LA PERSPECTIVE Plan • La naissance de la Perspective. • La révolution Perspecti
LA PERSPECTIVE Plan • La naissance de la Perspective. • La révolution Perspective (manifestations de la Perspective.) • Perspective et Renaissance. • Perspective et Annonciation. • Conclusion • Bibliographie La Naissance de la Perspective Le défi de représentation ° La Géométrie comme base primordiale de la perspective. Géométrie comme grammaire, forme de représentation possible des images a travers un procès de ressemblance . Géométrie comme rapport, critère commun entre la représentation et l’objet représenté. Principale limitant : géométrie comme forme de représentation d’une image ; ni lumière ni couleurs sont tenus en compte. ° L’ échelle Avant XV°, en Occident, les représentations privilégient les qualités narratives au dépens d’ une observation réaliste. Le meilleur exemple de ceci: l’échelle. En effet, l’échelle était établie par les hiérarchies sociales et religieuses que devinrent l’échelle physique. Problème qui se pose : le changement d’échelle, agrandir ou réduire une figure en gardant les proportions. Souci de proportion considérée comme l’expression de l’équilibre interne d f ° Perspective et théorie. 1415 Brunelleschi réalise la première expérience sur la place San Giovanni à Florence avec la Tavoletta. L’expérience de Brunelleschi: d’une main on tient la tavoletta en appliquant son oeil contre le trou au revers de la peinture et de l’autre on tient le miroir pour qu’elle s’y réfléchisse. 1435 Alberti, Della Pintura et la construzione legittima Pour Alberti, les exigences de la peinture : faire coïncider l’espace a 3 dimensions et sa représentation sur le plan. Soit, projeter dans un tableau l’image perçue par l’œil immobile. Parallèlement avec Dürer et Léonard de Vinci qui proposèrent de peindre avec l’œil immobile. Construzione legittima : perspective mise en place a travers une méthode de construction rigoureuse qui mettrait en relation le plan et le profil de la figure représentée. MAIS, défaut de la construzione légitima : on ne peut représenter que des objets dont con connaît au préalable les mesures exactes de l’objet qu’on veut représenter. Pourquoi Florence ? La perspective naît entre 1415 et 1450 à Florence sous le témoignage de Brunelleschi, Donatello, Masaccio, Alberti et plus tard, les peintres Fra Angelico et Fillipo Lippi. Venise très éloignée de cette nouvelle forme de représentation et, selon Daniel Arasse, Sienne ne montra pas d’intérêt a l’égard de cette nouveauté. Florence alors prit le rôle de leader : Florence = Grand centre cartographique ( cartographie et perspective étaient étroitement liées) et aussi la ville compte avec une centaine d’ateliers de marqueterie . Cet art de la superficie semble restituer les volumes et suggérer l’espace et nous entraîne dans la profondeur feinte d’une perspective. De plus, de raisons politiques notamment la rivalité entre Côme l’Ancien et Palla Strozzi expliquent aussi l’essor de cette nouvelle forme de représentation à Florence. La Revolution de la Perspective Voir en anglais : http://www.painting-workshops.com/perspec.htm#Greek%20and%20Roman Remarque : ce site ne semble pas très fiable sur le pman de l’expression (traduction et orthographe remplies d’erreurs) mais donne une idée de l’histoire de la perspective avec quelques exemples bien choisis. Lire aussi Histoires de peintures de Daniel Arasse (Folio) et Philippe Comar « La perspective en jeu Découvertes Gallimard Histoire de la Perspective Chez les romains et les grecs : Les anciens n’ont jamais possédé la perspective telle que nous la connaissons, mais ils ont bel et bien possédé des procédés de mise en perspective. On peut distinguer trois époques, correspondant à trois degrés d’évolution de ces procédés : * Une période archaïque englobant les styles de l’ancien orient. Dans ce type de représentations sont juxtaposées ou superposées des vues en plan et en élévation d’une même figure. •Une deuxième période caractérisée par l’échelonnement latéral des figures. Dans ce mode de représentation, différentes élévations d’une même figure sont représentées de manière échelonnée. * Par la suite, dans une troisième période et sous l’influence de la peinture de scène (Décors de théâtre), des améliorations vont être apportées, poussant cet échelonnement jusqu’à une véritable perspective cavalière. Mais il manquera toujours l’unité de vue, ce qui se traduit par des directions de fuite distinctes pour une même figure. Pour des objets symétriques, on voit apparaître la convergence des arêtes sur un axe de fuite,mais le point de fuite n’est pas unique pour une direction donnée, comme dans la perspective centrale moderne. Le Moyen – âge Au moyen-âge, on assiste à un apparent retour en arrière. Les progrès réalisés dans l’antiquité sont remis en question et jusqu’au 15ème siècle les représentations picturales vont privilégier les qualités narratives de l’image. Au détriment d’un traitement réaliste. L’espace pictural est clos, à l’image du monde clos et fini d’Aristote, délimité par la sphère des fixes. A l’intérieur de cet espace clos, l’artiste met en scène des personnages régis par des rapports symboliques, sans se soucier ni d’unité de temps ni d’unité d’espace : un même personnage peut apparaître plusieurs fois et sa taille est déterminée par sa position dans la hiérarchie sociale ou religieuse. En 1344 l’Annonciation d’Ambrozio Lorenzetti marque une transition, par l’apparition d’un véritable plan de base, ayant désormais pour fonction explicite de permettre à l’observateur de lire les dimensions des différents corps dont il est le support, ainsi que leurs distances respectives. Les corps cessent de flotter dans l’espace comme auparavant. Panofsky considère cette oeuvre comme la première apparition de la perspective mono focale ( même si celle la est présente uniquement dans le pavement). La Renaissance Dans l’office des morts de Jan van Eyck, l’espace ne commence plus seulement au moment où l’on franchit les limites du tableau. Au contraire, le plan du tableau se dresse au beau milieu de cet espace, semblant y découper une fenêtre. En 1415, l’expérience sur la place San Giovanni par Filippo Brunelleschi La perspective centrale est née ! Pour en arriver là, il faut avoir dépassé la vision aristotélicienne du monde en vigueur depuis l’antiquité et renié Euclide (Tout au moins son huitième théorème). C’est la fin de la scolastique et l’émergence de la vision copernicienne du monde. Les différents types de Perspective ° la Perspective Parallèle Aucun point de fuite Aucun horizon Elle fait sembalnt que l’oeil de l’observateur serait infinement eloigné de l’objet representé. Elle a été utilisée depuis l’Antiquité principalement au Moyen- Orient mais de manière tres empirique. ° La Perspective aérienne Notamment employée pour le traitement des distances et de la profondeur et qui passe par l’emploi de contrastes entre la distance de chaque objet par leur taille ( les objets les plus lointains sont les plus petits). ° Perspectiva artificialis ( perspective cavalière) Constructuion de l’image d’un objet par la construction de son volume. ° Perspectiva naturalis Perspective plane A la Renaissance, il s’agissiat de faire converger sur le tableau les lignes paralleles dans un “point de fuite” qui répresenterait l’infini. ° Perspective centrale Comme son nom L’indique correspond à la perspective basée sur un point central, un point de vue unique comme le pr{onait Brunelleschi avec la travoletta . Ce point est différent au point de fuite qui est placé a la marge de la composition, il se connaît comme “ point du sujet”, “point de l’oeil” ou “point de vue transposée” et il est invisible pour l’observateur puisqu’il n’existent pas de moyens pour le montrer par le tableau lui-même sauf des artifices comme le miroir que Van Eyck introduit dasn le portrait des époux Arnolfini. Probleme : Il faut que le spectateur adopte le point de vue qui a précédé la construction du tableau sans quoi l’image apparaît défprmée. De plus, la place du peintre et du spectateur est invisible alors on pourrait dire que la perspective repose sur une équivoque. Le point de vue et le point principal sont confondus ce que donne à l’homme une place centrale dans la representation de l’espace. Espace representé par rapport à l’homme. La Perspective centrale introduit aussi la notion de “ligne d’horizon” ° La Fonction de la Perspective : EN PEINTURE : La Perspective était percue comme un moyen de representation qui était a la fois une solution pratique pour les problemes qui posait la construction de l’image d’un objet en volume. MAIS AUSSI : La Perspective represente une nouvelle conception du monde. Un moyen de penser l’espace en termes cohérents, le domestiquer en s’appropriant des formes. La representation serait donc le moyen d’aprivoiser le monde et la Perspective la manière de le representer. Le triomphe de la perspective La Perspective comme forme de representation qui triomphe à Florence et dans toute l’Europe… Pourquoi ? Théorie de E. Panofsky: La Perspective triomphe par sa dimention philosophique: pour Panofsky la Perspective represente la volonté des hommes de concevoir un monde dans le quel Dieu serait absent et cette abscence se concoit par le biais du point de fuite i l i fi i C l d C é i Théorie d’ Alberti: Conception d’un monde aristotelicien ou le point de fuite ne correspondrait pas à l’infini mais au point central. Parallel avec el théâtre, tous les yeaux ( lignes ) posées sur un même point. Théorie de Pierre Francastel. La Perspective serait la traduction de la volonté de l’homme d’organiser uploads/s3/ la-perspective.pdf
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- Publié le Aoû 14, 2022
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