Composition et mise en page : Dessins « cachés » imaginés par : Rémi PICARD © M

Composition et mise en page : Dessins « cachés » imaginés par : Rémi PICARD © MDI-SEJER – 2006 053716 ISBN 978-2-22-310888-1 Dépôt légal n° 2793 – Janvier 2006 Édition n° 3 – Avril 2008 Ce document est destiné à être reproduit. En conséquence, son prix de vente rémunère l’autorisation de reproduire. Cette autorisation n’est accordée qu’à l’usage exclusif d’une classe. Tous droits de traduction et d’adaptation réservés pour tous pays. 3 © MDI 2006 Pourquoi ce nouveau fichier en mathématiques ? L’enfant « d’aujourd’hui » dispose de jeux, de loisirs, qui rendent pour lui plus difficile l’acceptation des activités « classiques » de classe : suivre un manuel de mathématiques toute l’année, par exemple. Par ailleurs, l’activité quotidienne commune à tous ne convient plus à des enfants au patrimoine culturel et aux possibilités d’acquisition très différentes. L’enseignant va donc chercher à « surprendre » l’élève par des activités plus ludiques ou variées, permet- tant de développer la connaissance mathématique. Mais il doit aussi être de plus en plus disponible pour chacun des élèves, notamment pour aider les plus faibles ; il a donc besoin d’outils à la fois précis et pratiques d’utilisation, qui permettent le travail en autonomie… C’est à ces besoins apparemment antagonistes qu’essaie de répondre ce fichier. De quoi est-il composé ? Ce fichier de travail autonome, conçu pour le cycle 3, est constitué de fiches progressives mais indépendantes entre elles avec une approche différenciée. Il comporte 36 fiches de travail photocopiables, soit un minimum de une par semaine, qui permettent de découvrir, de consolider, ou d’évaluer les connaissances en mathématiques. Le souci de mettre en œuvre une pédagogie différenciée est permanent dans ce fichier. Quelle pédagogie différenciée ? Différenciation sur le rythme Le suivi d’un rythme autonome est facilité par une « fiche-bilan ». Pour un élève lent, l’aide a été pensée dans chaque fiche où cela a été possible : les cases de travail les plus simples sont souvent situées en haut à gauche de chaque fiche. Apporter cette information à l’enfant semblant en difficulté peut lui permettre un démarrage plus progressif dans l’activité rencontrée sur la fiche. De nombreuses cases proches utilisent des nombres ou des calculs proches, afin d’inciter l’élève à affiner sa réflexion. Pour un élève rapide, de nombreuses fiches comportent des cases ayant le même calcul (exactement, ou présenté différemment) ou un calcul proche, ou un calcul multiple du calcul voisin : cet aspect récurrent permettra de mémoriser ou d’automatiser certains calculs courants. Les meilleurs élèves pourront ainsi développer une démarche inductive, ou avoir une réflexion systémique sur les résultats obtenus. Inversement, ces mêmes élèves plus « affûtés » ne pourront pas travailler continuellement par anticipation dès la découverte du motif à colorier, car un coloriage approximatif ne permettra pas toujours de renseigner correctement les questions (situées sous les dessins). Différenciation sur l’atteinte de l’objectif Pour cela, le fichier contient plusieurs niveaux d’aide : • Un premier niveau d’aide, est l’aide DÉTACHABLE, en bas de chaque fiche de travail. Ainsi, l’enseignant pourra choisir de la laisser à disposition – ou de l’enlever – en fonction de chaque enfant. Cette aide pourra aussi servir à un démarrage autonome dans l’activité, fonction utile lorsque la classe fonc- tionne avec plusieurs groupes simultanés. • Lorsque cela semblera nécessaire, on pourra aussi mettre à disposition deux autres niveaux d’aide : – la fiche d’aide n° 2 « tables de multiplication » présentée sous forme de table de Pythagore ; – la fiche d’aide n° 3 « nombres en lettres ». Avant-propos © MDI 2006 4 • L’élève est acteur de sa production, mais aussi de sa vérification : 1. il vérifie son travail avec la fiche de correction, grâce à « la question » située sur chaque fiche, qui a deux objectifs : – pour l’élève, c’est une mini-énigme, qui le motive à finir son travail, et nécessite une petite recherche (souvent un comptage) dans l’espace de la feuille. – pour l’enseignant, en comparant la pertinence de la réponse et le nombre d’erreurs au coloriage, c’est un indicateur pour repérer les élèves qui auraient du mal à s’auto-corriger, ou qui auraient travaillé de manière approximative ; 2. l’élève peut comparer immédiatement sa production à l’aide de la fiche coloriée « corrigé » : il doit indiquer (case « nombre d’erreurs ») le nombre de cases de couleur différente (et donc avoir une per- ception fine des éventuelles différences). Pour quels objectifs ? Ce fichier est conforme aux toutes dernières Instructions Officielles, et met en œuvre les compétences demandées par les documents d’application en mathématiques. À ce sujet, il est peut-être utile de rappeler qu’une partie des objectifs finaux de ces dernières instructions a été significativement modifiée, et si on pourrait parfois trouver quelques fiches trop « simplistes », ou d’autres un peu trop « complexes », leur contenu est conforme aux programmes actuels : une lecture appro- fondie des documents d’application vous en convaincra. Egalement, dans l’esprit des récentes Instructions Officielles, certaines fiches comportent des zones « autres cas », pour mettre l’objectif de la fiche dans une vision plus systémique, et inviter l’élève à être en situation de recherche, et non de simple application répétitive et systématique de formules. Dans ce fichier de 1re année du cycle 3 (ex. CE2), les compétences de cycle 2 sont consolidées, et les fiches de calcul mental, de compléments, de retenues, préparent et concourent à la maîtrise de la technique opératoire de la soustraction, grand moment du début du cycle 3. La partie « mesure » a été abordée dans l’esprit des Instructions Officielles. Chaque fiche ne comprend donc pas la totalité de l’éventail des unités d’une mesure, mais une variété suffisante d’unités pour vérifier que l’enfant maîtrise le principe, sans qu’il soit dérouté par une complexité décourageante : l’élève doit être en situation de réussite pour avoir envie de continuer. Volontairement, les unités de contenance n’ont pas été abordées dans ce fichier de CE2, d’une part parce qu’elles le seront avec le fichier CM2, d’autre part parce que l’unité « courante » (le litre) est différente de l’unité légale (le m3), et sa décomposition décimale perturbe l’acquisition de la numération en « classes » (unités, milliers, millions…). La mesure de monnaie, outre son aspect pratique, prépare à la numération décimale, abordée dans le cycle 3. Pour quels élèves ? Il s’adresse à tous les élèves, dès le début de leur parcours en cycle 3. Pour quelle utilisation ? • Les 31 premières fiches constituent une progression qu’il est préférable de respecter, car les dernières de ces fiches font appel à des compétences utilisées plus avant dans ce fichier. Les fiches 32 à 35 (mesure) sont indépendantes. La fiche 36 est un bilan final en numération. • Ce fichier permet plusieurs types d’utilisation pédagogique : – le travail en autonomie de consolidation-entraînement sera une utilisation courante de ces fiches. D’autres exploitations sont également possibles, au choix de l’enseignant : – en activité de découverte collective, en utilisant les moyens d’approche différenciée ; – en remédiation ; – en évaluation. Boîte de rangement des fiches coloriées Comment démarrer ? Conseils pour préparer sereinement « la première fois »… Fiche-bilan destinée à l’élève / évaluation Feuille de suivi de son activité. Liste des réponses Récapitulatif de réponses, destiné à l’enseignant. Fiche d’aide no 2 Table de Pythagore. Fiche d’aide no 3 Nombres écrits en lettres ; nombres écrits en chiffres. Fiches de travail 1 La position des chiffres dans un nombre.  Dessin obtenu : « Une batterie » La fiche 3 (couleurs gris et rouge) permettra d’évaluer éventuellement cette connaissance. Cette fiche sera complétée plus tard dans l’année par la fiche 15, qui a le même objectif, après que les chiffres de la classe des milliers aient été abordés. 2 Rangement de nombres.  Dessin obtenu : « Une colombe » La 3e possibilité (« Les trois nombres ne sont pas en ordre croissant, ni décroissant ») empêche l’élève d’avoir un raisonnement binaire, et va l’obliger, dans l’esprit des Instructions Officielles, à mener une observation réfléchie sur les nombres. 3 Addition sans retenue.  Dessin obtenu : « Une grenouille » Les nombres dépassent les compétences minimum demandées en cycle 2. Les cases grises et rouges (dont les sommes sont  10 000) permettent d’évaluer la compréhension de la position des chiffres dans un nombre (voir fiche 1). La plupart des calculs se trouvent dans deux zones (violet et vert foncé) permettent d’apprécier la compréhension de la notion d’unités de milliers. Attention : l’élève devra utiliser (et maîtriser) les signes  et . 4 Addition avec retenue.  Dessin obtenu : « Un dinosaure » Cette fiche ne contient des retenues que sur les unités : fournir cette information aux enfants leur permettra de travailler plus vite sur cette fiche, qui contient de nombreux calculs. Les cases ne comportent pas toutes des retenues, pour éviter une « automatisation » de la part de l’élève, et entrer dans l’ « esprit » des récentes Instructions Officielles. Plusieurs cases marron (l’œil uploads/s3/ coloriages-codes-calcul-ce2.pdf

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