Chabas, François - Maspero, Gaston (éd.). Oeuvres diverses. 1899 - 1909. 1/ Les

Chabas, François - Maspero, Gaston (éd.). Oeuvres diverses. 1899 - 1909. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. 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Un fort volume in-8". avec portrait, dessins, planches en couleur et en phototypie. 16 fr. TOME V. Deuxième partie. In-81, figures et planches. 16 fr. TOMEVI. P. Jollois. JOURNAL D'UN INGÉNIEUR ATTACHÉ A L'EXPÉDITION D'ÉGYPTE. 1708-1802. TorsES V1I et VIII. G. Maspero. ÉTUDES DE MYTHOLOGIE ET D'ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNES. Deux volumes in-8\ fig. Chaque. 15 fr. TOMESIX, X, XI. F. Chabas. ŒUVRES DIVERSES. Tomes 1, 11et III. In-8", figures et planches. Ghaquc vol. 15 fr. TOMEXII. —F. Chabas. ŒUVRES DIVERSES. 'l'ome IV. (En cours de publication.) TOMES XIII à XVII. ŒUVRES DU VICOMTE E. DE ROUGÉ, DE BAILLET, DE NESTOR LHOTE.- (En préparation.) TOMESXVIII, XIX. Mariette-Pacha. ŒUVRES DIVERSES. In-8*, figures et planches. (Sous presse.) MÉMOIRES PUBLIÉS PAR LES MEMBRES DE LA MISSIONARCHÉOLOGIQUE FRANÇAISE DU CAIRE sous la direction de M. G. Maspero, membre de l'Institut. Tomes 1 à XIX. Collection de volumes in-4". avec figures et planches en héliogravure et en chromolithographie. CHALON-SUR-SAÔNE, IMP. FRANÇAISE ET ORIENTALE DE E. RERTRAND i BIBLIOTHÈQUE ÉGYPTOLOGIQUE TOME ONZIÈME CHALON-SUR-SAONE MPRIMERIE FRANÇAISE ET ORIENTALE DE E. ASRTRAI BIBLIOTHÈQUE ÉGYPTOLOGIQUE CONTENANT LES ŒUVRES DES ÉGYPTOLOGUES FRANC AIS dispersées dans divers Recueils et qui n'ont pas encore été réunies jusqu'à ce jour PURLIÉR soua LA DIRECTION DE G. MASPERO Membre de l'Institut Directeur d'études à l'École pratique des Hautes-Études Professeur au Collège de France TOME ONZIÈME F. CHABAS ŒUVRES DIVERSES TOME TROISIÈME PARIS ERNEST LEROUX, ÉDITEUR 28, RUE BONAPARTE, 28 1903 F. CIIABAS ŒUVRES DIVERSES TOME TROISIÈME CHALON-SUR-SAONE IMPRIMERIE FRANÇAISE ET ORIENTALE DL L. BERTRAND F. CHABAS ŒUVRES DIVERSES G.MASPERO Membre de l'Institut Directeur d'études à l'École pratique des Hautes-Études Professeur au Collège de France TOME TROISIÈME PARIS ERNEST LEROUX, ÉDITEUR 28, RUE BONAPARTB, 28 1903 BIBL. ÉGYPT., T. XI. 1 SURUNTEXTE ÉGYPTIEN RELATIF AU MOUVEMENT DE LA TERRE1 Les innombrables monuments recueillis dans la vallée du Nil, ceux qui sont encore debout sur ce sol fameux et qui en font l'un des sites les plus intéressants du monde entier, nous obligent à concevoir une haute opinion du degré d'a- vancement auquel les anciens Égyptiens avaient porté les sciences et les arts. Nous y trouvons la preuve convain- cante que ce peuple possédait de grands architectes, des sculpteurs habiles et des artistes auxquels étaient familiers les procédés du dessin, de la peinture et de la gravure des corps durs; ils savaient exploiter les minerais, fondre les métaux et les utiliser, ainsi que les pierres précieuses, dans la décoration architecturale et pour les objets de parure. Dans le champ des sciences exactes, il y a lieu de penser que les Égyptiens avaient développé la géométrie et l'ari- thmétique. C'est chez eux que Pythagore en aurait étudié les éléments2. Au dire de Strabon, ils se donnaient eux- mêmes pour les premiers inventeurs des lettres, de l'obser- vation des astres et de la géométrie'. 1. Publié dans la Zeitschrift, 1864, p. 97-103. 2. Diodore de Sicile, I, XCVIII; Strabon, I, xvi, XVII. 3. Strabon, I, LXIX. 2 SUR UN TEXTE ÉGYPTIEN Cependant, à l'égard do l'astronomie, l'antiquité a incliné vers l'opinion qui attribue aux Chaldéens l'invention et les premiers progrès de cette sciences. Cette opinion est encore aujourd'hui assez généralement acceptée. Cette supériorité des Chaldéens no repose pas toutefois sur des données historiques précises. On ne peut, en effet, ranger sous ce titre les prétendues observations faites pon- dant les 450 siècles des dix rois antédiluviens, ni les quinze myriades de Dérose, ni même la série d'observations que Callisthbne envoya de Babylone à Aristote, et qui emhras- saient une période de 1,903 ans. Ce n'est guère que depuis la fondation de l'école d'Alexau- drie que l'étude des phénomènes célestes parait avoir revêtu le caractère d'une science méthodique, appuyée sur des observations précises; du moins les témoignages do l'his- toire ne nous permettent pas do retrouver ce caractère à une date antérieure. Quoi qu'il en soit, il est certain que l'école d'Alexandrie utilisa un certain nombre d'observations d'origine chaldéenne; Ptolémée, entre autres, cite sept éclipses de lune notées à Babylone entre l'an 720 et l'an 367 avant notre ère. Tel est le titre le plus sérieux qui nous soit resté de la réalité de la science des Babyloniens. Aucune observation égyptienne ne nous a été conservée par les classiques; cependant ils rendent témoignage du soin avec lequel les Égyptiens avaient, de toute antiquité, observé les mouvements des corps célestes1. De ce silence de l'histoire sur les observations astrono- miques des anciens Kgyptiens, il ne faut pas se hâter de conclure à l'ignorance de ce peuple en matière d'astrono- mie. Nous pouvons apprécier aujourd'hui combien l'anti- quité classique a été inexactement informée sur l'histoire, la mythologie, les mœurs et les usages de la terre des Pha- raons. Rien ne nous porte à admettre qu'aucun des auteurs 1. Diodorede Sicile, 1,LXXXI. RELATIF AU MOUVEMENT DE LA TERRE 3 grecs qui nous ont parlé de ce pays ait connu la langue égyptienne; il est, au contraire, permis d'affirmer qu'ils l'ont tous ignorée, par le motif que, dans les renseignements qu'ils donnent sur cette langue et sur l'écriture hiéroglyphique, on s'aperçoit qu'ils n'ont point eu la moindre idée de son caractère principal, qui est le rôle phonémique du plus grand nombre des signes. La partie symbolique de l'écriture, qui n'est qu'accessoire, les a seule frappés, et ils se sont éver- tués à en donner des explications qu'ils ont généralement puisées dans leur propre imagination. A raison de cette ignorance do la langue, les philosophes et les voyageurs qui ont visité l'l:gyptc dans l'antiquité durent accepter toutes les erreurs de leurs interprètes et substituer souvent leurs appréciations personnelles aux in- formations qu'ils ne comprenaient qu'imparfaitement. Aussi, les rapports qu'ils nous ont laissés offrent-ils un singulier mélange do vérité et d'erreur, contre lequel il faut se tenir constamment en garde. C'est ainsi par exemple qu'ils nous ont affirmé qu'en Égypte les flemmes ne pouvaient être prê- tresses d'aucun dieu ni d'aucune déesse; qu'on n'y mangeait ni froment ni orge; qu'il n'y avait pas de vignes dans le pays et que c'est pour ce motif qu'on y buvait de la bière; que Rhampsinite descendit vivant aux enfers et joua aux des avec Céres: que Chéops régna longtemps après Sésostris (Ramsès II) ct prostitue sa fille dans un lieu publie pour subvenir il la dépense de la construction de la grande pyra- mide, et cent autres énormités qui défigurent l'histoire. Indépendamment des faits radicalement faux, il y a les faits mal compris; tel est, par exemple, le prétendu tribunal de quarante juges dont la sentence pouvait priver les défunts des uploads/s3/ chabas-francois-maspero-gaston-ed-oeuvres-diverses-3-1899-1909.pdf

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