1 z Douce France C. Trenet (1943) Il revient à ma mémoire Des souvenirs familie
1 z Douce France C. Trenet (1943) Il revient à ma mémoire Des souvenirs familiers Je revois ma blouse noire Lorsque j’étais écolier Sur le chemin de l’école Je chantais à pleine voix Des romances sans paroles Vieilles chansons d’autrefois Refrain Douce France, cher pays de mon enfance Bercée de tendre insouciance Je t’ai gardée dans mon cœur Mon village, au clocher aux maisons sages Où les enfants de mon âge Ont partagé mon bonheur Oui je t’aime, et je te donn’ ce poème Oui je t’aime, dans la joie ou la douleur Douce France, cher pays de mon enfance Bercée de tendre insouciance Je t’ai gardée dans mon cœur J’ai connu des paysages Et des soleils merveilleux Au cours de lointains voyages Tout là-bas sous d’autres cieux Mais combien je leur préfère Mon ciel bleu, mon horizon Ma grand’ route et ma rivière Ma prairie et ma maison z Les Comédiens Par. J. Plante, mus. C. Aznavour (1962) Refrain Viens voir les comédiens Voir les musiciens Voir les magiciens Qui arrivent Viens voir les comédiens Voir les musiciens Voir les magiciens Qui arrivent 1) Les comédiens ont installé leurs tréteaux Ils ont dressé leur estrade Et tendu des calicots Les comédiens ont parcouru les faubourgs Ils ont donné la parade A grand renfort de tambour Devant l’église une roulotte peinte en vert Avec les chaises d’un théâtre à ciel ouvert Et derrière eux comme un cortège en folie Ils drainent tout le pays, les comédiens 2) Si vous voulez voir confondus les coquins Dans une histoire un peu triste Où tout s’arrange à la fin Si vous aimez voir trembler les amoureux Vous lamenter sur Baptiste Ou rire avec les heureux Poussez la toile et entrez donc vous installer Sous les étoiles, le rideau va se lever Quand les trois coups retentiront dans la nuit Ils vont renaître à la vie, les comédiens 3) Les comédiens ont démonté leurs tréteaux Ils ont ôté leur estrade Et plié les calicots Ils laisseront au fond du cœur de chacun Un peu de la sérénade Et du bonheur d’Arlequin Demain matin quand le soleil va se lever Ils seront loin, et nous croirons avoir rêvé Mais pour l’instant, ils traversent dans la nuit D’autres villages endormis, les comédiens z La Varsovienne Waclaw Swiecicki (1878) 1) En rangs serrés l’ennemi nous attaque Autour de notre drapeau groupons-nous Que nous importe la mort menaçante Pour être forts soyons prêts à mourir Mais le genre humain courbé sous la honte Ne doit avoir qu’un seul étendard Un seul mot d’ordre travail et justice Fraternité de tous les ouvriers O frères aux armes pour notre lutte Pour la victoire de tous les travailleurs Frères aux armes pour notre lutte Pour la victoire de tous les travailleurs 2) Les profiteurs vautrés dans la richesse Privent de pain l’ouvrier affamé Ceux qui sont morts pour nos grandes idées N’ont pas en vain combattu et péri Contre les richards et les ploutocrates Contre les rois contre les trônes pourris Nous lancerons la vengeance puissante Et nous serons à tout jamais victorieux O frères aux armes pour notre lutte Pour la victoire de tous les travailleurs Frères aux armes pour notre lutte Pour la victoire de tous les travailleurs 2 z La Complainte de Mandrin Nous étions vingt ou trente Brigands dans une bande Tous habillés de blanc A la mod’ des, vous m’entendez ? Tous habillés de blanc A la mod’ des marchands La première volerie Que je fis dans ma vie C’est d’avoir goupillé La bourse d’un, vous m’entendez ? C’est d’avoir goupillé La bourse d’un curé J’entrai dedans la chambre Mon dieu qu’elle était grande ! J’y trouvai mille écus Je mis la main, vous m’entendez ? J’y trouvai mille écus Je mis la main dessus J’entrai dedans une autre Mon dieu qu’elle était haute ! De rob’s et de manteaux J’en chargeai trois, vous m’entendez ? De rob’s et de manteaux J’en chargeai trois chariots Je les portai pour vendre A la foire en Hollande Les vendis bon marché Ne m’avaient rien, vous m’entendez ? Les vendis bon marché Ne m’avaient rien coûté Ces Messieurs de Grenoble Avec leurs longues robes Et leurs bonnets carrés M’eurent bientôt, vous m’entendez ? Et leurs bonnets carrés M’eurent bientôt jugés Ils m’ont jugé à pendre Ah ! c’est dur à entendre A pendre et étrangler Sur la place du, vous m’entendez ? A pendre et étrangler Sur la place du marché Monté sur la potence Je regardai la France J’y vis mes compagnons A l’ombre d’un, vous m’entendez ? J’y vis mes compagnons A l’ombre d’un buisson « Compagnons de misère Allez dire à ma mère Qu’ell’ ne m’ reverra plus J’ suis un enfant, vous m’entendez ? Qu’ell’ ne m’ reverra plus J’ suis un enfant perdu » z La Java [de Mistinguett] Par. A. Villemetz et Jacques-Charles Mus. M. Yvain (1922) Quand arrive le sam’di Sans fout’ de vernis Ni fair’ de toilette Nous partons au galop Avec mon costaud Dans un bal musette Où nous nous retrouvons Rien qu’entre mec’tons Et vraies gigolettes Deux par deux on tourn’ on tourn’ et on Fredonne au son de l’accordéon Refrain Qu’est-ce qui dégot’ le fox-trot Et même le shimmy Les pas english, la scottish Et tout c’ qui s’ensuit C’est la java, la vieill’ mazurka Du vieux Sébasto J’ suis ta Méness’, Je suis ta gonzess’ Tu es mon Julot Tout contre moi, serre-moi Bien fort dans tes bras Je te suivrai, je ferai Ce que tu voudras Quand tu me prends Dans mon cœur je sens comme un vertigo J’aim’ ta casquett’, tes deux rouflaquett’s Et ton bout d’ mégot Mais boul’vard Saint-Germain Les gens du gratin Ils n’ont pas d’ principes Dès que les purotins Ont quelqu’ chos’ de bien Il faut qu’ils leur chipent A présent les mondains Essay’nt mais en vain De copier nos types Et les poul’s de lux’ dans les salons Chant’nt en se pâmant à leurs mich’tons 3 z Tout ça n’ vaut pas l’amour Par. F. Perpignan, mus. Trebitsch (1922) 1) J’ viens d’épouser L’tambour major d’ la tromp’ de Vienne Un beau garçon Fier comme un roi doux comm’ la crème Eh bien figurez-vous D’puis qu’il est mon époux Je vois combien Oh oui combien l’amour est doux Aussi maint’nant Il n’est plus rien qui m’asticote, Ni le ciel bleu, Les p’tits oiseaux ni les banknotes Quand on m’ parl’ du printemps, De plaisirs excitants En riant gaiement je réponds simplement Tout ça n’ vaut pas l’amour La belle amour, la vraie amour L’amour qui vous enchante quand le cœur Vous chante, la nuit et le jour Tout ça n’ vaut pas l’amour Les p’tits bécots Qu’on met autour Voilà pourquoi je chante toujours L’amour, l’amour, l’amour 2) J’aime les fleurs, Les di-amants et la toilette Tout ce qui fait enfin la joie D’une coquette J’aime avoir sur le Pô Un p’tit appartement Et tout c’ qu’il faut Pour vivre confortablement Aussi j’ vous l’ dis Sans peur qu’on me ridiculise Je donn’rais tout, Oui j’ donn’rais tout jusqu’à ma ch’mise Car tous ces beaux joujoux, Les fleurs et les bijoux Le mobilier, les bracelets, les colliers Tout ça n’ vaut pas l’amour La belle amour, la vraie amour L’amour qui fait revivre et qui vous Enivre encore et toujours Tout ça n’ vaut pas l’amour Les p’tits bécots Qu’on met autour Voilà pourquoi je chante toujours L’amour, l’amour, l’amour z Y’a d’ la joie Par. C. Trenet, mus. C. Trenet et M. Emer (1937) 1) Y’a d’ la joie Bonjour, bonjour les hirondelles Y’a d’ la joie Dans le ciel par-dessus le toit Y’a d’ la joie Et du soleil dans les ruelles Y’a d’ la joie, partout, y’a d’ la joie Tout le jour, mon cœur bat, chavire et chancelle C’est l’amour qui vient avec je ne sais quoi C’est l’amour, bonjour, bonjour, les demoiselles Y’a d’ la joie, partout, y’a d’ la joie Le gris boulanger bat la pâte à pleins bras Il fait du bon pain, du pain si fin que j’ai faim On voit le facteur qui s’envole là-bas, Comme un ange bleu portant ses lettr’s au Bon Dieu Miracle sans nom, à la station Javel, On voit le métro qui sort de son tunnel, Grisé de soleil, de chansons et de fleurs Il court vers le bois, il court à tout’ vapeur 2) Y’a d’ la joie La tour Eiffel part en balade Comme un’ folle Elle saute la Seine à pieds joints Puis ell’ dit : "Tant pis pour moi si j’ suis malade, J’ m’embêtais, tout’ seule, dans mon coin" Y’a d’ la joie, le percepteur met sa jaquette, Plie boutique, et dit d’un air très doux, très doux « Bien l’ bonjour, pour aujourd’hui finie la quête, Gardez tout, messieurs, gardez tout » Mais voilà qu’ soudain, je m’éveille dans mon lit, Donc j’avais rêvé, oui car le ciel est gris Il faut se lever, se laver, se vêtir, Et uploads/s3/ livret-textes-chansons-francaises.pdf
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- Publié le Dec 29, 2022
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