PROGRESSER PLUS VITE AU PIANO Guide complet de l'efficacité du travail pianisti
PROGRESSER PLUS VITE AU PIANO Guide complet de l'efficacité du travail pianistique 4ème JOHANN PUPPETTO PROGRESSER PLUS VITE AU PIANO Guide complet de l'efficacité du travail pianistique édition JOHANN PUPPETTO Ouvrage du L’ART DE LA MÉTHODE guide méthodologique www.livre même auteur ART DE LA MÉTHODE uide méthodologique www.livre-piano.com Gérard Parmentier préfacier ianiste de renommée internationale, Monsieur Parmentier a occupé de nombreuses fonctions d'envergure. Directeur de la Musique au Théâtre de La Comédie Française, Pianiste de l’Opéra de Paris, Professeur au CNSM de Paris, ou à l'école Normale de Paris. Il s'est produit au piano dans le monde entier, a joué avec des artistes tels Luciano Pavarotti… Préface du livre orsque Monsieur Puppetto me fit l’honneur d’être un des premiers lecteurs de son livre sur “le travail pianistique”, je fus ravi d’avoir enfin entre les mains un ouvrage qui, par sa sagesse et sa clarté, allait interpeller et encourager les jeunes et moins jeunes musiciens. La première partie apparaît fondamentale ; elle est à elle seule un fascicule de la plus haute importance. (...) Un chapitre très rarement abordé, « l’oreille », un autre sur « la flexibilité de l’approche pianistique ». Rien ne manque dans ce livre. Tout est traité avec une précision remarquable, qui fera gagner à chacun de nombreuses heures de travail. P L Nous nous laisserons porter par quelques photos, nous empêchant d’aller à l’instrument sans véritable conscience. Nous rejoignons peu à peu le monde de Marie Jaëll. Rappelons que l’humilité s'avère absolument indispensable à notre développement, car elle seule nous octroie suffisamment de clairvoyance et de perspicacité pour nous aider à définir avec clarté les relations entre l’intellect et le travail physique. (...) Nous disposons maintenant d'un vrai guide, qu’il importe de ne pas lire comme un roman : ne tournez pas les pages sans comprendre le "pourquoi", le "comment". Consultez, fouillez, expérimentez. Vous trouverez un trésor inépuisable. Je tiens ici à remercier et à saluer l’auteur de ce colossal travail qui est, j’en suis sûr, déjà une référence dans le monde musical. Aldo Ciccolini m’a dit un jour : « Quand tu n’as pas envie de te mettre au clavier, assieds-toi, et travaille » (...) Gérard Parmentier, Pianiste Extrait de la préface SUR L’ACQUISITION TECHNIQUE ŒUVRES OU EXERCICES ? ES milliers d’exercices et d’études ont été écrits pour le piano. À tel point que les instrumentistes se retrouvent confrontés à une véritable jungle de partitions et de méthodes, ce qui ne leur facilite pas la tâche, et ne clarifie pas les choses. Pourtant, un grand nombre d’exercices s'avèrent presque totalement inutiles. Beaucoup de pianistes y consacrent un temps fou pour en obtenir, il faut le dire, de bien maigres résultats. Les raisons de ce constat sont multiples, et leur étude nous permet de prendre un raccourci considérable sur le chemin de la technique instrumentale. Premier critère de sélection Les exercices n’étant pas des compositions à but artistique, mais didactique, celui qui les réalise ne se voit pas tenu à un objectif précis. Lorsque nous interprétons une œuvre, le tempo ne pourra pas être diminué en dessous du seuil qui confère son sens à la pièce. Même envisagée de manière musicale, l’approche d’un exercice diffère considérablement. Les objectifs demeurent plus flous. Et lorsque nous nous en imposons, déroger aux règles que nous avions établies s'avère beaucoup plus probable. Dans le cas de l’œuvre, le choix ne s'offre pas. Si nous ne maîtrisons pas le texte, la musique n'existe pas, et les efforts doivent être poursuivis jusqu'à l'atteinte d'un résultat significatif. Nous abandonnons bien plus facilement un exercice ! D L’expérience montre qu’en règle générale, les progrès sont plus nets quand le travail porte sur une difficulté technique incluse dans une composition, plutôt que si la notion se trouve isolée dans un exercice. L’œuvre restera toujours beaucoup plus stimulante. Avec elle, nous n’avons pas d'autre choix que celui de dépasser nos limites. Les exercices, par contre, n'en font pas nécessairement ressentir le besoin. Second critère de sélection Nous devons considérer qu'une aptitude technique isolée d'un contexte musical réel ne présente plus certaines exigences artistiques. Au sein d'une œuvre, des accords plaqués demanderont des séries d'inflexions, d'accentuations, appelées au gré des besoins musicaux. Si certains doivent être liés, l'expression préférera à d'autres la discontinuité. Fréquemment, l'écriture d'une pièce exige la mise en valeur d'une ligne mélodique parmi d’autres, impliquant de pouvoir souligner une note précise au sein de chaque accord. Quant à eux, les exercices n'appellent pas l'éventail de ces besoins interprétatifs, et ce malgré toute notre application à les interpréter avec musicalité. Une personne qui aura appris à jouer des accords sans recourir aux œuvres ne pourra pas transposer tel quel son savoir-faire dans un cadre artistique. En définitive, travailler une difficulté exclue de son contexte musical revient un peu à apprendre à nager hors de l'eau ! Troisième critère de sélection : le résultat Alors, œuvres ou exercices ? Un troisième élément doit vous aider à trancher ; il n’est pas si évident à mettre en relief… car beaucoup de pianistes accordent une confiance sans limites aux exercices qu’ils emploient. Ce n’est que des années plus tard qu’ils réalisent que l’efficacité n’était pas au rendez-vous, après avoir comparé et expérimenté sérieusement des centaines de formules… Penser que les progrès techniques doivent être nécessairement lents est une illusion gravissime. Les personnes inconditionnelles des exercices gagneront beaucoup en apprenant à faire le tri. Les formules qui ne produisent pas des résultats nets et tangibles devraient être écartées rapidement, car toutes les problématiques possèdent leurs réponses efficaces. Travailler une semaine un exercice sans résultat est une parfaite aberration. Le but du musicien reste de jouer des œuvres, et non des routines préparatoires. Une règle d’efficacité essentielle Aussi le temps consacré aux pièces purement artistiques devrait-il représenter l'essentiel du travail musical. Vous pouvez dévier de cette règle, mais vos progrès seront sérieusement ralentis… Approfondissons Tous les exercices sont-ils pour autant inutiles ? Non. Cela ne constitue pas le propos de ces lignes ; ces dernières sou- lignent des faits qui doivent permettre un meilleur discernement. Si parmi la multitude des ritournelles exi- stantes, relativement peu d'exercices s'avèrent indispen- sables, leur emploi pourra rendre de grands services dans certaines situations précises. Ils ne seront cependant pas nécessaires à l'étude des éléments suivants : - La familiarisation avec les octaves ; le jeu des accords plaqués (de 3, 4 sons ou plus) : en effet, ces éléments sont présents dans toute la littérature pianistique ; - la familiarisation avec les tierces, les sixtes ; toutefois, nous en reparlerons lors d’un chapitre spécifique. D’autres considérations sont nécessaires. - la capacité à mettre en relief un chant parmi d'autres lignes mélodiques. Choisissez plutôt des œuvres incluant ces composantes si vous souhaitez vous y entraîner. Les notions fondamentales non présentes dans cette liste méritent d’être étudiées une à une, et seront abordées avec détails dans les chapitres suivants. Concernant les tierces et les sixtes, nous verrons ultérieurement que leur maniement appelle des considérations particulières quand il exige de la vélocité. Il en va de même pour la rapidité des octaves. Informations supplémentaires L'ordre suivant lequel les différentes notions techniques sont abordées revêt une importance majeure. Lorsque celui- ci n'obéit pas à des choix intelligents, le chemin du pianiste s'allonge parfois d'années entières de travail… durées qui n’ont malheureusement rien d’exagéré. Cette question sera étudiée dans les chapitres à venir. (Voyez également l’ouvrage L’Art de la Méthode si vous souhaitez obtenir davantage de précisions sur ce sujet.) L'étude d'une aptitude nouvelle demande une attention et une précision toutes particulières. Ce contexte exige vraiment de ne pas être surchargé en permanence par une somme d'informations ingérable. Le travail est plus efficace s'il porte sur un unique aspect. Une œuvre qui comporte simultanément plusieurs notions nouvelles pour un pianiste constitue très certainement un piètre choix en matière d'édification technique. La dispersion des moyens amoindrit significativement la qualité des progrès obtenus… Concentrer toute son attention sur un aspect unique, c’est pouvoir l’appréhender en profondeur, le maîtriser dans le délai le plus bref, tout en jouissant du maximum de confort. Efficacité technique : Une vision à long terme Nous devons apprendre à nous débarrasser de ce qui est devenu inutile si nous voulons garder l'esprit libre, léger et au mieux disposé… Ainsi est-il peu concevable qu'un pianiste récite ses gammes et ses arpèges durant toute sa vie ! Arrive un moment où nous devrions sentir que ce travail ne nous apportera rien de plus… Nous devrions alors laisser de côté ces pratiques ; l’espace obtenu conséquemment permettra de consacrer plus de temps au jeu des œuvres ou à l'apprentissage de nouvelles facultés. Ainsi seulement s'acquiert l'indépendance. Celui qui traîne de multiples chaînes à ses pieds ne pourra jamais aller très loin, ni espérer trouver sa liberté. Quant à ceux qui s’inquiéteraient de perdre leurs acquis, qu'ils se rassurent, car chaque pièce fournit l'occasion de les entretenir. Du reste, la pérennité d'une aptitude dépend de la façon dont elle a été comprise ainsi que de son niveau d'intégration. Ceux qui doutent uploads/s3/ livre-sur-le-piano-guide-de-l-x27-efficacite-du-travail-pianistique.pdf
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- Publié le Jui 13, 2022
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