Définition des termes du sujet : Big data : « Le Big Data représente de nombreu
Définition des termes du sujet : Big data : « Le Big Data représente de nombreux téraoctets de données non structurées. Les informations, c'est le pouvoir, et les mégadonnées, si elles sont gérées correctement, peuvent fournir une tonne d'informations pour aider à résoudre les problèmes de sécurité, d'exploitation et de conformité. Les organisations de toutes tailles collectent davantage de données à partir de diverses sources au sein des infrastructures d'entreprise et cloud »1 «Les données proviennent de capteurs, d'enregistrements de transactions, d'images et de vidéos, de publications sur les réseaux sociaux, de journaux et de toutes sortes d'autres sources. Ce sont les mégadonnées » Le Big Data se caractérise par les 5 V: volume, variété, vitesse, variabilité et valeur. Volume: les données dépassent les limites des outils évolutifs verticalement nécessitant des solutions de stockage distribué et des outils de traitement parallèle Variété: les données prennent différents formats qui rendent l'intégration complexe et coûteuse Vitesse: les fenêtres temporelles d'ingestion et d'analyse des données sont petites par rapport à la vitesse d'acquisition des données Variabilité: les données peuvent avoir différentes significations et formats sur différentes périodes Valeur : Le Big Data n’a de sens que s’il permet de créer de la valeur, mais quelle valeur accorder à ces données ? En conclusion, le Big Data est un problème à phases multiples comprenant l'acquisition / l'ingestion, l'organisation, le stockage et l'analyse de grandes quantités de données provenant de diverses sources et provenant de plusieurs formats. Source : 1 - http://nosql.mypopescu.com/post/18376617501/big-data-causes-concern-and-big-confusion-a-big-data. Les sites d’emplois Les jobboards ou sites d’emplois sont apparus aux Etats-Unis dans les années quatre-vingt-dix, ils se définissent comme le modèle de site emploi qui permet d’offrir sur internet des listes d’offres mises à jour en temps quasi-réel. Les plateformes les plus populaires d’aujourd’hui s’apparentent à Monster, Cadremploi, Apec ou RegionsJob. On peut également noter la présence de sites spécialisés, des plateformes type jobboards qui s’attachent à un secteur ou un type de contrat spécifique (on peut prendre l’exemple de FashionJobs, un site dédié aux offres d’emploi dans le secteur de la mode). Le plus souvent, ces médias sont complétés par la présence d’un site corporate ou d’un site carrière qui diffuse les offres et permet une candidature directement adressée à l’entreprise. On ajoutera à cette catégorie les agrégateurs d’offres d’emploi (tels que Indeed) qui permettent d’effectuer une recherche centralisée étendue à tous les sites émetteurs (jobboards ou sites des entreprises). Les CV sont par la suite intégrés dans une candidathèque, une base de données qui permet aux recruteurs de rechercher activement un profil. Avantages : La pertinence des offres proposées lorsque l’on effectue une recherche. La qualité des offres indexées car elles sont souvent vérifiées avant la mises en ligne. Des services complémentaires : CVthèques, aide à la rédaction des offres… Inconvénients : Publier une offre sur un job board est bien souvent payant et onéreux pour le recruteur. Le volume d’offres est souvent moindre comparé aux agrégateurs. Les réseaux sociaux sont en concurrence frontale avec les job board. Qu’est-ce qu’une plateforme numérique ? Une plateforme est une zone d’échange où les offres et les demandes se rencontrent sous une forme dématérialisée. Reposant sur un modèle ouvert, elle gère et développent un écosystème, exploite les effets de réseau et facilite les évolutions. Un bref aperçu des plates-formes Internet dédiées aux réseaux sociaux Les plates-formes spécifiquement dédiées aux réseaux sociaux sont apparues dès les débuts de l’internet grand public, vers le milieu des années quatre-vingt-dix. Elles ne disposaient à l’époque que de fonctionnalités assez limitées : il s’agissait essentiellement d’offrir une place centralisée de reconstitution de sociabilités interrompues, par exemple pour permettre aux internautes de retrouver leurs anciens camarades de classe 1. Le premier service à exploiter la notion de chaîne de relations et de degrés de séparation a été le site SixDegrees.com, dont le nom était une référence directe à l’expérience de Milgram. Les utilisateurs de ce service, qui a été en ligne de 1997 à 2001, étaient invités à reconstituer numériquement leurs liens sociaux directs, soit en identifiant des relations déjà inscrites soit en incitant leurs connaissances à s’inscrire. L’intérêt de cette formalisation du réseau social était ensuite de voir apparaître le champ des relations indirectes ouvert au-delà de son premier cercle de connaissances : il était possible de déterminer son degré de séparation avec chaque membre du site et de communiquer avec les personnes distantes de trois degrés ou moins. Mais cette possibilité d’identifier et de solliciter très facilement des relations indirectes, sans filtre social, a donné lieu à des pratiques de sur sollicitation rapidement qualifiées de social spam. Cette problématique est d’ailleurs encore aujourd’hui au cœur des réseaux sociaux numériques, même si divers dispositifs ont été mis en place pour limiter le problème. A partir de 2002 apparaissent des services que nous qualifierons ici de plates-formes de sociabilité personnelle, qui reprennent en partie le principe de Six - Degrees.com et y ajoutent des outils de communication et, surtout, de par - 110 REVUE DE L'IRES N° 52 - 2006/3 Le premier site du genre est classmates.com, apparu aux Etats-Unis en 1995. Son principe a par la suite été adapté dans de nombreux pays, dont la France (voir en particulier copainsdavant.com et trombi.com, ce dernier site ayant d’ailleurs été racheté mi-2006 par classmates). L’audience de ces sites croît très fortement, notamment auprès d’un public jeune. Parmi les plus connus, il faut citer Friendster, Facebook et, surtout, MySpace. Ce dernier site créé en 2003 et racheté en 2006 par News Corp, le groupe de médias et de communication de Rupert Murdoch, comptait fin 2006 plus de 100 millions de membres. A côté de ces sites orientés vers la sociabilité amicale et amoureuse se sont développés des services que nous qualifierons de plates-formes de mise en relation professionnelle(On parlera indifféremment de plates-formes de réseautage. Cette expression d’origine québécoise est moins répandue en France mais permet de traduire directement le terme anglais networking , qui est mis en avant par ces services et qui décrit l’activité de constitution et de gestion de son réseau social à des fins utilitaristes). Nous préférons le terme de mise en relation à celui de sociabilité car ces services mettent surtout en avant des fonctionnalités de connexité et de gestion de contacts. Il s’agit de (re)constituer numériquement des connexions sociales dans le but de les mobiliser pour trouver des clients, des partenaires, des fournisseurs, des salariés ou des employeurs. Ici pas de partage de contenus mis en ligne par les utilisateurs, sobriété professionnelle oblige, d’autant que, nous y reviendrons, ces plates-formes sont de plus en plus utilisées à des fins de gestion d’identité et de réputation en ligne (on y utilise en général son vrai nom et non un pseudonyme comme souvent sur les plates-formes de sociabilité personnelle). LinkedIn, créé en 2003 aux Etats-Unis, est considéré comme le premier site du genre. Ont ensuite suivi OpenBC (rebaptisé Xing en 2006), d’origine allemande, et en France, 6nergies 2 et Viaduc (rebaptisé Viadeo en 2006). Ce type de services concerne un public beaucoup plus restreint que les plates-formes de sociabilité personnelle : fin 2006 LinkedIn comptait 8 millions de membres. Sur les plates-formes personnelles comme sur les professionnelles, une autre dimension très importante est la référence systématique aux théories de Milgram (1967) sur les « six degrés de séparation », que ce soit directement ou par le biais de vulgarisations plus ou moins fidèles. Cette référence est même parfois contenue dans la dénomination même du service : SixDegrees.com, 6nergies.net… Conformément à l’esprit des premiers travaux sur les réseaux sociaux et leur caractère non-fini, la plupart des plates-formes numériques présentent la caractéristique d’être ouvertes : on peut s’y inscrire sans y être invité. Seule la formalisation des connections est soumise à l’approbation des membres concernés. Cependant quelques plates-formes ne suivent pas ce principe, comme le site asmallworld.com, qui bien que reprenant un élément du titre de l’article de Milgram, se conçoit comme un club privé auquel il n’est possible d’accéder que sur invitation. Il existe également des plates-formes d’entreprises privatives, mais il s’agit essentiellement de dispositifs de partage interne de contacts, notamment à des fins de développement commercial. Les plates-formes professionnelles de mise en relation Parmi les différents types de plates-formes, ce sont celles qui se présentent comme des dispositifs ouverts et professionnels que nous avons retenues pour cette étude. L’enquête exploratoire a porté sur quatre sites mentionnés plus haut : LinkedIn, Viadeo (Viaduc), Xing (OpenBC) et 6nergies. Ces services fonctionnent selon des principes communs. L’inscription est toujours gratuite. Le nouvel inscrit doit d’abord se constituer un « profil ». Pour cela, il renseigne un formulaire composé de champs assez similaires d’un site à l’autre et qui forment un ensemble proche de ce que l’on peut trouver dans un CV. Cependant, contrairement à la CVthèque d’un job board, les champs obligatoires sont peu nombreux et le texte libre revêt généralement une place très importante. Il s’ensuit une faible homogénéité des contenus : certains membres n’hésitent pas à se présenter uploads/s3/ hassna-fatiha-4s-definition-des-termes-du-sujet.pdf
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- Publié le Jul 17, 2022
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