1 Grammaire Grammaire .........................................................

1 Grammaire Grammaire ........................................................................................................................... 1 Eléments de lexicologie. ..................................................................................................... 2 Eléments de grammaire. ...................................................................................................... 4 Eléments de stylistique. ....................................................................................................... 7 Les figures de la répétition : .............................................................................................. 10 Exemple de « remarques nécessaires »: ............................................................................ 12 Morphosyntaxe : QUE. ..................................................................................................... 14 Les auxiliaires : être, avoir et faire. ................................................................................... 16 Morphosyntaxe :Le sujet. .................................................................................................. 19 La fonction objet. .............................................................................................................. 22 Le complément circonstanciel. .......................................................................................... 25 Morphosyntaxe : l’adj qualificatif. .................................................................................... 27 La détermination nominale ............................................................................................... 30 Syntaxe : Si. ...................................................................................................................... 34 Les prépositions. ............................................................................................................... 37 La coordination ................................................................................................................. 39 Les propositions subordonnées relatives. .......................................................................... 42 Les subordonnées. ............................................................................................................. 46 Les modes impersonnels du verbe .................................................................................... 49 Attribut, apostrophe et apposition ..................................................................................... 59 L’attribut ........................................................................................................................... 63 Avec être ................................................................................................................... 65 Avec un verbe autre que être ..................................................................................... 65 La phrase complexe : juxtaposition, coordination et subordination. ................................ 67 Les types de phrases. ......................................................................................................... 69 L’interrogation. ................................................................................................................. 70 L’exclamation ................................................................................................................... 74 La négation ........................................................................................................................ 76 L’emphase : dislocation et extraction. .............................................................................. 81 Le passif. ........................................................................................................................... 84 L’impersonnel : verbes impersonnels et constructions impersonnelles. ........................... 86 Phrases atypiques. ............................................................................................................. 88 L’anaphore. ....................................................................................................................... 91 Les connecteurs. ................................................................................................................ 93 La ponctuation. .................................................................................................................. 96 Les complétives. ................................................................................................................ 98 L’énonciation. ................................................................................................................. 101 Les indéfinis .................................................................................................................... 104 Les pronoms personnels .................................................................................................. 108 DE ................................................................................................................................... 111 2 Eléments de lexicologie La question du vocabulaire : I - LA FORMATION DU MOT : S’intéresser plus à la formation du mot qu’à l’étymologie. Plusieurs origines aux mots français : 1 – Les mots transposés : Sont des mots simples même si pouvaient dans leur langue d’origine être composés ou dérivés. Représentent 10 % des mots du français. - Le fond primitif constitué par le latin importé en Gaule (gallo-roman) mais aussi des mots du gaulois ou du germanique et qui vont suivre l’évolution phonétique normale. Ce sont les mots héréditaires. - Les mots empruntés à des langues étrangères depuis le moment où le français est devenu une langue distincte du latin. Peut être un emprunt germanique, mais aussi un emprunt au latin pour la formation de mots savants. N’ont pas suivi l’évolution phonétique normale dite populaire. Ce sont des doublets, l’évolution savante est calquée sur le mot latin. 2 – les mots construits : Ce sont des termes qui relèvent d’une formation française selon plusieurs procédés :  La dérivation propre : Le mot est construit par adjonction d’affixes sur un radical. 2 sortes de dérivations : - La dérivation régressive : le mot est obtenu par réduction. A partir de verbes, on forme ainsi des noms appelés déverbaux. - La dérivation progressive : le mot est obtenu par adjonction d’affixes. Plusieurs formes de dérivation progressive : - La dérivation simple : adjonction d’un préfixe ou d’un suffixe. Les préfixes ont un rôle sémantique. Apporte une restriction au sens de la base. Cpdt, ne modifient jamais la cat gram de la base. Peut apporter des modifications phonétiques, le préfixe se réalise alors sous des formes différentes (cf. in-, im-, ill-, irr-), c’est un allomorphe. Les suffixes modifient le sens mais aussi la cat gram du mot. Les suffixes se spécialisent en f° de la cat gram qu’ils imposent : suffixes nominaux qui forment des noms à partir des verbes ou des noms, adjectivaux qui forment des adj. à partir des noms et des verbes, adverbiaux qui s’adjoignent généralement à des adj., verbaux pour former des verbes qui s’ajoutent à des noms, verbes ou adj. - La dérivation cumulative : plusieurs affixes s’ajoutent au terme de base, soit de manière successive (faux parasynthétique) où le mot est formé par l’accumulation successive des affixes, soit de manière simultanée (parasynthétique) où le mot est formé par adjonction simultanée d’un préfixe et d’un suffixe dont la suppression de l’1 ou de l’autre est impossible. On désigne comme productifs les affixes qui permettent maintenant encore de créer de nouveaux dérivés. 3 La formation par variation flexionnelle : désinence morphème grammatical. Flexion s’organise en système et relève d’une prévisibilité absolue, ce qui n’est pas le cas pour les suffixes.  La dérivation impropre : Transposer un mot hors de sa cat gram sans adjonction ni suppression d’affixes, sans en changer la forme. Pour les noms, c’est la substantivation, avec des verbes, des adj., des participes ou des prépositions. Pour les adj., peuvent parfois rester invariables, notamment pour les adj. de couleur, et se forment aussi sur des participes, ce sont les adj. verbaux. Les participes ont pu donner naissance à des prépositions. Large usage de l’adj. en emploi adverbial. On observe aussi parfois un phéno de lexicalisation, une perte totale du sens premier du mot. (pas, point, on)  La composition : Le mot composé est formé par l’adjonction de plusieurs éléments lexicaux ayant chacun un fonctionnement autonome dans le lexique. Un des traits d’accroissement du voc au XVIème. Aucun des éléments du mot composé ne peut être déterminé isolément, ni modifié isolément par un adverbe. Toute qualification s’effectue sur l’ensemble du mot. L’ordre des constituants est fixe. On note le caractère virtuel du mot dépendant qui n’apporte au mot composé qu’un sens notionnel. Tendance à invariabilité interne de constituants. Il existe aussi des mots recomposés, mots de forme savante qui intègrent des éléments grecs ou latins. 3 – Les néologismes : Création d’éléments lexicaux hors des mécanismes décrits ci-dessus. Siglaison et troncation. II – LE SENS DU MOT : APPROCHE SEMANTIQUE : Soit une étude diachronique (évolution de mot et chgt de sens), soit une étude synchronique (polysémie d’un terme à une époque donnée). En synchronie, on fera attention au champ dérivationnel du mot ainsi qu’à son registre de langue, et à sa classe grammaticale. Il s’agit d’organiser un article de dico. Méthode : s’interroger sur-le-champ dérivationnel du mot, pour voir s’ils ont le même sens. S’aider des synonymes et des antonymes. Faire attention au registre de langue. III – L’ETUDE CONTEXTUELLE : Il s’agit de donner le sens précis du mot dans le texte, et de le prouver par des éléments linguistiques et extra linguistiques. 4 Eléments de grammaire Les adverbes : 2 sortes d’adverbes : les adverbes de phrase qui portent sur l’ensemble de la phrase, soit sur l’énoncé, soit sur l ‘énonciation. L’adv de phrase a souvent une place détachée dans la phrase. Les adverbes de constituant qui peuvent porter sur l’adj., sur un autre adverbe, sur un verbe. L’adv qui porte sur un verbe voit son sens inversé par la négation, contrairement à l’adv de phrase. Les verbes pronominaux : plusieurs types de verbes : - Sens réfléchi : « je me regarde » - Verbes réciproques : « ils se détestent » - Verbes de sens passif : « les oranges se vendent bien en hiver », peut commuter avec «on vend bien » - Verbes lexicalisés : 2 types : -« s’évanouir » : « s’ » est inanalysable. -ceux qui sont moins lexicalisés : s’endormir, se taire. Si : 3 identifications en grammaire traditionnelle : - Adverbe d’affirmation. - Adverbe d’intensité. - Conj. de sub. d’ hypothèse ou de l’interro ind. Les rapports entre propositions : 3 sortes de rapports : - La coordination qui se définit par l’isofonctionnalité des conjoints, cad que les prop ont la même f°. - La subordination qui est une dépendance unilatérale. - La corrélation qui est un rapport de dépendance réciproque. Le conditionnel : le conditionnel insiste sur l’inefficience du procès alors que les autres temps mettent l’accent sur la possibilité du procès. Périphrase factitive ou actantielle : le vb faire n’a pas le sens de fabriquer mais est aux : c’est une périphrase diathétique cad que je suis l’instigateur d’un procès que je ne réalise pas moi-même. En / dans / dedans : problème de différence entre « en » et « dans ». Problème de grammaire historique : « dans » est venu suppléer à la décadence des formes contractées « ou » et « es » = en + le(s). On va donc recourir à une autre prép qui ne va pas connaître d’enclise (fusion plus ou moins complète d’une particule avec le mot qui précède et sur lequel elle va prendre appui), afin d’éviter toute confusion possible. « Dans » peut avoir plusieurs origines : il peut venir d’un adv rare en af : « denz », peut venir de la réduction de l’adv « dedans ». Dans tous les cas, il est très rare avant 1550. Commentaire général : « dans » et « en » ont un caractère locatif de sens concret. Mais ils vont connaître des subductions. En principe : « dans » : concret spatial, et « en » : abstrait métaphorique. 5 Mais, grammaire de l’af de Moignet : - « dans » : désigne le fait d’être inclus dans un lieu + valeur de situation dans le temps. Cependant, ne possède pas de valeur notionnelle. - « en » : exprime le concret spatial, soit dynamique, soit statique (exemple : « en ville »), ou bine le temps (exemple : « en été »). De plus, possède des valeurs notionnelles vastes : matière uploads/s3/ bilan-de-grammaire-francaise.pdf

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