O 3 Malgré – ou à cause de son titre – Orgues Nouvelles est une revue singulièr

O 3 Malgré – ou à cause de son titre – Orgues Nouvelles est une revue singulière, à plus d’un titre…et compte bien le rester (mais chut ! pas un mot à Edvige). Cette revue musicale, à fondamentale d’orgue, ne parle d’orgue(s) que s’il y a de la musique à la clef ! Et l’actualité lui en fournit heureusement l’occasion. Le 150e anniversaire de la mort de Boëly va peut-être sonner la re-naissance d’un vrai et grand musicien. Orgues Nouvelles a sollicité de prestigieuses signatures à cet effet. Mieux même : le cahier de musique central vous offre quelques pages significatives de Boëly (orgue, mais aussi piano et chant). Comme promis, certaines d’entre elles vous sont proposées à l’écoute du CD, en compagnie de Schumann et Berlioz. Ce numéro sacrifie naturellement à la “rentrée”, mais en vous ouvrant des pistes originales. Il y a celle, réjouissante et prometteuse, empruntée par les petits élèves de Pascale Rouet aux prises avec la musique de Bruce Mather. Il y a l’aventure collective de ces maîtrises qui, à Sainte-Anne d’Auray ou à Paris, promettent des lendemains qui chantent, solides et exaltants. Il y a enfin, à l’autre bout de l’échelle scolaire et dans la perspective européenne, les étudiants en cycle pré-professionnel d’Erasmus, ou les organistes diplômés qui profitent des ouvertures d’E.C.H.O. Ah ! que la rentrée est belle ! Vous ne resterez pas non plus insensibles au sérieux et à la générosité de ces lycéens lorrains qui tendent la main aux jeunes ouvriers et paysans d’ Andahuaylillas. Mais où diable se trouve Andahuaylillas ? Très simple, soit à 8000 km, soit en pages 44 et 45. Orgues Nouvelles tend aussi l’oreille à ces musiciens qui, aujourd’hui, écrivent pour notre vieil instrument : Bruce Mather, Valéry Aubertin, Betsy Jolas… Allons ! l’orgue mérite bien de la Musique. GEORGES GUILLARD N’oubliez pas… Vous avez lu Orgues Nouvelles ? Mais avez-vous écouté Orgues Nouvelles ? Vous trouverez dans le CD (indiqué par >>>) tout ce qui ne se trouve pas dans la revue ! et bien plus encore ! C’est positivement incroyable ce que l’on peut trouver dans cette galette ! Les sommaires (magazine et CD mixte) sont en avant-dernière page de la revue. Automne 2008 Orgues Nouvelles Orgues Nouvelles voir p.51 Orgues Nouvelles Revue trimestrielle www.orgues-nouvelles.org Rédaction Directeur de la rédaction Georges Guillard redac@orgues-nouvelles.org Secrétariat de rédaction Alain Cartayrade secred@orgues-nouvelles.org Production sonore / Site Internet Michel Trémoulhac internet@orgues-nouvelles.org Production graphique Roland Deleplace prod@orgues-nouvelles.org Comité de rédaction François Espinasse, Henri de Rohan-Csermak, Jean-Michel Dieuaide, Rémy Fombon, Florence Leyssieux Ont également participé à la rédaction de ce numéro Luc Antonini, Valéry Aubertin, Bruno Belliot, Annie Bentéjac, Nanon Bertrand, Laurent Blaise, Michel Bouvard, Nicolas Bucher, René Delosme, Michel Dieterlen, Pierre Dumoulin, Joël-Marie Fauquet, Brigitte François-Sappey, Scott Gabriel, Olivier Guillard, Betsy Jolas, Eric Lebrun, Bruno Marq, Pascale Rouet Courrier des lecteurs et infos info@orgues-nouvelles.org Tous droits réservés. Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation. Direction - Administration - Publicité Directeur Rémy Fombon direction@orgues-nouvelles.org Abonnements Roméo Bingue adm@orgues-nouvelles.org Prix de vente au numéro 20 euros. Abonnement annuel France (4 numéros) 60 euros Ce numéro comprend un Cahier de musique folioté de I à XVI et un CD mixte qui ne peuvent être vendus séparément. CPPAP en cours - ISBN 977-2-204-50059-4 - Dépôt légal à parution Orgues Nouvelles est édité par Editions Voix Nouvelles Président du conseil d’administration et Directeur de la publication Paul Souchal GIE au capital de 36 587,76 euros RCS Lyon C 410 141 360 00017 - APE 221E Production Artimedia, Paris-Avignon Imprimerie Leclerc - 163 rue de Menchecourt - 80100 Abbeville Comité d’honneur Orgues Nouvelles s’honore du soutien de personnalités musicales de premier plan, qui conforte notre ambitieux projet de revue musicale avec l’Orgue pour fondamentale. Marie-Claire Alain Edith Canat de Chizy compositeur, membre de l’Institut Marie-Louise Girod organiste de l’Oratoire du Louvre Gilbert Amy compositeur Philippe Beaussant de l’Académie française Gilles Cantagrel musicologue Christophe Coin violoncelliste, directeur de l’Ensemble baroque de Limoges Bernard Foccroulle organiste, directeur du Festival d’Aix-en-Provence Henri Dutilleux compositeur Pasteur Alain Joly directeur du Centre culturel des Billettes à Paris Jean-Pierre Leguay organiste de Notre-Dame de Paris Gustav Leonhardt organiste et claveciniste Jacques Taddei membre de l’Institut, organiste de Sainte-Clotilde à Paris Orgues Nouvelles      Boëly FESTIVALS Avignon, Aix... PARTITIONS Boëly FESTIVALS Avignon, Aix... PARTITIONS ORGANISTES MUSICIENS EN EUROPE ORGANISTES MUSICIENS EN EUROPE      O   CD mixte inclus CD mixte inclus De la Lorraine au Pérou De la Lorraine au Pérou No2 Automne 2008 Trimestriel Septembre 2008 20 € TTC CD compris Ne peuvent être vendus séparément.    CREATION Betsy Jolas Bruce Mather FORMATION Rentrée 2008 CREATION Betsy Jolas Bruce Mather FORMATION Rentrée 2008     C’est ici le lieu d’évoquer une initiative trop rare, un ouvrage écrit à quatre mains. Musiciens tous deux par nature, Brigitte François-Sappey et Eric Lebrun, musicologue et interprète par fonction, ont produit le remarquable ouvrage qui donne, toutes affaires cessantes, l’envie d’écouter ou jouer Boëly. Je ne sais plus bel hommage. A.P.F. Boëly, Ed. Bleu Nuit, Paris, 2008, 175 p. > Orgues Nouvelles tient aussi à rendre hommage au très important travail éditorial de Nanon Bertrand (voir p.8) et la remercie chaleureusement de sa généreuse mise à disposition de partitions. G.G. Quelques dates 1785 Naissance le 19 avril à Versailles dans une famille de musiciens du roi, chantres de la Chapelle royale. Jean-François Boëly, son père, est de surcroît compositeur, théoricien d’obédience ramiste, maître de harpe de la comtesse d’Artois et de Madame Elisabeth. Pierre Levesque, son grand- père maternel est coauteur des célèbres Solfèges d’Italie et gouverneur des Pages. 1792 (env.) Installation à Paris. 1796 Entrée au Conservatoire national : Guérillot en violon, Madame de Montgeroult puis Ladurner en piano. 1797 Jeanne-Georgette Boëly, sa sœur, obtient le 2e prix de chant au Conservatoire. 1802 env. Interruption de ses propres études au Conservatoire due à une violente opposition entre J.-F. Boëly et Gossec au sujet de l’enseignement de l’harmonie. 1808 Trois Trios à cordes. 1810 Première publication avec les Deux Sonates op. 1. Gagne sa vie comme professeur de piano. 1814 Mort de Jean-François Boëly. A la faveur de la restauration des Bourbons, Pierre Baillot lance ses concerts par abonnement de musique de chambre qui dureront jusqu’en 1840. 1820-1840 Pionnier en France, il s’adonne au piano à pédalier. Remplacements à Saint-Gervais de Paris, premières œuvres pour orgue. 28 juillet 1830 Etude pour piano 1833 Achève le dernier Contrepoint de L’Art de la Fugue de Bach. 1840 Organiste de Saint-Germain -l’Auxerrois à Paris. 1845 Professeur de piano à pédalier à la maîtrise de Notre-Dame de Paris. 1848 La révolution brise l’essor nouveau de ses publications 1851 Il perd ses emplois à Saint-Germain- l’Auxerrois et à Notre-Dame et renoue avec la vie difficile de professeur de piano privé. 1858 Meurt pauvre et méconnu le 27 décembre à Paris. B.F.S. Boëly, 150 ans après... le temps de la re-naissance “Dans l’éloignement, on ne connaît que les grands artistes mais lorsqu’on s’approche de plus près de cette voûte étoilée et que les étoiles de deuxième et de troisième grandeur se mettent à scintiller et font leur apparition parmi les constellations, c’est alors que le monde et l’art sont enrichis”, assurait Goethe. Vraie en Allemagne, cette maxime l’est plus encore en France où le goût des mélomanes pour l’opéra et la musique descriptive a longtemps éloigné les beaux esprits de la musique instru- mentale pure. Dernier fleuron d’une dynastie de musi- ciens des rois de France, Alexandre Boëly enfonce ses racines dans le XVIIIe siècle versaillais et accomplit sa carrière dans le Paris romantique. Après des études trop éphémères au nouveau Conservatoire, il se nourrit de partitions allemandes encore peu connues et s’affirme comme un beethovénien d’avant-garde tandis qu’à l’orgue on le proclamera “Bach ressus- cité”. Entravé à plusieurs reprises par les événements politiques et une certaine frivolité ambiante, ce parcours singulier et altier se révèle fécond. Son vaste corpus instrumental, de “deuxiè- me grandeur” peut-être en Europe, mais de “première grandeur” en France, mérite de scintiller et d’enrichir le monde. Professeur de piano réputé, “le meilleur de Paris”, selon le violoniste Pierre Baillot, Boëly compose pour son instru- ment quotidien des partitions dédiées à Ladurner, Marie Bigot, Kalkbrenner et Cramer, pédagogues de renom ayant à voir avec le monde germanique. Altiste non moins aguerri, interprète infatigable des classiques viennois, il compose à différentes périodes de son parcours neuf vastes partitions pour trio et quatuor à cordes. L’organiste de la paroisse royale de Saint-Germain-l’Auxerrois laisse, enfin, l’une des plus vastes et des plus dignes productions jamais composées en France. Boëly est un maître, une figure exemplaire dans la France cosmopolite de Rossini, Meyerbeer et Berlioz. Saint-Saëns en est si convaincu que, invité en mai 1880 à Baden-Baden par l’Association profes- sionnelle des musiciens allemands, l’Allgemeiner Deutscher Musikverein, dont Liszt est le président d’honneur, il présente aussi les Préludes avec pédale obligée sur des cantiques de Denizot op. 15 de son ancien maître, recueil traité à la manière des uploads/s3/ on2dpag-pdf.pdf

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