ARTEFACT Plan du mémoire : 1-Introduction Choix du sujet, implication personnel

ARTEFACT Plan du mémoire : 1-Introduction Choix du sujet, implication personnelle Enjeux, objet et problématique du mémoire 2-Rapport Art / Architecture 2.1- Un bref aperçu historique Le cubisme Le futurisme Le Stijl Hollandais Le constructivisme 2.2-Aujourd’hui 3-Rapport Art /Ville 3.1-La ville dans l’art 3.2-L’art dans la ville 3.3.1 - L’art fabriquant de ville - Lire la ville – Un autre regard -Fabriquer l’espace urbain –Révéler l’espace public - Agir sur le cadre de vie : pour une approche sensorielle de l’urbain 3.3.2- Le musée dans la ville -Un rôle social -Une réalité économique 3.3.3- L’Institution muséale: ses missions, son historique 1-Généalogie A-la conservation B- l’éducation 2-Historique 1 A-les premières présentations d’œuvres B- De la collection au musée C-Les Modèles classiques D- Les ruptures du Mouvement Moderne 4-Analyse de musées et de fondations 4.1- Exemples de musées 4.1.1-De la Ménil Collection jusqu'au Zentrum Paul Klee : A- Variation et continuité dans l’œuvre de R .Piano. 1- La Ménil Collection –Houston, Etats-Unis 2-Pavillon Cy Twombly –Houston 1993-1995 3- La Fondation Beyeler B- le Zentrum Paul Klee 1- La problématique monographique 2- Le rapport à Klee 4.1.2-Fondation Maeght : une rencontre entre Un mécène, Un architecte et des artistes. 4.1.3- Les thermes de Vals : la Lumière comme langage 4.2-La muséographie et la scénographie en question 5-Pierre Soulages : l’Outre noire ou la poétique de la lumière. 5.1- Une œuvre intemporelle 5.2- L’intuition de l’instant 5.3- La lumière comme matière 5.4- Le spectateur dans l’espace 5.5- Vers une interprétation spatiale de l’oeuvre 5.6- L’Entretien avec Soulages 2 6-L’Implantation du Musée P. Soulages à Rodez 6.1-Analyse de Rodez 6.1.1-Historique d’une ville 6.1.2-Géologie du site 6.1.3-Le contexte régional A_ L’approche territoriale au sein de l’agglomération du Grand Rodez B_ Des projets urbains à l’échelle de chaque séquence C_ Une dynamique culturelle 6.1.4 Le Contexte local 6.2- Le jardin du Foirail: problématique urbaine et potentialité d’un site 6.2.1 Lire la ville, Ecouter le site 6.2.2 Des barrières qui isolent…. A -La barrière topographique B- La barrière des flux C-La barrière due à l’implantation d’équipements sportifs 6.3-Domaine d’intervention et intentions paysagères et urbaines A- Domaine d’intervention B- Intentions Paysagère Urbaine C- Composition du jardin 6.4- L’Axe Est- Ouest : Une Artère Paysagère pour restructurer la ville A_ L’ancrage à la ville historique 3 B_ Sortir des limites C_ Se glisser dans la maille existante D_ Des bâtiments de soutènement 6.5-L’axe Nord_ Sud : rétablir un lien transversal entre le Foirail et le Pré Lamarque 6.6- Le programme A- Une interface entre l’art et la ville B_ Un lieu initiateur à l’éveil des sens C- Un regard renouvelé sur l’œuvre 6.7- Une donation, une scénographie, une architecture A- Une donation, une scénographie 1-Dépasser la contrainte temporelle 2-Un musée pédagogique 3-Des Toiles qui structurent B_ Une architecture 1-Le rapport spatial à l’œuvre de Soulages 2-Le parcours 3-Volme- vide- matériaux Conclusion 4 Avant - Propos Qu’est ce qu’un Artéfact ? Définition du Larousse : (artefakt) (lat. artis facta, effets de l’art). Didact. Phénomène d’origine artificielle ou accidentelle, rencontré au cours d’une observation ou d’une expérience. Un certain nombre d’artistes revendiquent pleinement la part de hasard dans leur manière d’aborder leur art. De Bonnard : « la couleur agit »1 à Francis Bacon « ce que je crois, c est que le hasard et l’accident sont des outils les plus productifs à la disposition des artistes d’aujourd’hui »2 en passant par N. De Staël « je crois à l’accident ; je ne peux avancer que d’accident en accident. Dès que je sens une logique trop logique cela m’énerve et vais naturellement à l’illogisme…. »3. Loin de porter un regard diminutif à leur travail, cette revendication n’est que l’expression d’une liberté et d’une audace face à la toile blanche, l’artiste tel un prédateur part au combat en ayant comme seule arme l’intuition de son instinct. Comment provoquer le hasard en peinture ? Ensuite comment le saisir? Comment échapper à la pensée préconçue et purement rationnelle face à une toile blanche ? En revanche même si c’est un acte « construit », réfléchi, synthétisé à partir de données réelles et palpables ; je m’interroge sur les portées et les limites d’une telle démarche en architecture. La part d’instinct et d’accident provoqués et ensuite maîtrisés. Ont-ils une place dans le processus créatif en architecture ? 1 Bonnard, Antoine Terrasse, découvertes Gallimard 2 Télérama hors série- Nicolas de Staël, La Lumière au couteau 3 Bacon monstre de peinture, Christophe Domino, découvertes Gallimard /centre Georges –Pompidou 5 INTRODUCTION : L’Acte de Résistance et/est l’Acte de Bâtir Plusieurs facteurs ont motivé mon choix pour ce sujet. Tout d’abord, ma fascination et ma curiosité pour l’art: comme acte de liberté et acte de résistance4 à la fois ainsi que ma passion pour l’architecture: comme acte de bâtir et d’engagement social. Réconcilier deux domaines à la fois fusionnels et opposés, établir des ponts entre eux afin de permettre une lecture transversale, pour mieux les faire dialoguer, n’était pas chose évidente. Ce rapport complexe entre Art/ Ville /Architecture a toujours été le centre de mes interrogations les plus profondes. Ce n’est que lors d’un bref passage au sein de l’agence de Zaha Hadid à Londres que je me suis réellement rendu compte que l’architecture a tout intérêt à s’ouvrir sur les autres domaines artistiques et d’en puiser sa sève nutritive: « les arts ont des racines en commun, et cette constatation est d’une grande portée »5. Cet échange interdisciplinaire dont parle Alvar Aalto est capital pour l’enrichissement de notre champ créatif. Par ailleurs le choix que j’ai porté à la fondation Pierre Soulages pour l’Art Contemporain est dù à ma grande fascination à l’œuvre et au discours du peintre. Je reviendrai au cours de ce travail sur cette manière poétique de peindre et de concevoir la peinture. Je remercie au passage Pierre Soulages qui a bien voulu me recevoir et m’éclairer sur son travail. La problématique qui se dégage de ce choix, est de définir une position architecturale claire à l’égard de l’œuvre et du discours du peintre. 4Conférence donnée dans le cadre des mardis de la fondation FEMIS - 17/05/1987 G. Deleuze ; Qu’est-ce que l’acte de création ? « Quel est le rapport de l’œuvre d’art avec la communication ? Aucun. Aucun, l’œuvre d’art n’est pas un instrument de communication. L’œuvre d’art n’a rien à faire avec la communication. L’œuvre d’art ne contient strictement pas la moindre information. En revanche, en revanche il y a une affinité fondamentale entre l’œuvre d’art et l’acte de résistance… ….Malraux développe un bon concept philosophique. Malraux dit une chose très simple sur l’art, il dit “c’est la seule chose qui résiste à la mort“. Je dis revenons à mon truc de toute à l’heure, au début, sur qu’est-ce que c’est, qu’est-ce qu’on fait quand on fait de la philosophie ? On invente des concepts. Et je trouve que là, c’est la base d’un assez beau concept philosophique. Réfléchissez…Alors oui, qu’est-ce qui résiste à la mort. Ben oui, sans doute, il suffit de voir une statuette de trois mille ans avant notre ère pour trouver que la réponse de Malraux est une plutôt bonne réponse. Alors on pourrait dire, alors moins bien, du point de vue qui nous occupe, ben oui, l’art c’est ce qui résiste, c’est ce qui résiste et c’est être non pas la seule chose qui résiste, mais c’est ce qui résiste. D’où ; d’où le rapport, le rapport si étroit entre l’acte de résistance et l’art, et l’œuvre d’art. Tout acte de résistance n’est pas une œuvre d’art bien que, d’une certaine manière elle en soit. Toute œuvre d’art n’est pas un acte de résistance et pourtant, d’une certaine manière, elle l’est.» 5 La truite et le torrent, Alvar Aalto, Domus 1947 6 En d’autre termes, ce va et vient entre d’un coté la dimension artistique de l’œuvre du peintre (et tout ce qui en suit comme discours) et la conception spatiale et scénique d’une fondation (qui lui est dédiée) sont directement liées. En d’autres termes, quel rapport établir entre contenu et contenant ? Quelle « espèce d’espace »6 devront nous concevoir pour entretenir un rapport adéquat avec l’œuvre de Soulages ? Comment mettre en scène de telles œuvres afin qu’elles dialoguent entre elles, avec l’espace et avec le spectateur ? Enfin, ce sujet m’a séduit car il part d’une implication de bases de données réelles imbriquées dans des divers domaines; à la fois artistique, culturel, architectural, et urbain. Sur le plan artistique : ceci concerne l’approche et le discours artistique du peintre comme base de départ. De plus, une donation majeure de 500 œuvres à la ville de Rodez a été finalisée. Diversement constituée (gravures, bronze, études préparatoires, eaux-fortes, peintures…), cette donation permet d’avoir une lecture globale sur l’évolution du processus créatif de l’artiste depuis ses débuts. Sur le plan culturel: les potentialités et l’impact d’une telle fondation sur le rayonnement culturel de la ville de Rodez. Sur le plan urbain: Le projet de la fondation s’inscrit dans un grand projet d’urbanisme qui interviendra sur le site de uploads/s3/ memoire-final-p1 1 .pdf

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