Direction générale de la création artistique Service de l’inspection de la créa
Direction générale de la création artistique Service de l’inspection de la création artistique Rapport SIE 2019 016 La résidence d’artiste Un outil inventif au service des politiques publiques Tome II Entretiens et annexes Annie Chevrefils-Desbiolles, Elena Dapporto, Sandrine Mahieu, Sylvie Sierra-Markiewicz, Nicolas Vergneau, inspecteurs de la création artistique. Coordination : Annie Chevrefils Desbiolles Avec le concours d’Elisabeth Ratier, documentaliste Mai 2019 La résidence d’artiste, un outil inventif au service des politiques publiques. DGCA/SICA 2019 2 La résidence d’artiste, un outil inventif au service des politiques publiques. DGCA/SICA 2019 3 LES ENTRETIENS LES ANNEXES La résidence d’artiste, un outil inventif au service des politiques publiques. DGCA/SICA 2019 4 La résidence d’artiste, un outil inventif au service des politiques publiques. DGCA/SICA 2019 5 LES ENTRETIENS 1 Matthieu Banvillet, directeur du Quartz p 11 2 Maud Cabon / Mickaël Phelippeau : L’expérience de Guissény p 13 3 Jennifer Caubet, artiste plasticienne p 21 4 Christophe Cuzin, artiste, enseignant à l’Ecole supérieure d’art de Cergy p 27 5 Martine Derain, artiste photographe, cinéaste, éditrice à Marseille p 33 6 Béatrice Didier, co-directrice du Point du Jour, Centre d’art éditeur à Cherbourg p 39 7 Marie Ducaté, artiste plasticienne et représentante CGT p 47 8 Nicolas Frize, compositeur p 49 9 Sophie Gérard, artiste chorégraphique, co-directrice de Format p 55 10 Pierre Giner, plasticien p 59 11 Syvain Groud, directeur du Ballet du Nord, CCN de Roubaix p 65 12 David Guez, artiste / nouveaux médias et créateur de la plateforme Hostanartist p 69 13 Grégory Jérôme, conseiller juridique et enseignant p 73 14 Frank Madlener, directeur de l’IRCAM p 83 15 Véronique Maire, designer, enseignante à l’ESAD de Reims p 85 16 Pascal Neveux, directeur du FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur p 91 17 Les Pas Perdus, Collectif d’artistes pluridisciplinaire p 101 18 Sylvie Pic, artiste, enseignante à l’université de Marseille p 105 19 Stéphane Sauzedde, directeur de l’école supérieure d’art Annecy Alpes p 109 20 Liliane Schaus, directrice du CDCN La Maison à Uzès p 115 21 Ann Stouvenel, présidente de l’association Arts en résidence – réseau national p 117 22 Emmanuel Vergès, directeur de L’Office, Vitrolles p 127 La résidence d’artiste, un outil inventif au service des politiques publiques. DGCA/SICA 2019 6 La résidence d’artiste, un outil inventif au service des politiques publiques. DGCA/SICA 2019 7 LES ANNEXES Annexe 1 p.135 Lettre de mission de la Directrice de la création artistique au Service de l’inspection de la création artistique Annexe 2 p.139 Circulaire du 8 juin 2016 relative au soutien d’artistes et d’équipes artistiques dans le cadre de résidences Annexe 3 p.153 Circulaire 2006/001 du 13 janvier 2006 relative au soutien à des artistes et à des équipes artistiques dans le cadre de résidences Annexe 4 p.163 Note circulaire du 4 décembre 1997 relative à la déconcentration des aides à la création et diffusion chorégraphique Annexe 5 p.181 Circulaire MEN 2010.032 du 5 mars 2010 Charte nationale : la dimension éducative et pédagogique des résidences d'artistes Annexe 6 p.187 Circulaire MEN 2013-073 du 3 mai 2013 Le parcours d'éducation artistique et culturelle Annexe 7 p.197 Tableau des résidences d’artistes en milieu éducatif 2017/18 Annexe 8 p.213 Liste des personnes contactées, rencontrées Annexe 9 Bibliographie, références numériques et sites ressources p.217 La résidence d’artiste, un outil inventif au service des politiques publiques. DGCA/SICA 2019 8 La résidence d’artiste, un outil inventif au service des politiques publiques. DGCA/SICA 2019 9 LES ENTRETIENS La résidence d’artiste, un outil inventif au service des politiques publiques. DGCA/SICA 2019 10 La résidence d’artiste, un outil inventif au service des politiques publiques. DGCA/SICA 2019 11 Matthieu Banvillet Directeur du Quartz à Brest Entretien avec Nicolas Vergneau 2019 - Qu’est-ce que cette résidence-association de trois ans a transformé chez les artistes-interprètes ? Quel impact cette expérience inédite a-t-elle eu sur leur parcours respectif, selon leurs témoignages ou votre propre observation ? Il semble qu’ils soient devenus (ou que cela a confirmé leur projet de devenir) des interprètes créateurs. Ou plutôt des interprètes porteurs de projets. Cela est très lié à la personnalité des interprètes choisis, particulièrement engagés dans leur parcours d’artiste. Mais il est évident que chacun a déployé des projets de « carrière » ou de parcours. Au-delà de signer des pièces (ce qui est aussi arrivé), il s’est plutôt agi pour eux de se positionner en « mobilisateurs de projets », d’embarquer des équipes artistiques, d’assumer la responsabilité de projets artistiques. Ainsi, quand Olivier Martin-Salvan initie Ubu à la demande du Festival d’Avignon, il ne se pose pas en créateur mais en chef de troupe. Il rassemble une bande de collaborateurs artistiques (interprètes, œil extérieur, costumiers, scénographes), et ils créent ensemble. Ce n’est pas un collectif à proprement parler, le collectif se créant pour les besoins d’un projet spécifique. Autre exemple : quand Marcela Santander est curatrice d’une édition du festival DansFabrik, elle embarque immédiatement l’équipe du centre d’art Nave à Santiago-du-Chili. Elle échange avec les artistes chiliens, les institutions, le ministère. Elle est de tous les rendez-vous, de toutes les stratégies. - Dans quelle mesure l’intention annoncée de diffuser, voire coproduire, les créations dans lesquelles ces artistes-interprètes étaient impliqués (autrement dit les suivre dans leurs choix) a-t-elle pu se concrétiser ? Cette intention initiale s’est totalement réalisée. Par exemple, nous avons coproduit et diffusé la pièce Espæce d’Aurélien Bory, dans laquelle jouait Olivier Martin-Salvan. Il en a été de même pour les pièces « Époque » et « L’œil, la bouche et le reste » du chorégraphe Volmir Cordeiro, pour Marcela Santander. L’objectif d’ouvrir d’autres horizons artistiques (et élargir les soutiens) a donc bien opéré. - Vous attendiez des artistes associés qu’ils facilitent et renforcent la relation du Quartz à son public ? Cela s’est-il produit ? En quoi le fait d’être interprètes les prédisposaient davantage que les créateurs à remplir cette mission ? C’est certainement la partie la plus effective de l’association. Les interprètes ont manifestement un autre rapport au public, plus direct. Parce que les spectateurs les ont vus sur scène, parce qu’ils sont moins « impressionnants » que les créateurs. Le fait est que, petit à petit, de véritables collectifs d’affinités se sont créés avec les artistes associés. Une famille nouvelle de public s’est créée. Il arrive d’ailleurs encore que les associés interprètes soient invités à intervenir pour des stages, des ateliers ou autres événements... L’association perdure au-delà du Quartz. La résidence d’artiste, un outil inventif au service des politiques publiques. DGCA/SICA 2019 12 - Que retenez-vous de la rencontre organisée en clôture de leur résidence intitulée « Le Temps de l’interprète » ? Qu’est-ce qu’un interprète aujourd’hui ? Indéniablement, la valeur créative de l’interprète. Être au service d’un projet, mais aussi le nourrir, voir l’initier. Mais également un grand respect, une gratitude par rapport aux créateurs et aux autres interprètes (et aux « maîtres »). L’interprète juste (pertinent) aujourd’hui est celui, je crois, qui sait regarder et apprendre des autres. En cela, l’interprète a un regard plus périphérique, empathique, que le créateur (par essence plus concentré sur son propre projet). La résidence d’artiste, un outil inventif au service des politiques publiques. DGCA/SICA 2019 13 Maud Cabon / Mickaël Phelippeau L’expérience de Guissény (Finistère, 2 000 habitants) 1 Maud Cabon Vice-présidente de l’association « À domicile autour de la danse contemporaine » 2 Chorégraphe et danseur, Mickaël Phelippeau est directeur artistique de la compagnie bi-p et du festival « À domicile autour de la danse contemporaine ». Entretiens avec Nicolas Vergneau en 2019 1 / Maud Cabon - Pouvez-vous, en quelques mots, nous dire comment est né et ce qu'est « A domicile autour de la danse contemporaine » ? Impulsée en 2007 par le chorégraphe Alain Michard et le CCNRB dirigé alors par Catherine Diverrès, la résidence d’artistes A domicile a pour objectif de délocaliser la danse contemporaine hors les murs, hors les scènes et les salles traditionnelles, et de sensibiliser une population rurale à l’art chorégraphique en n’excluant aucune forme d’art. Les artistes issus ou proches de la danse contemporaine ont dès le départ été véhiculés, nourris et logés par et chez l’habitant ce qui a permis de sensibiliser des personnes très diverses à notre action, de créer des relations particulières entre les artistes et les citoyens, d’élargir les réseaux des uns et des autres. - Comment se déroulent les résidences d'artistes ? Qui y participe ? Les artistes invités mènent des ateliers gratuits, ouverts à tou.te.s pendant une dizaine de jours qui donnent lieu à des restitutions le dernier samedi. Cette journée débute par un échauffement collectif et se termine par un bal populaire tous deux dirigés par les artistes et la direction artistique. Une présentation de l’univers des artistes a lieu le dernier vendredi des résidences. Cette soirée, souvent organisée dans une autre commune de la communauté́, permet de découvrir des extraits de pièces créées et/ou interprétées préalablement par les chorégraphes mais aussi parfois des performances uniques imaginées pour cette festivité́. Un choix de publications spécialisées est mis à disposition des amateurs, des performeurs et du public tout au long des résidences, uploads/s3/ residence-d-x27-artiste-tome-2-entretiens-et-annexes.pdf
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- Publié le Fev 10, 2021
- Catégorie Creative Arts / Ar...
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