Chrome Échantillons de chrome (le cube mesure un centimètre cube). Vanadium ← C

Chrome Échantillons de chrome (le cube mesure un centimètre cube). Vanadium ← Chrome → Manganèse — 24Cr ↑ Cr ↓ Mo Tableau complet • Tableau étendu Position dans le tableau périodique Symbole Cr Nom Chrome Numéro atomique 24 Groupe 6 Période 4e période Bloc Bloc d Famille d'éléments Métal de transition Configuration électronique [Ar] 4s1 3d5 Électrons par niveau d’énergie 2, 8, 13, 1 Propriétés atomiques de l'élément Masse atomique 51,9961 ± 0,0006 u Rayon atomique (calc) 140 pm (166 pm) Rayon de covalence 139 ± 5 pm État d’oxydation 6, 3, 2 Électronégativité (Pauling) 1,66 Oxyde acide fort Énergies d’ionisation 1re : 6,76651 eV 2e : 16,4857 eV 3e : 30,96 eV 4e : 49,16 eV 5e : 69,46 eV 6e : 90,6349 eV 7e : 160,18 eV 8e : 184,7 eV Chrome Le chrome est l'élément chimique de numéro atomique 24, de symbole Cr. Le corps simple est un métal de transition. Généralité sur l'élément et le corps simple, histoire et lexique Groupe du chrome Sur l'élément Cr et sa découverte Histoire Lexique Isotopes Occurrences de l'élément, extraction minière et purification Minerais et extractions minières, réserves ou gisements Propriétés physiques et chimiques du corps simple métal, préparation et alliages Préparation du corps simple, production Alliages à base de chrome Chimie, corps composés et complexes du chrome, techniques d'analyse Principaux composés du chrome Analyse Utilisations du chrome Rôle biologique Toxicologie, écotoxicologie Imprégnation des populations humaines Économie et production Commerce Notes et références Bibliographie Voir aussi Articles connexes Liens externes Le chrome appartenant au groupe 6 et à la période 4 du tableau périodique fait partie de la famille des métaux de transition. Il fait partie du sixième groupe secondaire du tableau périodique, en un sens restreint du groupe chimique du chrome ou groupe VI B, qui comporte également le molybdène Mo et le tungstène W . 1 2 1 Sommaire Généralité sur l'élément et le corps simple, histoire et lexique 8 Groupe du chrome 9e : 209,3 eV 10e : 244,4 eV 11e : 270,8 eV 12e : 298,0 eV 13e : 354,8 eV 14e : 384,168 eV 15e : 1 010,6 eV 16e : 1 097 eV 17e : 1 185 eV 18e : 1 299 eV 19e : 1 396 eV 20e : 1 496 eV 21e : 1 634 eV 22e : 1 721,4 eV 23e : 7 481,7 eV 24e : 7 894,81 eV Isotopes les plus stables Iso AN Période MD Ed PD MeV 50Cr 4,31 % stable avec 26 neutrons 51Cr {syn.} >27,7025 j ε 0,753 51V 52Cr 83,789 % stable avec 28 neutrons 53Cr 9,501 % stable avec 29 neutrons 54Cr 2,365 % stable avec 30 neutrons Propriétés physiques du corps simple État ordinaire Solide Masse volumique 7,15 g·cm-3 (20 °C) Système cristallin Cubique centré Dureté 7,5 Couleur Blanc-argenté Point de fusion 1 907 °C Point d’ébullition 2 671 °C Énergie de fusion 16,9 kJ·mol-1 Énergie de vaporisation 344,3 kJ·mol-1 Volume molaire 7,23×10 m3·mol-1 Pression de vapeur 990 Pa à 1 856,85 °C Vitesse du son 5 940 m·s-1 à 20 °C Chaleur massique 450 J·kg-1·K-1 Conductivité électrique 7,74×10 S·m-1 Conductivité thermique 93,7 W·m-1·K-1 Solubilité sol. dans HCl , H2SO4 dilué Divers No CAS 7440-47-3 No ECHA 100.028.324 (http://echa.euro pa.eu/fr/substance-informatio n/-/substanceinfo/100.028.32 4) No CE 231-157-5 Ces éléments se caractérisent par des corps simples métalliques qui ont des points de fusion élevés, des pressions de vapeur parmi les plus basses, des faibles coefficients de dilatation thermique. Sur la surface de ces trois métaux, il se forme à température ambiante une couche d'oxyde(s) entravant souvent les réactions chimiques destructrices. La stabilité face aux bases et oxydants faibles est ainsi assurée. Toutefois les milieux alcalins fondus transforment ces métaux en ions chromates, molybdates et tungstanates. Les composés sont souvent colorés, parfois utilisés comme pigments minéraux. Leurs différents carbures sont très durs, leurs sulfures dévoilent des structures réticulaires en couches, suffisamment stables au niveau thermique, d'où leurs applications comme lubrifiants. Les alliages avec le fer ont fait leur renommée pour la production d'outils en acier . L'occurrence naturelle de l'élément chrome est cinquante fois plus importante que celle du tungstène, le molybdène étant légèrement plus rare, de l'ordre de 15 % de moins, que le tungstène. La structure électronique de l'atome de chrome soit [Ar] 3d5 4s1 justifierait a priori des états d'oxydations entre I et VI L'élément chimique ainsi que le corps simple est découvert par Louis-Nicolas Vauquelin à partir de l'analyse du plomb rouge de Sibérie, ou crocoïte ou chromate de Pb et Cr PbO.CrO3. Ce minerai lui avait été envoyé par D. Lehmann, ingénieur des mines et directeur des collections d'histoire naturelles à Saint-Pétersbourg, qui avait en minéralogiste averti décrit l'espèce minérale en 1766 . La dénomination du nom s'explique par le mot grec étymon χρὣμα ou khrôma ou latine chroma signifiant « couleur, couleurs à teintes vives » car les composés du chrome familier du chimiste sont diversement colorés . Les teintes variées de ses composés sont par exemple carmin foncé pour le trioxyde CrO3, vert pour le sesquioxyde Cr2O3, orange pour le dichromate de sodium Na2Cr2O7 et autres oxydes mixtes... Des flèches trouvées dans des tombes datant de la fin du IIIe siècle AC dans le Mausolée de l'empereur Qin près de Xi'an, Chine ont été analysées. Bien qu'enterrés depuis plus de 2 000 ans, d'anciens carreaux d'arbalète et des épées en bronze ne montrent pas de signes de corrosion parce que le bronze est recouvert de chrome . Le chrome fut remarqué en Occident au XVIIIe siècle : En 1761, Johann Gottlob Lehmann (de) trouva un minerai rouge-orange dans les montagnes de l'Oural, qu'il nomma « plomb rouge de Sibérie ». Ce minerai, quoique mal identifié comme un composé de plomb avec du sélénium et du fer, était en fait un chromate de plomb (PbCrO4). En 1770, Peter Simon Pallas visita le même site que Lehmann et trouva un minerai de « plomb » rouge, qui fut très vite utilisé comme pigment dans les peintures. L'emploi du plomb rouge sibérien comme pigment se développa rapidement et le jaune brillant obtenu à partir de crocoïte devint une couleur très à la mode. En 1797, Louis-Nicolas Vauquelin reçut quelques échantillons de minerai de crocoïte. Il fut alors capable de produire de l'oxyde de chrome (CrO3) en addition de l'acide chlorhydrique à la chromite. En 1798, Vauquelin découvrit qu'il pouvait isoler le chrome métallique en chauffant l'oxyde dans un fourneau à vent avec du charbon actif. 2 Cr2O3 solide + 3 C charbon actif → 4 Cr masse de chrome métal + 3 CO2 gaz carbonique 1 1 1 -6 6 3 4 5 9 Sur l'élément Cr et sa découverte 10 11 12 Histoire 13 Précautions SGH État pulvérulent : Attention H228, H351, P210, P241, P280, P281, P405, P501, H228 : Matière solide inflammable H351 : Susceptible de provoquer le cancer (indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger) P210 : Tenir à l’écart de la chaleur/des étincelles/des flammes nues/des surfaces chaudes. — Ne pas fumer. P241 : Utiliser du matériel électrique/de ventilation/d’éclairage/…/antidéflagrant. P280 : Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage. P281 : Utiliser l’équipement de protection individuel requis. P405 : Garder sous clef. P501 : Éliminer le contenu/récipient dans … SIMDUT Produit non contrôlé Ce produit n'est pas contrôlé selon les critères de classification du SIMDUT. Divulgation à 0,1% selon la liste de divulgation des ingrédients Commentaires : La dénomination chimique et la concentration de cet ingrédient doivent être divulgués sur la fiche signalétique s'il est présent à une concentration égale ou supérieure à 0,1 % dans un produit contrôlé. Transport - 1759 Numéro ONU : 1759 : SOLIDE CORROSIF, N.S.A. Classe : 8 Étiquette : 8 : Matières corrosives Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. En réalité, comme la réaction technique est conduite en chauffant dans un creuset enduit de chaux ou simplement à base de chaux vive CaO, le gaz carbonique ou dioxyde de carbone, s'il ne s'échappe pas, est capté par la chaux sous forme de carbonate de calcium CaCO3. Le chimiste français est aussi capable de détecter des traces de chrome dans certaines pierres précieuses comme les rubis ou les émeraudes. Ce procédé a assez vite été employé par les chimistes-minéralogistes pour reconnaître les différents minéraux chromés. Plus tard, cette technique mise en échec permit de découvrir d'autres minéraux inconnus, et ainsi, l'élément béryllium qu'ils contiennent. Il démontra aussi avec son collègue Laugier qu'on en trouvait dans presque toutes les météorites. Durant le XVIIIe siècle, le chrome est principalement utilisé comme pigment dans la peinture, ainsi le jaune de chrome PbCrO4. Mais la base de la chimie ancienne du chrome est fondée sur le dichromate de potassium . Au début, la crocoïte d'origine russe en fut la source principale mais en 1827 un grand dépôt de chromite de fer FeCr2O4 ou FeO.Cr2O3 fut découvert aux États- Unis près de Baltimore. Les États-Unis devinrent donc le plus grand producteur uploads/s3/ chrome.pdf

  • 24
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager