1 BIBLIOGRAPHIE DE L’ART CONTEMPORAIN - 2011 THÉORIE DE L’ART COMTEMPORAIN > Th
1 BIBLIOGRAPHIE DE L’ART CONTEMPORAIN - 2011 THÉORIE DE L’ART COMTEMPORAIN > Théories de l’art contemporain Ouvrages critiques/ esthétiques ABECASSIS, Nicole, Comprendre lʼart contemporain, Paris, LʼHarmattan, 2007. Les audaces et les ruptures radicales de l'art contemporain sont proprement déroutantes. Voici un éclairage n'omettant aucune forme de création. Il ne s'agit pas d'un dictionnaire de plus des arts contemporains, mais d'un véritable système théorique articulant la multitude des propositions artistiques contemporaines. L'Histoire générale contemporaine avec ses faits les plus troublants (totalitarisme, génocides, guerre nucléaire, terrorisme international) est aussi prise en compte. AGAMBEN, Giorgio, Qu'est-ce que le contemporain ?, Paris, Payot & Rivages, 2008. Texte de la leçon inaugurale du cours de philosophie théorétique donné en 2005-2006 à l'Université IUAV de Venise. Cette étude, fondée sur des écrits de philosophes, de poètes, de scientifiques, offre des pistes de réflexion concernant la question que pose le présent. AMEY, Claude, Mémoire archaïque de l'art contemporain : littéralité et rituel, Paris, L'Harmattan, 2003. Malgré des formations sociales et culturelles diamétralement opposées aux nôtres, "l'art" dit primitif avec ses rituels manifestent, une troublante parenté avec les arts contemporains ; notamment plastiques et spectaculaires. L'approche ici du rituel archaïque essaye de comprendre la nature de cette ressemblance, ce qui fait des artefacts archaïques des formes peut-être plus proches de celles de l'art contemporain, que celui-ci n'est proche de l'art des quelques siècles qui précèdent l'art moderne. ARDENNE, Paul, GOUMARRE, Laurent, BEAUSSE, Pascal, Pratiques contemporaines, lʼart comme expérience, Paris, Dis voir, 1999. Les artistes sont aujourd’hui des passeurs. En recyclant des images issues des médias ou de films…ils ne proposent plus d’œuvres – ni même d’objets d’art- mais des processus, des propositions de situations à expérimenter en commun. On assiste ainsi à l’émergence d’hyper-œuvres, sans auteur ni linéarité narrative, explorant l’idée que toute forme d’histoire est déjà une interprétation qui peut toujours être reprise et réinterprétée par un spectateur qui va s’intégrer à ces processus et fabriquer lui-même une histoire entre réalité et fiction. L’art devient expérience, l’œuvre d’art un interstice social. 2 ARDENNE, Paul, Extrême: esthétiques de la limité dépassée, Paris, Flammarion, 2006. Notre époque est émotionnelle : elle aime les sensations fortes, les défis délirants, la violence. Ces excès en tous genres, elle se les représente volontiers sous une forme extrême, où l'accent est mis sur ce qui chavire nos sens : l'intensité, la démesure, le moralement inadmissible, l'horreur. Un élan destructeur au point de rendre légitime, en termes spectaculaires, une " esthétique de la limite dépassée ". L'objet de ce livre est double. D'une part, documenter par le menu les formes d'expression contemporaines fortes de ce désir de dépassement esthétique : spectacles superlatifs, performances artistiques engageant la souffrance, documents d'actualité insoutenables, images de la pornographie dure, cinéma violent, mises en scène de la scatophilie, idolâtrie de la mort et du cadavre. D'autre part, analyser le glissement vers l'esthétique extrême que consacre, plus qu'aucune autre, la société occidentale. Magnétique et médiatique, la représentation de l'extrême y constitue désormais une véritable culture, un nouveau référent, un but. Fourmillant d'exemples, cet essai s'attache enfin à apporter une réponse à ce questionnement cardinal : quel avenir, en Occident, pour le spectacle du pire ? Car à l'esthétique extrême il y a, en bout de course, une conséquence dramatique : l'épuisement du désir de voir. Que faire dès lors pour revivifier ce désir sinon, à plus ou moins court terme, devoir extrêmiser l'extrême lui-même et ses représentations ? BELTING, Hans, LʼHistoire de lʼart est –elle finie ?, Nîmes, Jacqueline Chambon, 1989. Depuis Hegel, on nous dit et redit que l'art est fini. Pourtant il continue, de façon désordonnée et imprévisible, étonnante ou banale. Ce qui amble en revanche irrémédiablement perdu, c'est l'idée d'un développement ordonné, l'idée d'une histoire des styles ou des formes. En ce sens, la fin de l'histoire de l'art, c'est d'abord la fin de l'art comme histoire. Hans Belting, historien de l'art, byzantiniste, professeur à l'université de Munich, fait le diagnostic de cette mort. Aujourd'hui, à l'époque postmoderne de l'éclatement des pratiques artistiques, c'est une conception ouverte et pluraliste qui doit prévaloir : il nous faut revenir de l'histoire aux oeuvres. Les rêves de grandes théories unitaires sont nostalgiques, nous devons tenir compte d'une expérience plurielle, fragmentaire, parfois contradictoire, qui est celle même de l'art contemporain. C'est à ce prix que non seulement peut être surmonté le divorce entre l'histoire de l'art et l'art vivant mais que l'expérience du présent peut nous faire voir autrement le passé L'histoire de l'art est-elle finie ? Oui, mais comme fin d'une illusion et ouverture d'un travail. BENJAMIN, Walter, Lʼœuvre dʼart à lʼère de sa reproductibilité technique, Paris, Allia, 2003. C'est dans cet ouvrage que Walter Benjamin développe sa thèse sur la déperdition de l'aura. À l'inverse des icônes qu'on voyait, par exemple, dans les églises orthodoxes, où l'emplacement et la vibration de l'œuvre étaient uniques, propres à une communication mystique, les techniques de reproduction de masse, notamment l'imprimerie et la photographie, ont contribué à la déperdition de l'aura propre d'une œuvre unique, désincarnée par sa reproductibilité et sa déclinaison dans d'infinis sous modèles. Désolidarisé des valeurs de culte véhiculées par la classe dirigeante, l'art perd ainsi son autonomie originelle. Dans son ouvrage Benjamin propose également une analyse de l'image cinématographique, ainsi qu'une réflexion sur la dimension politique et sociale de l'art à l'époque de la reproductibilité technique. Cette thèse a été remise au goût du jour notamment à travers la critique d'art contemporain, à la fin des années 1990, qui y voyait une prémonition du changement de statut de l'œuvre d'art. Dès le début du XXe siècle, avec le dadaïsme notamment, des œuvres éphémères et iconoclastes ont modifié la perception et le statut de l'œuvre d'art, dépouillé des ornements classiques conférant aux œuvres d'art un statut sacré à travers leur beauté platonicienne et leur immuabilité. Le Pop Art a consacré la sérialisation industrielle d'artefacts, sans intervention nécessaire de l'artiste ; cette désincarnation de l'œuvre d'art a contribué par la suite à l'émergence de la performance, forme d'expression « authentique » douée d'une aura psychique quoique momentanée. Ainsi, Walter Benjamin anticipe un thème central de l'esthétique contemporaine, où se retrouvent Marshall Mc Luhan ou Herbert Marcuse par exemple, L'Œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique est un des textes majeur de l'histoire de l'art souvent utilisé comme référence. Dans son ouvrage Benjamin effectue sa réflexion autour de trois axes, la reproduction technique et ses conséquences sur l'art, l'image cinématographique et enfin le cinéma, art de masse à dimension politique et sociale. 3 BOURRIAUD Nicolas, Radicant, pour une esthétique de la globalisation, Paris, Denoël, 2009. Que peut nous apprendre l'art sur la globalisation économique? En retour, comment comprendre les nouvelles formes de l'art contemporain à la lumière de cette mutation sociale et intellectuelle? Appuyant son analyse sur l'expérience vécue aussi bien que sur les écrits de Victor Segalen ou les aventures artistiques les plus novatrices aujourd'hui, Nicolas Bourriaud dresse la cartographie d'un monde en mouvement. Entre menace d'uniformisation et tentation du retour aux racines, entre multiculturalisme et traditionalisme qui assignent tous deux les individus à leur prétendue «identité», la culture mondialisée est en quête d'une troisième voie qui sorte du postmodernisme pour aller vers l'«altermodernité» dont ce livre esquisse les figures. Un organisme qui fait pousser ses racines au fur et à mesure qu'il avance : tel est le sens du mot radicant, par lequel Nicolas Bourriaud définit cette modernité émergente, s'opposant à la radicalité qui hanta le siècle précédent. BOURRIAUD Nicolas, Esthétique relationnelle, Dijon, Les Presse du réel, 1998. D'où vient cette obsession de l'interactif qui traverse notre époque ? Après la société de consommation, après l'ère de la communication, l'art contribue-t-il aujourd'hui à l'émergence d'une société relationnelle ? Nicolas Bourriaud tente de renouveler notre approche de l'art contemporain en se tenant au plus près du travail des artistes et en exposant les principes qui structurent leur pensée: une esthétique de l'interhumain, de la rencontre, de la proximité, de la résistance au formatage social. Son essai se donne pour but de produire des outils nous permettant de comprendre l'évolution de l'art actuel : on y croisera Felix Gonzalez-Torres, Louis Althusser, Rirkrit Tiravanija ou Félix Guattari, et la plupart des artistes novateurs en activité. BOURRIAUD Nicolas, Postproduction – La culture comme scénario : comment lʼart reprogramme le monde contemporain, Dijon, Les Presses du réel, 2004. Les artistes actuels évoluent dans un univers de produits en vente, de formes préexistantes, de signaux déjà émis, de bâtiments déjà construits, d’itinéraires balisés par leurs devanciers. Ils ou elles ne considèrent plus le champ artistique comme un musée contenant des œuvres qu’il faudrait citer ou "dépasser", ainsi que le voudrait l’idéologie moderniste du nouveau, mais comme autant de magasins remplis d’outils à utiliser, de stocks de données à manipuler, à rejouer et à mettre en scène. Comment s’orienter dans le chaos culturel et comment en déduire de nouveaux modes de production ? La suite d'Esthétique relationnelle. CAILLET, Aline, Quelle critique artiste ? : Pour une fonction critique de l'art à l'âge contemporain, Paris, LʼHarmattan, 2008. uploads/s3/ bibliographie-theorie-de-l-x27-art-comtemporain.pdf
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- Publié le Apv 29, 2022
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