1 La souris d’eau Numéro 1 Premier trimestre 2016 Périodique trimestriel de lia

1 La souris d’eau Numéro 1 Premier trimestre 2016 Périodique trimestriel de liaison du Conseil de Quartier Montsouris-Dareau avec les habitants. « Ne vous souciez pas de n’être pas remarqué ; cherchez plutôt à faire quelque chose de remarquable. ». Confucius Le Conseil de Quartier Organigramme Président : Franck LAYRE-CASSOU Vice- Présidente : Rolda IKEN Membres du Bureau : Marie-Anne BEDIN, Eric FOUGERON, Michèle MARON, Arnaud VALLIN Vous pouvez trouver la liste de tous les membres du Conseil de Quartier sur le site de la mairie du 14ème : www.mairie14.paris.fr, vie citoyenne. Les différentes commissions Elle a créé un compte Facebook et un compte Twitter et travaille à la création d’un site informatique pour le Conseil de Quartier. Elle développe les liens avec les différentes associations du quartier, les établissements scolaires (écoles, lycée Emile Dubois), la Cité Internationale Universitaire, en particulier avec les représentants des étudiants, intéressés par le fonctionnement du Conseil de Quartier. Baptiste Institué par la loi VAILLANT du 27 février 2002 pour toutes les villes de plus de 80.000 habitants, le Conseil de Quartier est une « instance de démocratie participative de proximité ». Elle regroupe majoritairement des habitants, des représentants d’associa- tions et des personnes qualifiées. Le Conseil de Quartier vous permet de prendre part aux décisions relatives à votre quartier. Il vise à favoriser une citoyenneté active au plus près du lieu de vie ou d’activité de chacune et chacun d’entre vous. 122 Conseils de Quartiers ont été créés à Paris. Le XIVème est découpé en six quartiers. Qu’est-ce que le CDQ ? A quoi sert le CDQ ? Animation communication-lien social La souris Suzy 2 Elle est à l’initiative de ce journal sur l’activité culturelle et les activités diverses du quartier ; elle prépare la future journée du livre et de la langue française prévue dans la deuxième moitié du mois de juin, le projet de kiosque sur l’avenue René Coty, le suivi de l’installation de la statue du fils de la sculptrice Chana Orloff en jeune marin. Des études sont en cours pour l’amélioration et le suivi de la propreté dans le quartier. En projet. Un accès nord à la station du RER B « Cité Universitaire » est toujours à l’étude. Cela permettrait aux riverains Nord du parc Montsouris de ne pas avoir à le contourner pour accéder à la station « Cité Universitaire ». La commission s’occupe du grand projet de la Grange Montsouris, de l’aménagement de la place Denfert-Rochereau et l’avenue René Coty (en collaboration avec les Conseils de quartiers voisins), de l’aménagement de la rue de l’Aude dans le quartier des Artistes. Ces commissions sont ouvertes à tous. Pour nous contacter, notre mail : cdqmontsourisdareau@gmail.com Culture Propreté Sécurité Urbanisme et patrimoine Transports, voirie 3 Les rubriques essentielles La rubrique de l’actualité Nous vous présentons la nouvelle œuvre de Street Art, peinte sur l’escalier, rue Lemaignan et représentant Coluche. Photo Patrick Fravallo Portrait de Coluche par les artistes Zag et Sia Spécialistes du Street Art et, en particulier, d’une peinture réalisée sur des escaliers ou des passages souterrains, les deux artistes, Zag et Sia, nous proposent un portrait de Coluche, peint sur les escaliers de la rue Lemaignan dans le XIVème arrondissement de Paris. Fervents admirateurs de l’artiste décédé accidentellement en 1986, ils sont à l’initiative de ce beau projet.Ils ont proposé, aux deux mairies du 13° et du 14° arrondissement, d’œuvrer bénévolement afin de rendre un hommage à celui qu’ils admirent et de mettre en avant son implication dans des causes charitables et notamment d’honorer le fondateur des « Restos du Cœur ». Le choix de l’année 2015 pour réaliser leur dessin n’est pas anodin. En effet, nous avons fêté, en cette année 2015, les trente ans d’existence des « Restos du Cœur » qu’il avait lancés en 1985. Les deux artistes sont intéressés par l’effet de trompe-l’œil que l’on nomme l’anamor- phose : procédé artistique par lequel une image est déformée et dont l’apparence réelle ne sera visible que sous un angle particulier. C’est pourquoi ils choisirent l’escalier de la rue Lemaignan pour réaliser ce portrait. De la rue de l’amiral Mouchez, apparait, face à nous, le portrait d’un Coluche jeune, vêtu d’un blouson de cuir noir, lunettes dépassant de la poche droite du blouson, bandana bleu clair noué autour du cou et cigarette dans la main gauche ; il nous fixe de ses yeux marrons peints sur le haut des escaliers. Son portrait prend tout l’espace de cet escalier qui relie la rue de l’amiral Mouchez à la rue Gazan où il a habité, dans ce joli pavillon en briques, qui fait face au Parc Montsouris. Il fut donc notre voisin et nous a laissé son empreinte. Cette peinture est un joli hom- mage à celui qui nous faisait rire mais savait aussi, et avec autant de talent, déranger, troubler, perturber car, impertinent et insolent, comme le sont la plupart des humoristes, il n’avait peur de rien. Ce symbole fort nous parait utile pour associer, dans un grand élan de générosité, celui qui, riant de tout, savait être aussi un homme de cœur, et des artistes, tels que Zag et Sia, qui n’oublient pas de transmettre leurs implications dans de grandes causes. Soyons fiers de ces actions, soyons heureux que Coluche ait été notre voisin et sachons faire de son engagement un exemple pour nous. L’inauguration de cette belle œuvre a eu lieu samedi 16 janvier 2016 en présence des deux maires du 13° et du 14° arrondissement. Mylène Caillette-Membre du Conseil de Quartier Montsouris-Dareau. 4 La rubrique littéraire Livres publiés par des auteurs de notre quartier. En ce début d’année 2016, nous vous proposons de découvrir un livre de photographies, intitulé « Heures vénitiennes » présentant une série de photographies sur Venise dont l’auteur Luc Facchetti, est membre de notre Conseil de Quartier. L’auteur, ingénieur de formation, a effectué toute sa carrière autour de l’image. Il était donc, par sa profession, bien armé. L’héritage familial était tout aussi prometteur : petit-fils, fils et neveu de photographes, comment aurait-t-il pu échapper à cette grande fresque familiale ? Photographe donc il le deviendra, avec une grande évidence et une passion toute aussi naturelle. Cependant il récuse le terme de photographe du processus – pas de thème imposé pour lui - pas plus qu’il n’accepte celui de photographe de la réalité : « Photographier la réalité, c’est photographier rien » nous dit-il. Il se définit plutôt comme un photographe du « chemin faisant », ce qui implique un long vagabondage, fait de curiosité et d’un œil prompt à saisir certaines harmonies. C’est à Venise, ville que notre auteur fréquente depuis l’enfance et où il séjourne encore fréquemment, qu’il a promené son objectif. Amoureux de la Sérénissime, le photographe accompagne toujours le promeneur. Sur une période de quinze ans, il a photographié, dans les ruelles et les venelles de Venise, de jour et de nuit et en toutes saisons, des scènes de rue, auxquelles il ajoute celles d’anciennes vues pho- tographiques dont il a fait un cliché actuel. Il a décidé de les présenter, en une belle unité de temps, sous la forme de vingt-quatre heures, commençant la nuit pour s’achever à la fin du jour. Si vous aimez Venise et les photos, nous vous conseillons d’aller flâner le long des scènes vénitiennes de notre ami. « Heures Vénitiennes » - Luc Facchetti- Editions Pragmatic-2015 Prix : 30 euros Mylène Caillette 5 Nous vous proposons l’histoire quelque peu étonnante de la rue Ferrus. Ce nom, attribué à cette rue qui fait face à l’entrée principale de l’hôpital Ste Anne, est celui d’un médecin aliéniste Guillaume Ferrus (1784-1861), inspecteur général des établissements d’aliénés. Ce site, comme beaucoup de lieux dans le quatorzième arrondissement, a été occupé pen- dant de nombreuses années par des carrières à ciel ouvert. Au XIX° siècle, la fosse laissée après leur abandon, appelée « la Fosse aux lions » a été inves- tie par des chiffonniers qui s’y sont installés dans un énorme bidonville. Ils parcouraient Paris en quête de détritus réutilisables qui étaient triés dans la Fosse et revendus. A la ferme- ture de celle-ci, les quelques cinq cents chiffonniers se dispersèrent après l’avoir quittée. Quelques- uns restèrent jusqu’en 1867 date à laquelle la carrière fut comblée. Aujourd’hui, Il n’en reste rien. Sur son empla- cement fut ouverte la rue Ferrus. Elle est bordée par l’entrée de service d’un hôtel de luxe et un im- meuble de bu- reaux, aujourd’hui occu- pés entre autres par la SNCF, Pôle emploi etc. Quant aux vastes entrepôts de la Samaritaine, ils ont été repris par une surface de ma- tériaux de construction, La Plateforme, et pour partie, par les ga- rages du service de propreté de l’arron- dissement, dont l’installation a quelque peu perturbé la vie des riverains. L’immeuble qui nous intéresse est sis au 16-20 de la rue. Aujourd’hui il constitue un im- meuble d’habitation s’élevant sur huit étages. Construit à la fin des années 1960, il a rem- placé une fonderie, dont le propriétaire était la Société uploads/s3/ souris-deau-6-1.pdf

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