LE MYSTÈRE DE L’ÉTOILE Serge Van Der Molina Le mystère de l’étoile Un vaste fil

LE MYSTÈRE DE L’ÉTOILE Serge Van Der Molina Le mystère de l’étoile Un vaste filet symbolique révélé Spiritualité Éditions Persée Consultez notre site internet © Éditions Persée, 2017 Pour tout contact : Éditions Persée – 38 Parc du Golf – 13 856 Aix-en-Provence www.editions-persee.fr « Cherchez et vous trouverez. » Jésus-Christ (Saint Matthieu, ch.7 v.7) 7 INTRODUCTION D e tradition catholique, mon enfance spirituelle a été mar­ quée par l’apprentissage de la religion à travers les étapes successives des communions et du catéchisme. À l’âge de seize ans, ma vision de Dieu et de son Fils Divin Jésus, jusqu’alors remplie de belles images, fut fortement troublée par le décalage entre les douces paroles du dimanche et la triste réalité de la civilisation et de ses errements. Soudain, comme brutalement réveillé d’un conte merveilleux que je voulais vraiment vivre, la vie, implacable de sombres véri­ tés, s’abattait sur moi en détruisant presque tous les beaux acquis si longtemps choyés au fond de mon cœur. Ce trouble me créa un gigantesque dilemme. QUE FAUT-IL CROIRE ? Les textes doux et apaisants pour l’âme attirée par Dieu ou les cruelles paroles des adultes écœurés par un monde en dégradation ne laissant aucune place pour la fraternelle harmonie parmi les humains de cette Terre ? Ceux-ci refusant bien sûr d’accorder la moindre attention aux Textes dits sacrés… Ces Écritures Saintes sont pourtant reconnues comme très riches en Vérité Divine. Saint Jérôme disait en son temps à propos de la Bible : 8 « Le plus obscur et le plus difficile des livres sacrés, la Genèse, contient autant de secrets que de mots et chaque mot en contient plusieurs. » C’est pourquoi, après avoir reçu l’initiation des nombres au cours du printemps 1977, je me suis consacré jusqu’à ce jour, sans jamais m’arrêter depuis, à la recherche des secrets contenus dans ces textes, en utilisant les techniques de la Kabbale.1 Je me suis surtout basé sur la clé la plus puissante, la ressemblance. « Dieu créa l’Homme à Son Image et selon Sa Ressemblance. » (Genèse, ch.1 v.26) Au bout de nombreuses années, je suis arrivé au constat qu’il existe une puissante forme d’Unité dans les Écrits Sacrés et que Jésus occupe une place centrale, aussi bien dans le passé (lors de sa venue) que dans le futur. 1 –  La Kabbale signifie « tradition » en hébreu. C’est l’art de déceler des secrets dans des textes sacrés par différentes techniques de transferts, de compréhension symbo­ lique (pour plus d’explications, voir chapitre suivant). 9 QUELQUES EXPLICATIONS SUR MA DÉMARCHE « Que nul ne s’abuse lui-même, si quelqu’un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu’il devienne fou afin de devenir sage, car la Sagesse en ce monde est folie aux yeux de Dieu. » (Saint Paul, Corinthiens, ch.3 v.18) J ’ai souhaité par cet ouvrage faire correspondre des vérités ancestrales (les Écrits sacrés notamment) avec nos connais­ sances actuelles qui semblent être en contradiction. J’utilise pour ce faire le principe de la ressemblance. À partir d’un texte précis (un chapitre ou un verset, par exemple), j’applique différents filtres qui me permettent par plu­ sieurs ricochets d’aboutir à d’autres éléments de la Vérité. Ces filtres reposent à la fois sur des opérations mathématiques cou­ rantes et sur des transcriptions lettres-nombres, d’une part, et d’autre part, sur une recherche permanente de liens entre plusieurs phrases/événements/mots apparemment sans aucune relation directe entre eux. 10 Nous allons voir dans les chapitres suivants des exemples concrets des différentes techniques utilisées. I. COMMENT PERCER LES MYSTÈRES DES TEXTES SACRÉS ? Nous savons tous qu’aujourd’hui, les mots ne suffisent pas pour convaincre une personne ou un public. Nous pouvons constater que déjà en son temps, l’illustre Léonard de Vinci déclarait : « Il n’y a pas de certitude là où on ne peut appliquer aucune des sciences mathématiques, ni aucune de celles fondées sur les mathématiques. » J’ai longtemps cherché une solution satisfaisante proche de cette idée de certitude que se faisait Léonard de Vinci, mais sans la trouver. C’est la raison pour laquelle j’ai fait appel aux nombres qui sont le jumeau de l’écriture, sa face incontournable de justesse. A. Le nombre, son apport dans la vie et dans les textes Le nombre possède le pouvoir de séduire grâce à son aspect concret. L’homme est ainsi fait qu’il a besoin de repères stables pour mieux avancer dans son existence. Nous savons tous qu’une preuve digne de ce nom doit s’accompagner d’un calcul et c’est probablement la raison pour laquelle le nombre a le privilège d’être un langage universel par la précision de son message. Il est devenu une arme redoutable des cerveaux « rationalo-matérialistes ». Cependant, il a toujours été parallèlement à l’honneur dans tous les textes de sagesse. Son utilisation pour accéder à la connais­ sance approfondie de tous ces Écrits sacrés est bien connue des 11 initiés. Pythagore, le père des mathématiques, dit des nombres qu’ils « contiennent le secret des choses et Dieu est l’Harmonie universelle ». Il met donc en relation les nombres, porteurs de mystères et l’Harmonie Divine considérée comme parfaite. Quelle que soit la tradition considérée, le nombre est un grand maître révélateur. Quand un nombre apparaît, il est comme au ciel lorsqu’on regarde une nuit étoilée, celui qui révèle et qui anime par sa lumi­ neuse présence, le mouvement de la Création de Dieu. Lorsqu’un nombre se présente, c’est pour balayer tous les mystères et, uni avec la lettre, il renforce le sentiment d’unité. Le nombre, dans son apparence chiffrée, est aussi froid et repoussant que ce qu’il porte en lui la douce et éternelle chaleur de l’authenticité. Il vous chavire l’esprit et renverse toutes les convic­ tions. Il hurle son message comme une tornade de foudre qui, mal­ gré sa naturelle furie, n’est capable en son centre que d’offrir la flamme de joie du Divin Nectar des textes révélés. « Soyons donc prudents comme le serpent » (Jésus-Christ), quand des guirlandes de mots envahissent nos oreilles, car l’ivresse abusive des paroles qu’elles utilisent nous masse l’esprit et le corps sans apporter le « juste repos ». Elles illusionnent trop souvent en ces temps d’injustice et de doute, les plus avisés cher­ cheurs de vérité. Ma démonstration, avide de résultats mathématiques toujours fixés sur une même logique, sera donc basée sur l’étude des rela­ tions possibles entre les écrits et les nombres qui peuvent leur être associés. 12 B. Le couple lettre-nombre et la Kabbale Il existe une relation indéfectible entre une lettre et son rang dans l’alphabet. Ce rang lui est propre, unique et inamovible. Les chercheurs connaissent bien ce jumelage dans la gématria kabbaliste, car lettres et nombres se remplacent les uns les autres suivant les besoins. Ces deux inséparables compères servent dans bien des domaines à traduire des équivalences et notre civilisation actuelle ne saurait se passer pour l’instant de leurs services. La lettre, unie au nombre, divulgue bien plus de secrets que la terre et les eaux n’en possèdent ensemble. La Kabbale est une interprétation juive ésotérique et symbo­ lique du texte de la Bible dont le livre classique est le Zohar ou « Livre de la Splendeur ». Selon ce système, Dieu a établi des degrés de subordination entre Lui et Ses anges, entre les anges et les astres, entre les astres et le monde. Ces rapports fondamentaux sont contenus dans les lettres, les nombres et les symboles. La doctrine de la Kabbale Dans la tradition juive, la connaissance profonde du sens caché de la Torah a été révélée dans un passé lointain à de saints per­ sonnages qui l’ont conservée et transmise d’initié à initié. Dieu, l’Être infini, est inaccessible dans Son Essence. Cependant, Il se manifeste dans l’histoire comme dans la nature par les dix Sephiroth (ou « émanations »). Un des éléments fondateurs de la Kabbale est « l’Arbre de vie » ou Arbre des Sephiroth. Selon la Kabbale, l’Arbre de vie représente la structure de l’Homme et de l’univers. Les dix nœuds ou Sephiroth qu’il comporte sont des 13 « émanations » ou « nombres » qui représentent des épreuves, champ de conscience ou forces en action dans la réalité que nous percevons ; ils sont comme des voiles placés entre l’Homme et la Connaissance pure et les interactions entre ces forces. La Torah (les cinq premiers livres de la Bible) aurait été remise à Moïse sur le Sinaï, rédigée en texte codé possédant plusieurs sens cachés. La méthode d’interprétation du texte s’appelle la « guéma­ trie ». Chaque lettre représente un nombre (l’hébreu ne comporte pas d’écriture distincte des nombres). En transformant les lettres en chiffres, les kabbalistes trouvaient le sens caché de chaque mot. Chaque syllabe et/ou lettre formant un mot a une valeur numé­ rique. La somme de ces chiffres est la « clé » du mot qui peut-être remplacé par un autre mot du texte possédant la même « clé ». C’est de ce type de transformation qu’étaient dérivés les sens cachés des textes sacrés. D’autres méthodes d’interprétations incluent uploads/s3/ le-mystere-de-l-x27-etoile.pdf

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