dernière, Bétina rejoint le Ballet Royal de Stockholm où elle est nommée soliste en 1992. Attachée au Théâtre Confidencen depuis 2007 en tant que maître de ballet et chorégraphe, Bétina y a organisé un colloque international sur Marie Sallé avec la Fondation Carina Ari et l’Ambassade de France, car elle est très engagée en faveur des relations culturelles francosuédoises. Un temps conseiller artistique à Drottningholm, elle est répétiteur invité à l’Opéra de Stockholm et professeur invité (2012) à l´Ecole Royale de danse où elle a recréé Les Marchandes des Modes (1793). En 2012, elle devient boursière du Théâtre Royal de Drottningholm pour la troisième fois. Elle souhaite remercier la Fondation Carina Ari dont la générosité lui a permis de participer avec trois élèves de l'Ecole Royale à cette soirée. Au piano : Atanas Kaïchev Pianiste et compositeur, Atanas Kaïchev est né à Yambol en Bulgarie en 1967. Premier prix de composition du CNSM de Sofia, il vient en France en 1997 poursuivre ses études à l’Université de Paris VIII. C’est là qu’il obtient, en 2000, une Licence de composition assistée par ordinateur. Depuis il a composé la musique de nombreux documentaires. Atanas Kaïchev accompagne les cours de danse classique au Centre national de la danse et au Conservatoire à rayonnement régional ainsi que des stages et master classes. Remerciements Aux professeurs du CNSMDP et notamment à Guy Vareilhes et Christa Charmolu pour leur assistance. A MarieJosée Redont de l’Opéra et au professeur Yvonne Cartier pour leurs précieux conseils. Aux hôtesses volontaires sans lesquelles l’organisation de ces Leçons serait impossible. Aux élèves participants : François Aulibé, Emma Brest, Angelin Carrant, Astrid Dangeard, Elisa Lons, Alice Petit, aux élèves venus de l’Ecole Royale de Danse de Suède : Mikkel Nås, Nathalie Valev de Barès, Johanna Wallroth et à tous ceux dont la participation n’était pas encore confirmée à l’heure de la publication. Aux nombreux donateurs anonymes, à la société Gaynor Minden (New York) et à tous les sponsors qui par leur générosité ont rendu possibles ces Nuits Blanches. A Pascal Delabouglise et Emerentienne Dubourg de Evénement organisé par la Société Auguste Vestris, Association 1901 reconnue d'intérêt général. (www.augustevestris.fr) En couverture : Lis Jeppesen, Etoile du Théâtre Royal du Danemark. Répétition de La Sylphide sous la direction de Hans Brenaa, mars 1987. Cliché : David Amzallag, Copenhague. L'action de l'Etre par Katharine Kanter Q ue l’on demande au danseur de danser – soit ! Mais marcher, cou rir, se tenir immobile… sontce des temps morts ? Un effacement de soi ? Un mau vais moment à passer ? Instants redoutés car révélateurs soit d’une profondeur insoupçonnée, soit d’un vide, que l’ap prentissage de la technique seule, aussi poussée fûtil, jamais ne pourra combler. En effet l’artiste doit trouver à meubler un espace scénique qui peut sembler trop étriqué pour un saut, mais qui devient soudain trop vaste pour son imaginaire. Peuton moduler sa façon de marcher, de se tenir, selon le personnage ? Les Sylphes, les Elfes, effleurent à peine le sol. Quoique les deux soient plantés dans de solides appuis, Colas ne se déplace pas comme Abderrahman… La main, les cils, ne sontils pas les soies d’un pinceau qui charge le moindre geste ou regard d’une intention aussi pic turale qu’idéale ? Et quoi du regard, que l’œil soit grand' ouvert, miclos ou celui du dormeur – ne peutil dire avec plus d’éloquence que la parole ? Lorsque le rideau s’ouvrait sur Le Spectre de la Rose et que le public aperce vait Tamar Karsavina en Jeune Fille as soupie sur le fauteuil, comment savaiton que c’était elle, immobile, qui faisait naître le Spectre, l’attirait par la fenêtre puis le faisait virevolter ? Et pourtant, cet objet de pensée naissait dans l’esprit de chaque spectateur avec une parfaite clar té. Il se fait que l’art de la scène dispose « d’accessoires » immatériels, forgés par la seule concentration, l’intellect, du dan seur. Souvent négligés, ces outils qui prennent une place centrale dans la danse classique indienne et dont une éminente représentante s’adressera à nous ce soir, vont occuper toute notre at tention. Dans ces instants suspendus d’action immobile, par une simple traversée de scène éclairée d’un coup d’œil, d’un geste de la main si minime fûtil, le danseur mesure ce qui le rapproche du grand peintre. Celuici cherche à fixer sur la toile ou le papier des traits qui, trompeusement immobiles, perpétueront une action de l’esprit. Pour lancer la réflexion, nous avons choisi trois tableaux d’une puis sance indiscutable, et dont le sujet est le croisement du regard, de la main, de l’ac tion et de l’immobilité, que l’artiste scénique devra ensuite appliquer aux groupements voire aux mouvements de foule. L e premier tableau représente le cé lèbre musicien et guita riste aveugle tío Paquete, qui mendiait autour de l’Eglise San Felipe el Real à Madrid. Thème fondamental pour l’ar tiste scénique, qui comme tío Paquete ne voit pas le public mais le perçoit. Aveugle et miséreux, mais tout frémissant uploads/s3/ la-revolte-des-accessoires-brochure-16juin12-site.pdf
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- Publié le Aoû 29, 2021
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