Bibolo et Savriko Bibolo Je m ̉appelle Bibolo Et je suis un écureuil, Vis dans

Bibolo et Savriko Bibolo Je m ̉appelle Bibolo Et je suis un écureuil, Vis dans le creux d ̉un bouleau Et danse dans les feuilles. 1.Je suis né dans la forêt, à l ̉ombre d ̉un sapin, Au milieu du mois de mai, fleuri comme un jardin. 2.Maintenant, je vais tout seul en bus et en vélo, A l ̉école des tilleuls, mon panier sur le dos. 3.J ̉ai appris à bien compter les noisettes et les noix, Que je mets dans mon panier pour la saison des froids. 4.Quand je finis mes devoirs, je joue près du ruisseau Avec la tortue et le loir et quelques étourneaux. Il était une fois un petit écureuil qui s ̉appelait Bibolo. Il dormait au creux d ̉un bouleau et dansait dans les feuilles. Tous les jours, il allait à l ̉école des tilleuls avec son petit panier. Il était roux, avec des yeux bleus et il avait de petites moustaches et une grosse queue rousse bien touffue. Un jour, c ̉était un petit matin d ̉été, il prend son petit panier pour aller à l ̉école. Il sort dans la forêt, il joue avec de petits oiseaux, il cueille des fleurs, et fait des provisions noisettes et cueille aussi beaucoup de jolies noisettes pour sa maîtresse. Ensuite, à la lisière de la forê, il entend une petite voix. Mais, qu ̉est-ce que c ̉est? Il cherche partout: sous des pierres, à côté des feuilles, et, à côté d ̉une pierre, il voit un petit lézard. B: Comment tu t ̉appelles? S: Je m ̉appelle Savriko. Et toi? B: Moi, Bibolo. Tu veux bien me chanter une petite chanson qui parle des lézards? Parce que moi, je n ̉en connais pas. A l ̉école on n ̉en parle pas. 1 Le lézard On dit que je suis un lézard Et j ̉ai le nom de Savriko. On peut me frôler, sans me voir, Je fonds dans la pierre aussitôt. 1.Mon grand ami, c ̉est le soleil Et, dès qu ̉il monte dans le ciel, Je sors de mon trou, rempli de sommeil, Rejoindre, en réveil, mon lit de cailloux. 2.Mais point de plumes, ni de poils, Mais un manteau rempli d ̉écailles. Et tout en-dessous, couleurs de muraille, Mon ventre grisaille me rendait plus doux. 3.Je dors un peu et, puis, je pense, J ̉attends que l ̉été recommence, En parlant de tout, des fleurs et de danse, Dans le gris de silence, avec le hibou. ☺ fondre (a dispărea rapid) frôler (a atinge uşor) B: Mais, pourquoi tu vas pas à l ̉école? S: Parce que...ma maîtresse est partie en voyage. B: Ah, c ̉est embêtant ça! T ̉as pas de petits amis pour jouer avec toi? S: Non. B: Oh, la la la la! Il faut pas pleurer comme ça. Je vais essayer de te trouver des amis. S: Mais moi, je veux aller à l ̉école, moi. B: Mais, je peux pas t ̉emmener à l ̉école. S: Pourquoi? 2 B: Parce que la maîtresse écureuil, elle ne veux pas accueillir d ̉autres petits animaux que les écureuils. S: Elle est méchante la maîtresse. Je voudrais aller à l ̉école pour apprendre plein de choses. Mais, je veux un cachot si tu veux. B: Alors, tu te cacheras dans mon cartable. S: D ̉accord. B: Mais , ne sors pas de mon cartable pendant la classe. S: D ̉accord. B: Sinon, je me fais gronder et je rapporte pas de tarte aux noisettes. Alors, tous les deux, tout contents, touts contents, ils s ̉en vont pour l ̉école des tilleuls. Mais, tiens! Ils entendent une drôle de voix. U: Miaou! Miaou! B. Tiens! C ̉est le chat Ulysse! Savriko, je te présente Ulysse , le chat. Il s ̉est brûlé la patte, hier. S: Qui c ̉est lui? B: Bah! Ulysse, c ̉est mon ami. Ça peut être aussi ton ami si tu veux. S: Oui. Je veux bien. B: Ulysse, je te présente Savriko. U: Miaou! Miaou! Ulysse Ulysse, le chat, couleurs de réglisse, Se glisse le nez sous un tas de bois. Ulysse, le chat, couleurs de réglisse, Se glisse tout bas, dans la cheminée. Le feu qui s ̉en dort lui lèche le nez 3 De sa langue d ̉or et va se coucher.(bis) Ulysse, le chat, couleurs de réglisse, Se hisse d ̉un bond, sur le guéridon. B: Alors, tu vois, ce gros Ulysse-là, il s ̉est brûlé la patte, hier sur la cisinière. S: Comment il a fait? B: Bah! Il a vu la plaquette chaude lui, le gourmand, il a voulu manger encore du biftek. Il est monté et, plach! Il s ̉est fait mal à la patte. S: Il a pleuré? B: Eh, oui. Ce gros valour, il aime mieux manger les souris que d ̉avoir mal à la patte. S: Je l ̉aime bien comme il est. Il me plaît comme il est. B: Mais, nous, il faut prendre le chemin. B et S: La la la la la la, la la la la la la. S: Mais qu ̉est-ce que ce gros bruit? B: Bah! C ̉est le potager du Père Maturain. Les concombres, les haricots, ils font tous les matins la java pour réveiller tout le monde car, regardons encore ces gros radis! Ils dorment dans leur lit de feuilles. S: Et, comment ils font? Il font un orchestre, alors. B: Mais, oui. Ils ont un grand orchestre. Les haricots, ils jouent... Qu ̉est-ce qu ̉ils jouent, encore? Ils jouent du tambour. Les concombres, ils jouent du violon, les salades, elles jouent du violoncelle, les cornichons, ils jouent du piano et les radis noirs, ils jouent de l ̉accordéon. S: Et les radis roses, qu ̉est-ce qu ̉ils jouent? B: Ils jouent de la guitare. S: Et Père Maturain? Il faut pas oublier. Qu ̉est qu ̉il joue? B. Père Maturain, il dort, il ronfle. Et les radis, aussi, hein! Quand il ronfle, ça fait de la grosse orchestre, comme ça. C ̉est ce qu ̉ils jouent. 4 Le potager Il y a du brouhaha dans le potager, ohé! Il y a du brouhaha, dans le potager, hé! (bis) B: Maintenant, on s ̉en va. La la la la la, la la la la al la! S: Mhh! B: Mais, qu ̉est-ce que tu as? S: J ̉ai mal à la queue. Mais, l ̉école, c ̉est encore loin? B: Non. On l ̉aperçoit déjà là-bas. Attends! Là-bas, il faut franchir le torrent. On la voit mais, elle est sur la colline. T: Yu, Yu, Yu! B: Petit torrent, qu ̉est-ce que tu as? T. J ̉ai mal au ventre. B: Pourquoi? T: J ̉ai avalé tous les petits cailloux de la rivière. B: Oh, la la la la la la! Tu es tellement gourmand! Le torrent -J ̉ai mal au ventre, dit le torrent. -C ̉est de ta faute, chantent les cailloux blancs. Tu descends comme un fou, tout au long du printemps Et tu mets tout à coup, ton dessus, ton dessous, Les milliers de cailloux, cailloux blancs, cailloux gris, Dans le fond de ton lit (bis). B: Oh, la la la la la la! Vite! C ̉est bientôt l ̉heure! Vite! Allez! On y va. Allez! On court encore un petit peu. Oh, non, Savriko.Il faut que tu entres dans mon cartable. Cache-toi bien! On est tout près de l ̉école. Surtout n ̉y sors pas! S: Non. 5 Ils entrent dans la classe. Savriko a chaud. Il touffe. Il sort du cartable et commence à jouer.Les petits écureuils commence à rire. M: Qu ̉est-ce que vous avez? E: Regarde, maîtresse! Il y a un petit lézard par terre. M: Mais, qui a amené un petit lézard? B: C ̉est moi, maîtresse. M: Pourquoi? Je vous ai dit de jamais, jamais, jamais, jamais amener un autre animal que les écureuils dans l ̉école.Tu seras puni de tarte aux noisettes ce soir. Voilà! B: Mais, maîtresse, parce que... je l ̉ai rencontré, il pleurait sur le bord de la route. Alors, moi, je l ̉ai pris parce que sa maîtresse, elle est partie. Lui, il aimerait bien apprendre beaucoup de choses ici. S: C ̉est vrai, maîtresse. Vous savez, j ̉ai plus d ̉école, plus d ̉amis, je m ̉ennuie. M: Bon. Mais, attendez que je réfléchisse. Tiens! C ̉est vrai.S ̉ils veulent apprendre beaucoup de choses ici, les petits lézards, les petits animaux, ils n ̉ont qu ̉à venir ici pour apprendre beaucoup de choses. S: Merci, maîtresse. Vous êtes bien gentille. Je vais vous faire un gros bisou. M: Bibolo, tu auras deux tartes aux noisettes. B: Youpi, youpi! Les petits écureuils Les petits écureuils ont des milliers d ̉amis. La nouvelle a fait beaucoup de bruit. Les petits écureuils ont des milliers d ̉amis, Et, c ̉est Bibolo qui nous l ̉a dit. 6 uploads/s3/ bibolo-et-savriko 1 .pdf

  • 23
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager